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21/09/2014

Financement public ? En informatique, le gaspillage...

Le "cloud" français, mal en point, la WiFi, elle, se porte bien !

WiFi, 15 ans.jpg

L'hébergement des données est plutôt d'ordre privé, avec de nombreux acteurs économiques en France (OVH). Il est présent dans l'hébergement des sites Web et dans les sauvegardes de systèmes informatiques privés.

L'arrivée de smartphones et tablettes, à faible capacité de stockage rend nécessaire des moyens de stockage externes, facilement accessibles ! Amazon a été le premier à proposer un cloud (AWS), puis Apple, Google et Microsoft... ces services, plus ou moins liés à la possession d'un appareil de la marque, dépassent le simple hébergement, pour offrir de l'intelligence à distance sous forme de sous-traitance.

Au fond, avec l'amélioration des débits des réseaux, on revient à une "centralisation " des traitements sur des moyens puissants... la sous-traitance remplace l'investissement local et devient "stratégique" au sens de l'investissement futur !

La France, sur recommandation de Bercy (!), investit en 2012 150 millions d'euros dans deux entreprises, CloudWatt et Numergy, les deux "nuages" français ! dont les performances actuelles sont très maigres, car depuis 2012 la bagarre commerciale internationale fait chuter les prix, jusqu'à l'offre entièrement gratuite de l'hébergement de 30 Go...

La "brume" règne aujourd'hui sur les chances de récupérer le montant de l'investissement public !


Deux ans après, le triste bilan du  cloud français
Les Echos du 17 septembre 2014
Julien Dupont-Calbo

Les revenus de Cloudwatt et Numergy restent limités. La question d’une fusion est toujours sur la table.
Certains anniversaires sont plus joyeux que d’autres. En ce mois de septembre, Cloudwatt et Numergy soufflent leurs deux premières bougies. Et pour l’instant, les débuts dans la vie des deux champions du « cloud français » ne sont pas enthousiasmants, c’est le moins que l’on puisse dire : en 2014, Numergy, la création de SFR et de Bull, vise six millions d’euros de chiffre d’affaires, tandis que Cloudwatt, détenu par Orange et Thalès, envisage d’en faire deux.

L’an dernier, le premier avait enregistré 2 millions d’euros de recettes, le second quelques centaines de milliers d’euros à peine. Un bilan très maigre au regard de l’investissement consenti par l’Etat qui, via la Caisse des dépôts et consignations, a versé 75 millions à chaque attelage en 2012, en échange d’une participation de 33 % dans les deux entités.

Déjà, à l’époque, on jasait. Aujourd’hui, les jugements sont encore plus sévères, notamment au sein du gouvernement : « On ne crée pas de l’innovation dans un bureau à Bercy. Si Cloudwatt et Numergy finissent par proposer de bonnes offres commerciales et que ça fonctionne, tant mieux. Mais pour le moment, le retour sur l’investissement de l’Etat est très loin d’être satisfaisant ».

En open source
A vrai dire, les deux entreprises ne sont pas tout à fait dans la même situation. Celle de Cloudwatt est la plus préoccupante. « Ils ont surtout communiqué, mais sont en retard sur un tas de sujets. Mes clients regardent ça de très loin, d’un air amusé », constate un grand acteur des data centers. D’autres sont beaucoup plus agacés. « Ils ont reçu de l’argent public, et avec ils ont essayé de débaucher chez nous en proposant des hausses de salaire de 30 % ! », tempête-t-on chez un concurrent. Philippe Stark, le premier PDG de la société, a fait les frais de ce démarrage poussif au printemps . « Tout n’a pas été facile, reconnaît Philippe Laplane, le représentant d’Orange au conseil de surveillance de la société. Le changement de direction a permis de repréciser la stratégie, et de se concentrer sur la vente indirecte et la capacité informatique à la demande ».

A la décharge de Cloudwatt, le choix technologique initial était ambitieux. « Pour avoir une offre vraiment française, nous avons décidé de tout développer en open source sur Openstack», poursuit Philippe Laplane, qui se dit « fier » d’avoir enfin sorti l’offre au 1er juillet. « C’est vrai, on l’espérait quelques mois plus tôt », concède-t-il.

Le rachat de SFR rebat les cartes
Chez Numergy, on a préféré partir très vite, en s’appuyant sur l’architecture cloud - et les clients - de SFR. Et en commençant avec la technologie américaine de VMWare, la plus répandue. « Nous, on avance depuis le départ avec la même logique : de la vente indirecte et une implantation en région », explique Philippe Tavernier, le président de la société. De fait, ce dernier compte aujourd’hui plus de 1.000 environnements clients et 130 revendeurs. Mais l’avance de Numergy sur Cloudwatt pourrait bien se réduire ces prochains mois, le rachat de SFR par Numericable rebattant les cartes chez les actionnaires et compliquant certaines décisions.

Dans l’affaire, l’Etat est aussi responsable. Personne ne sait précisément quel est le but du cloud à la française. Assurer le service pour le secteur public ? Viser les PME, les grands comptes ? Concurrencer les géants Amazon, Microsoft ou Google ? « On leur a donné des sous pour faire ce que d’autres faisaient déjà. Le problème, c’est qu’on laisse le cloud à la française dériver, et que cela peut faire des dégâts. Certains clients vont se dire : « comme les Français ne sont pas au niveau, je vais aller chez les Américains », s’inquiète-t-on chez un autre concurrent.

A Bercy, « on pousse pour une fusion » de Cloudwatt et Numergy, dit-on en haut lieu. Chez Numergy, on n’est « pas demandeur ». Chez Cloudwatt non plus. Cette option semble également très délicate à réaliser d’un point de vue capitalistique, ne manquent pas de rappeler les deux parties. « Surtout, une telle fusion pourrait être vue comme un échec... », fait valoir une source proche de l’un des acteurs. Difficile de ne pas lui donner raison.

Le Wi-Fi souffle sur sa quinzième bougie
Developpez.com du 9 septembre 2014

Le Wi-Fi Alliance fait le bilan de la technologie de communication sans fil

Après des travaux qui ont duré de nombreuses années, naissait pour la première fois de façon commerciale le terme Wi-Fi en 1999. Le terme avait été proposé par la société Interbrand, spécialisée dans la communication de marque, afin de disposer d’un terme plus attractif que la dénomination technique IEEE 802.11b Direct Sequence.

Le Wi-Fi représente un ensemble de normes concernant les réseaux sans fil, qui ont été développées par le groupe de travail 11 du Comité de normalisation LAN/MAN de l'IEEE (IEEE 802). Le Wi-Fi permet de connecter des équipements informatiques à une liaison sans fil haut débit sur un rayon pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines de mètres.

Avec un débit théorique maximal de 11 Mbps à son lancement, le Wi-Fi a évolué pour atteindre un débit de transfert de données de 1 Gbps. A ce jour, la technologie permet de connecter des milliards d’appareils informatiques (ordinateurs, smartphones, tablettes, etc.) au travail, à la maison, dans des restaurants, hôtels et espaces publics.

Le Wi-Fi Alliance, l'organisme chargé de maintenir l'interopérabilité entre les matériels répondant à la norme 802.11, se félicite de ce succès qui représente « l’un des plus grands succès du siècle dernier » et qui a été rendu possible grâce à la collaboration de près de 650 entreprises.


Le 9 septembre 2014, par Hinault Romaric, Responsable Actualités
Après des travaux qui ont duré de nombreuses années, naissait pour la première fois de façon commerciale le terme Wi-Fi en 1999. Le terme avait été proposé par la société Interbrand, spécialisée dans la communication de marque, afin de disposer d’un terme plus attractif que la dénomination technique IEEE 802.11b Direct Sequence.

Le Wi-Fi représente un ensemble de normes concernant les réseaux sans fil, qui ont été développées par le groupe de travail 11 du Comité de normalisation LAN/MAN de l'IEEE (IEEE 802). Le Wi-Fi permet de connecter des équipements informatiques à une liaison sans fil haut débit sur un rayon pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines de mètres.

Avec un débit théorique maximal de 11 Mbps à son lancement, le Wi-Fi a évolué pour atteindre un débit de transfert de données de 1 Gbps. A ce jour, la technologie permet de connecter des milliards d’appareils informatiques (ordinateurs, smartphones, tablettes, etc.) au travail, à la maison, dans des restaurants, hôtels et espaces publics.

Le Wi-Fi Alliance, l'organisme chargé de maintenir l'interopérabilité entre les matériels répondant à la norme 802.11, se félicite de ce succès qui représente « l’un des plus grands succès du siècle dernier » et qui a été rendu possible grâce à la collaboration de près de 650 entreprises.

A l’occasion de ce quinzième anniversaire, le Wi-Fi Alliance revient sur quelques faits marquants de l’évolution et de l’adoption du Wi-Fi, dont :

• plus de 22 000 produits qui ont été reconnus « Wi-Fi CERTIFIED », avec 4 000 téléphones et tablettes, 6 000 points d’accès, 1 100 imprimantes et 3 500 téléviseurs ;
• une demande des consommateurs de plus en plus forte, avec plus de deux milliards d’appareils Wi-Fi vendus en 2013 et des prévisions supérieures à quatre milliards pour 2020 ;
• l’utilisation du Wi-Fi dans plus de 25 % des foyers à travers le monde.


Malgré ce succès, le Wi-Fi Alliance compte redoubler d’efforts pour améliorer la portée du signal, accroître le débit et réduire la consommation énergétique. L’organisme envisage de certifier les premiers produits supportant des débits pouvant aller jusqu'à 60 Ghz en intérieur en 2016.

A l’occasion de ses quinze ans, souhaitons un « Joyeux anniversaire » à cette technologie qui est omniprésente dans notre quotidien.

Source : Wi-Fi Alliance

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