06/09/2014
Gavres-Quiberon, un problème de fric !
Le "Grand Site de France", respectable dans son objectif, n'a aucune structure financière pérenne...
Dans une période de crise, après des années de folie sociale à Saint Pierre Quiberon, les municipalités de la zone "Grand Site" organisent à l'Office de tourisme de SPQ une "nième" exposition sur ce site remarquable, dont les opérations ne sont financées qu'avec des bouts de ficelle (rappelons les nombreuses décisions prises sous Madame G pour assurer les fins de mois de cette organisation, ainsi que les investissements en matériel...).
Le chargé de mission du Ministère de l'écologie ne propose rien dans l'immédiat, sauf un discours d'espoir ! C'est très peu (à l'heure de l'écotaxe !).
Aujourd'hui les finances locales de Saint Pierre Quiberon ont certainement des objectifs, nettement plus urgents, que de consolider les dunes de sable et anciens terrains militaires...
"Renforcer l'attractivité de la commune", c'est le discours de notre nouveau Maire ! Hum, il vaut mieux se couper un bras, en ce moment ! merci !
Gavres-Quiberon, grand site de France en 2018
Télégramme du 6 septembre 2014
Des membres de Gavres-Quiberon et des représentants du ministère en charge des grands sites ont rencontré le maire, Laurence Le Duvéhat, lors de l'inauguration de l'exposition sur le « Grand site », à l'office de tourisme jusqu'au 15 septembre. Durant deux jours, des membres du syndicat mixte du Grand site dunaire Gavres-Quiberon et des représentants du ministère en charge des grands sites se sont rencontrés pour faire un état des lieux sur les avancés du dossier de classement en « Grand site de France ». Les impératifs pour répondre aux exigences du prestigieux label sont nombreux. Les actions pour la préservation, la prévention, l'information sont importantes, le dossier avance donc. Pour Nathalie Thepot, chargée de mission « Grands sites », au ministère de l'Écologie : « Le classement pourrait se faire avant 2018. En fait, il interviendra lorsque le paysage sera à la hauteur de l'image et de la notoriété du label ».
« C'est une démarche de progrès »
L'histoire des Grands sites est très liée à la prise de conscience des effets pervers d'un tourisme mal maîtrisé. Elle avait conduit les collectivités à s'engager dans des actions de réhabilitation et de gestion. « C'est une démarche de progrès, insiste Nathalie Thepot. Il faut s'inscrire dans un principe de développement durable, dans le respect de l'esprit des lieux ».
Reçu par le maire, Laurence Le Duvéhat, la délégation a écouté ses réticences : « Je cherche à renforcer l'attractivité de la commune, a-t-elle insisté. Il est important que cela n'empêche pas le développement local, les emplois, le dynamisme culturel et touristique ». Un discours entendu, notamment, par le président, Adrien Le Formal, également maire de Plouhinec, mais largement convaincu par la possibilité de concilier développement et préservation des sites.
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