07/10/2014
Tourisme et compétence d'AQTA...
L'intérêt de l'Intercommunalité est de gagner "en productivité" et donc de partager des ressources communes !
Cette "recentralisation" est une évidence, qui heurte bien entendu les communes, qui ont investi "gros" dans le tourisme... Les économies sont dans le tuyau, à condition évidemment de mutualiser les moyens et ressources (ce qui était le cas de Saint Pierre Quiberon lors de l'adhésion à l'Office de Quiberon).
L'élément très positif dans cette affaire est le rôle du Vice-Président d'AQTA, le Maire de Quiberon... qui est certainement partisan de cette "recentralisation" de la compétence tourisme avec du personnel "compétent"...
Au camping du Conguel, la nouvelle direction s'intéresse aux clubs sportifs de la presqu'île... ce qui ferait peut-être l'affaire du tennis-club de Saint Pierre Quiberon. Les synergies, ici encore, sont favorables au développement d'une offre diversifiée dans un village-vacances !
La nomination à AQTA du remplaçant de Philippe Le Corre à Saint Pierre Quiberon est "stratégique" !
Camping, un nouveau directeur au Conguel
Télégramme du 7 octobre 2014
Bruno Fleury et Nathalie Lucas sont le nouveau binôme de direction du camping du Conguel.
Après une saison qui s'est déroulée sous les meilleurs auspices, beau temps et clients au rendez-vous, le camping du Conguel se prépare à quelques changements, à commencer par sa direction.
Après 18 ans de bons et loyaux services, Philippe et Annick Macron laissent la place à un autre binôme de direction : Bruno Fleury et Nathalie Lucas. Après avoir été cadre commercial dans le Sud Ouest, avoir dirigé une société d'évènementiel au Pays Basque et avoir dirigé un gros camping dans le Médoc, Bruno Fleury a choisi de se rapprocher de son département d'origine, le Morbihan.
« C'est un beau challenge que l'on m'a proposé, à savoir faire évoluer ce camping quatre étoiles vers un village vacances. Cela implique de développer les services proposés aux clients (plus d'activités pour les enfants, plus d'animations) et les infrastructures ».
Piscine couverte et balnéo pour 2015
Une piscine de balnéothérapie couverte et chauffée va être construite cet hiver pour une ouverture en avril 2015. Bruno pourra s'appuyer sur l'aide de son adjointe de direction Nathalie Lucas qui prend ses fonctions en même temps que lui.
« Je tiens, explique Bruno Fleury, à me rapprocher autant que faire se peut des entreprises et des clubs locaux. J'ai créé dès cet été un « club des partenaires » avec quatorze acteurs de la vie locale : ASNQ, Quiberon Jet, etc. ».
Le nouveau directeur s'est également investi à l'office de tourisme, à la demande de Jean-Luc Gagnerot et Karine Piquet, en rejoignant le comité de direction pour y développer le pôle événementiel.
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Tourisme, on rebat les cartes ?
Télégramme du 7 octobre 2014
Véronique Le Bagousse
Aqta pourrait reprendre la compétence tourisme des communes
Ce qui l'amènerait à un pilotage global des offices de tourisme du pays d'Auray. Toutefois, les communes ayant une notoriété particulière, comme Quiberon (photo) ou Carnac, pourraient garder une certaine indépendance..
Le projet de transfert de la compétence tourisme des communes aux intercommunalités pourrait rebattre un peu les cartes.
Pour le moment, à Aqta (Auray Quiberon Terre Atlantique), on réfléchit à la question. « Pour le moment, rien n'est fait, mais la question se posera forcément à un moment ou à un autre ».
Bernard Hilliet, maire de Quiberon et vice-président d'Aqta, est particulièrement impliqué dans cette réforme. Maire d'une commune à la notoriété évidente, qui vient de rejoindre le club très fermé des communes déjà classées en station de tourisme, il est aussi membre d'Aqta et à ce titre il fera partie de l'équipe décisionnelle.
La notoriété de certaines communes
Le projet de loi tel qu'il est rédigé à ce jour envisage d'étendre le transfert obligatoire de la compétence tourisme à toutes les formes d'intercommunalités en lieu et place des communes.
Ce qui aurait pour conséquence, dans le pays d'Auray, un pilotage global des offices de tourisme par Aqta. Or, les stations classées, comme Quiberon et sans doute bientôt Carnac, voire La Trinité, elles, pourraient garder une certaine indépendance ainsi que Jean Burtin, président de la Fédération nationale des offices de tourisme, le précisait à Vannes le 25 septembre dernier lors du congrès national à Vannes.
« Lorsqu'une commune a acquis une certaine notoriété il serait contre-productif de lui enlever sa compétence ». Toutefois, les choses ne sont pas si simples et le maire de Quiberon préfère nuancer et suggère que les offices de tourisme pourraient garder leur indépendance jusqu'à un certain niveau,
Aqta prenant le relais sur le dernier barreau de l'échelle. « Je pense que nous avons aussi tout intérêt à travailler ensemble, notamment sur l'offre et pas seulement avec les communes du littoral.
Prenons Sainte-Anne-d'Auray
Cette commune est certes connue pour ses pèlerinages, mais pas seulement. Il y a là un patrimoine incroyable qu'il faut mettre en valeur. Plus une offre sera large et riche, plus le client sera sécurisé. Je m'explique : les stations existent par elles-mêmes, bien sûr, mais elles peuvent aussi rayonner vers les îles ou vers l'intérieur des terres ». Le vice-président d'Aqta serait donc favorable à une certaine liberté : « Je pense qu'il faut laisser les communes faire ce qu'elles savent faire ».
Trouver un consensus
Pour le vice-président d'Aqta, il faudra trouver un équilibre et surtout un consensus le plus large possible qui permettent aux communes de bénéficier d'une liberté de décision et d'une certaine sécurité. « Il faut faire en sorte que tous les acteurs, maires, adjoints au tourisme, offices de tourisme ainsi que le comité départemental, travaillent ensemble. Nous devons nous positionner sur le tourisme du XXIe siècle, élargir l'offre en s'appuyant sur les autres communes ». Ce qui suppose qu'Aqta prenne les rênes au niveau le plus haut.
Par exemple, l'intercommunalité pourrait prendre en main la promotion du secteur.
« Le rôle d'Aqta est un rôle stratégique et de synergie. Je suis pour l'idée de laisser la compétence en locale et de confier les études, la recherche de positionnement à Aqta. Le financement de ce type de mission pouvant alors se faire via 5 % du budget des communes ». Tout est une question de dosage pour un sujet qui reste sensible. Quant à Alain Bourneau, président de l'office de tourisme du pays d'Auray, lui pense que « de toute manière, pour le moment, les choses sont en place dans le pays d'Auray (dix communes) jusqu'au 31 décembre 2014 avec une prolongation possible d'un an, voire deux. Ce qui nous laisse le temps de voir venir. Il n'y a pas lieu de se poser la question tant que nous avons la délégation de service public. Après on verra ».
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