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01/09/2014

La clarté de la ligne politique...

Le ministre des finances (ex ministre du Travail) ne semble pas connaître "la ligne droite"...

Michel Sapin, sur les impots.jpg

Quand on est de gauche, non-frondeur, ceci semble évident !

La refiscalisation des heures supplémentaires est une bêtise ! dixit Sapin, Valls II à Sapin, Valls I...
La ristourne fiscale de 2014 est la compensation de la refiscalisation ! sauf que les ménages, qui font des heures supplémentaires ne sont pas les "ristournés" !

Pas touche aux 35 heures ! non, la dérogation est aujourd'hui possible ! oui, certes, mais au coût des heures supplémentaires ! sauf peut-être pour sauver des emplois...

Pas touche à la hausse de la TVA et de la CSG ! non, c'est une atteinte aux classes supérieures, qui désormais sont dans le cœur du Ministre !

Et les loyers ! non, car depuis le rapport Gallois (un bon HEC), le gouvernement suit la ligne sociale-libérale !

Donc les frondeurs sont vraiment "des râleurs" !


Michel Sapin, il y a une aversion des Français à l’impôt
Le Figaro du 1er septembre 2014

Le ministre a rejeté la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG car elle pénaliserait la classe moyenne supérieure.

Cécile Crouzel Michel Sapin, dimanche, était l’invité du « Grand Jury RTL- LCI-Le Figaro ». RTL/Frédéric Bukajlo/Abacapress

Un aveu inédit pour un membre du gouvernement. Invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI », Michel Sapin a critiqué implicitement la refiscalisation des heures supplémentaires, pourtant décidée par la gauche en 2012. « Oui, du côté des salariés, il s’est passé quelque chose de dommageable, de dommageable en termes de pouvoir d’achat », a déclaré le ministre des Finances. Et d’expliquer que la refiscalisation avait conduit des ménages faisant des heures supplémentaires à entrer dans l’impôt sur le revenu (IR).

Mais le ministre a ajouté que l’actuel gouvernement avait trouvé l’antidote avec la ristourne fiscale de 2014 en faveur des ménages modestes. « On rétablit une forme de défiscalisation », s’est réjoui le ministre. Qui a redit qu’il n’était pas question pour le gouvernement de toucher aux 35 heures. Le ministre des Finances a souligné qu’il était déjà possible de modifier l’organisation du temps de travail et les rémunérations « pour sauver des emplois (…) suite à un accord majoritaire ».

Décidément axé sur un discours de vérité, Michel Sapin a avoué qu’« aujourd’hui, il y a une forme d’aversion et d’ultrasensibilité des Français à l’impôt sur le revenu ».

À une question sur la hausse de la TVA ou de la CSG, il a affirmé : « Nous n’avons pas ces idées-là. » Il a également fermé la porte à la fusion de l’IR et de la CSG, car « ça veut dire plus d’impôt pour des gens qui en payent déjà beaucoup, la classe moyenne supérieure ». Jamais auparavant un leader socialiste n’avait été aussi explicite !

Pacte nécessaire
Abandon de l’encadrement des loyers, volonté de relancer le bâtiment ou d’assouplir les seuils : Michel Sapin a appuyé l’orientation sociale-libérale du gouvernement Valls II. « Quelque chose a changé, la clarté de la ligne politique », a-t-il insisté, analysant la semaine passée… tout en soulignant que la ligne n’avait pas bougé depuis le rapport Gallois de novembre 2012.

« Cette clarté est un élément fondamental pour l’efficacité de cette ligne », a-t-il ajouté, prenant pour preuve que des chefs d’entreprise craignent que le CICE ne perdure pas, suite à des déclarations de parlementaires.

Et de souligner : « Les frondeurs, à la fin, ils finissent par faire des râleurs. »
Confiant dans l’adoption du budget par le Parlement, le ministre a affirmé que la France ferait les 50 milliards d’économies - « c’est un élément de crédibilité » - et que le gouvernement ne toucherait pas au pacte de responsabilité, qualifiant de « nécessaires » les 41 milliards de baisse de prélèvements en faveur des entreprises.

Mais il a redit qu’il « n’était pas dans l’intérêt de la France de réduire son déficit indépendamment du contexte économique »…

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