14/11/2014
Obsolète et dangereux...
L'incinérateur de Plouharnel refait parler les écologistes !
Le syndicat mixte ABQP est transféré à AQTA au 1er janvier 2014, avec un nouveau patron à la barre, qui invoque évidemment le manque de temps pour prendre des décisions ! Vive l'interco..., c'est un gros progrès !
Après avoir été remanié dans le passé, en raison de l'effet de ses fumées sur les dents des bovidés du secteur, l'incinérateur, qui tourne depuis plusieurs décennies, brule des déchets recyclables, puisqu'une partie des "sacs jaunes" part vers le Sysem à Vannes...
La concentration en un point, qui parait un progrès sur le plan industriel, accentue les "tares" d'un système administratif, longtemps présidé par l'ancien Maire de Quiberon et fait peser sur les citoyens un impôt "déchets", qui ne cesse d'augmenter...
Cette organisation met en cause d'ailleurs le "tri sélectif" imposé (sacs jaunes), car l'incinérateur utilise une partie des emballages pour assurer une bonne combustion des autres déchets ! Comme pour les déchets verts, la "pollution" du transport par camion diéselisé n'est pas non plus comptabilisée...
La solution se trouve chez le "consommateur" et non dans le système "crypto-administratif" d'AQTA !
Incinérateur de Plouharnel, nouvelles remises en question
Télégramme du 14 novembre 2014
L'incinérateur de Plouharnel brûle 75 % des déchets des habitants du pays d'Auray.. Photo d'archives Le Télégramme
Il y a dix ans, plusieurs associations étaient montées au créneau dans l'objectif de voir disparaître l'incinérateur de Plouharnel. En vain. L'incinérateur détruit toujours 75 % des déchets des habitants du pays d'Auray. Avec les décisions prises par ABQP, ça pourrait être encore le cas dans 20 ans.
Un collectif citoyen s'est constitué et espère que les élus d'Aqta, qui en ont hérité, revoient le dossier.
Depuis 1970, les poubelles collectées quotidiennement auprès des 100.000 foyers (en période hivernale) du pays d'Auray finissent en fumée dans l'incinérateur de Plouharnel. Dès 2004-2005, les associations (Environnement 56, Eau et Rivières...) s'étaient battues pour que les élus du syndicat mixte Auray-Belz-Quiberon s'orientent vers des solutions alternatives à cet incinérateur, jugé (déjà) « obsolète et dangereux ».
Les décisions prises par ABQP n'ont pas été dans ce sens : le plan départemental de traitement des déchets imposant que tous les incinérateurs soient dotés d'un système de valorisation de l'énergie, le syndicat mixte, gestionnaire des déchets au pays d'Auray jusqu'à la naissance d'Aqta (Auray Quiberon Terre Atlantique) avait décidé d'investir 16 M€ pour l'acquisition et l'installation d'une chaudière qui remplacera les actuelles tours de refroidissement et qui devait permettre de produire de l'électricité, ensuite utilisée notamment pour le fonctionnement de deux stations d'épuration, le solde étant revendu à ErDF. Des options retenues qui impliquaient le prolongement de l'activité de l'incinérateur pour au moins 20 ans.
Pas dans l'air du temps
Une décision, si on peut le dire, pas vraiment dans l'air du temps... et qui suscite l'inquiétude et la consternation. Stéphane Courtel, un habitant de Crac'h, accompagné d'autres habitants du pays d'Auray réunis au sein d'un collectif citoyen, a rencontré les élus d'Aqta, qui porte désormais le dossier.
« Nous voulions en savoir plus sur les travaux engagés, parce que nous pensons clairement que ce n'est pas une bonne idée : les nuisances aériennes restent les mêmes ». L'incinérateur détruit actuellement 75 % des déchets des habitants du pays d'Auray, ce qui représente près de 60 tonnes parties en fumée. « Ce qui nous agace également, c'est que ce projet va coûter 16 M€, environ 150 € par personnes sur le pays d'Auray. Et le retour sur investissement n'est pas pour demain... ».
En parallèle, de nouveaux décrets devraient imposer une obligation de recyclage des déchets (à hauteur de 60 %) pour 2025. « Quand on sait qu'actuellement, 80 % de nos déchets sont recyclables, on brûle de la matière première dans une machine à créer de la pollution », assène Stéphane Courtel, qui demande « que les élus d'Aqta changent de politique vis-à-vis des déchets ».
Le projet remis en question Dominique Riguidel, vice-président en charge de la gestion des déchets, ne ferme aucune porte : « Nous venons d'arriver (NDLR : avec la naissance de la grande communauté de communes) et nous héritons d'une situation (NDLR : transmise par ABQP). Bien entendu, nous devons faire face à nos engagements et aux contrats signés, mais nous ne prendrons pas de décision hasardeuse. Nous allons lancer une étude afin de tout remettre à plat. Une réflexion de fond est menée afin de ne pas engager la communauté sur des dépenses démentielles. Nous allons étudier toutes les options ». Même celle menant à l'arrêt du projet de la nouvelle chaudière ? « Rien n'est à exclure », estime l'élu.
© Le Télégramme - Plus d’information
Commentaires
Il y a longtemps que cet incinéraeur aurait du être fermé. Et les responsables de cette installation polluante condamnés...
Belz, en tant que président du SIVOM, porte lui-même une lourde responsabilité: il avait l'occasion de stopper définitivement cette installation, il ne l'a pas fait. Alors qu'il le savait. C'est son incompetence qui a valu cette pollution. Gérard Pierre aussi.... Ils sont tous trempés dans cette affaire de pollution.
Il y a eu peu de temps après la mise en service de cette installation il y a 40 ans une augmentation alarmante des concers autour de cet incinérateur dont les fumées et gaz retombaient sur les habitants des environs. On a eu l'occasion d'examiner la prévalence de maladies évolutives et des concers tout autour. Cela a été soigneusement occulté par les autorités pour des raisons électoralistes au mépris de la sécrurité sanirtaire et de l'écologie.
C'est le même problème que pour toutes les décharges cahées du secteur.
Que font les autorités? Et la presse? Muselée? ou complice?
Écrit par : Ségolène | 14/11/2014
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