Les Secrets de Saint Pierre

Mairie de Quiberon, culture, de nouvelles attributions
Télégramme du 17 novembre 2014

Solène le Biavant, Sérine Barbin, Mamadou Dante et Réjane Allanic.

Pour répondre au besoin urgent de gérer la nouvelle Maison des Associations (ouverture prévue au premier trimestre 2015), et de mieux coordonner les animations de la Ville, les élus ont procédé à quelques modifications de postes. Ainsi, la personne qui était directrice de la médiathèque depuis 2011 se retrouve détachée à cette nouvelle fonction de coordinatrice de l'évènementiel et de la vie associative.
Pour Sérine Barbin (adjointe à la culture), et Mamadou Dante (adjoint à la vie associative), ce poste va permettre d'ouvrir dans les meilleures conditions la Maison des Associations et va pouvoir décharger les élus de plusieurs tâches comme la gestion des animations de la Ville et aider à la mise en place technique d'un conseil des jeunes et d'un conseil consultatif de l'animation.

Solène le Biavant à d'ores et déjà pris ses fonctions la semaine dernière.
Arrivée à Quiberon en mai 2011 après avoir fait une école d'Art dans sa région natale d'Annecy, elle est détentrice d'un DUT gestion et action culturelle.

Une nouvelle directrice à la médiathèque
Réjane Allanic, elle, prend désormais la direction des opérations à la médiathèque qui compte à ce jour 1.233 inscrits actifs, soit 24 % de la population (contre 16 % sur le plan national !). Elle se donne pour mission de faire que les Quiberonnais se « sentent bien dans leur médiathèque et de toujours offrir à tous la possibilité de se dévernir et d'apprendre ». Originaire de Pontivy, elle est arrivée à la médiathèque de Quiberon en 2006. Elle y a été entièrement formée par Françoise Rivier. Elle s'est occupée très tôt du secteur adulte littérature, documentaire et bande dessinée. Détentrice d'un Bac littéraire, elle s'est toujours passionnée pour la littérature.

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Amazon resserre un peu plus son emprise sur le livre électronique
Le Figaro du 15 novembre 2014
Fawaz Teffahi

Amazon poursuit son offensive sur le marché du livre numérique. Le géant américain du Web, qui dispose déjà de près de la moitié des ventes de livres électroniques aux États-Unis, vient d’emporter les enchères sur le nom de domaine « .book » pour les adresses Internet. Il était en compétition face à Google et d’autres grands noms du Web. C’est l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) qui était chargé d’attribuer ce nom de domaine. Amazon aurait déboursé plus de 5 millions de dollars pour pouvoir ajouter « .book » à la fin de ses adresses Internet. Mais, surtout, elle pourra vendre ces suffixes à tous ceux qui veulent faire du commerce de livres sur Internet. On pourrait donc voir arriver dans les prochains mois des « Fnac.book » ou des « Cultura.book ».

Avec cette opération, Amazon poursuit son hégémonie sur le marché du livre électronique.
L’entreprise propose son offre « Kindle Unlimited » aux États-Unis et au Royaume-Uni. Elle permet, à la manière de Netflix, de consommer des livres numériques en illimité pour 9,99 dollars par mois. Pire, Amazon a engagé un bras de fer avec les éditeurs, dont Hachette, pour leur imposer la vente de livres à prix bradé. Amazon ne gagne pas à tous les coups. Il y a quelques jours, un accord entre Hachette Book et ¬Amazon était trouvé. Dans ce bras de fer, Hachette a conservé le pouvoir de fixer le prix des livres mais Amazon l’a contraint à minorer ces prix.

La vente du « .book » par l’Icann était l’objet de critiques avant même que l’enchère ne soit terminée. « Attribuer à un unique opérateur commercial des extensions génériques risque d’induire une situation injuste pour le consommateur et les acteurs concernés », déclarait Françoise Dubruille, directrice de l’European and International Booksellers Federation, au site littéraire ActuaLitté.