07/10/2014
Des idées novatrices, mais probablement "décalées" pour les vannetais !
La jeunesse "en politique" est un atout ! mais les idées fondamentales restent le socle de l'action !
Sa parole était souvent brouillonne et excessive dans la critique. Ses idées, sur le vélo, le pont suspendu, les déplacements doux, trop éloignées des préoccupations des vannetais... le mariage avec la Gauche, une grave erreur, car les candidats étaient médiocres...
Le retour "vers le piano" lui va bien ! La perfection n'est pas de ce monde en musique !
Conseil municipal de Vannes, Marion Le Berre retourne à la société civile
Télégramme du 7 octobre 2014
Mathieu Pélicart
« L'envie n'était plus au rendez-vous », confie Marion Le Berre, qui estime que « le travail dans l'opposition est très difficile, en particulier à Vannes »
Marion Le Berre a annoncé hier sa démission du conseil municipal, pour raison professionnelle. Cette figure de la scène politique locale a décidé de retourner à la société civile, là où elle avait trouvé la source de son engagement. « Pour des raisons d'ordre professionnel, j'ai mis fin à mon mandat de conseillère municipale et ai envoyé un courrier au maire en ce sens. Je poursuivrai cependant mes activités citoyennes et, sans y consacrer autant de temps que par le passé, j'assisterai mes collègues du groupe municipal de l'Alternance, notamment sur les dossiers touchant à l'urbanisme, domaine de compétence qui m'est cher et sur lequel je suis le plus à même d'apporter un regard pertinent, tant au niveau du conseil municipal qu'au niveau de la communauté d'agglomération », explique Marion Le Berre dans son communiqué officiel.
Reconversion
Jointe par téléphone, hier après-midi, elle confie que « l'envie n'était plus au rendez-vous » : « La politique ne fait plus rêver grand monde. Moi y compris. Ce n'est pas le meilleur endroit pour faire des choses en ce moment. Et le travail dans l'opposition est très difficile, en particulier à Vannes ». Cette urbaniste de 42 ans, actuellement en reconversion professionnelle pour devenir professeur de piano, avait cofondé Vannes Projet Citoyens (VPC) en 2006, avec Sylvain Coquerel et Philippe Lucas. « Je ne regrette rien » En obtenant 22,9 % des voix au premier tour de l'élection municipale de 2008, sur la base d'un projet apolitique et novateur d'écologie urbaine, l'association avait donné des sueurs froides au maire sortant François Goulard et obtenu quatre sièges au sein de l'opposition de gauche.
Mais en choisissant de faire alliance dès le premier tour avec Simon Uzenat (PS) en 2014, Marion Le Berre allait provoquer une scission au sein de VPC, dont une partie des membres se tournait vers le Front de Gauche.
Lors de la campagne, elle avait prévenu qu'elle ne siégerait pas cette fois en cas de défaite. Mais l'ampleur de celle-ci (victoire de David Robo dès le premier tour) l'y a contrainte.
« Je ne regrette rien. Le projet était bon et le résultat donne au moins l'occasion à certains de voir le FN de plus près », dit encore aujourd'hui celle qui n'a « jamais adhéré à la logique des partis ». Remplacée par Roland Fauvin Laurence Vitrac-Hodonou, qui figurait en sixième position sur la liste de L'Alternance, ayant décliné pour raisons professionnelles, c'est Roland Fauvin, 63 ans, ancien directeur du collège Saint-Exupéry, qui devrait prendre la place laissée vacante au conseil municipal. Pour sa part, Marion Le Berre souhaite désormais se « recentrer sur des activités associatives, notamment au sein de Vannes Projet Citoyens ».
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