24/08/2014
La faute au pétrole ! Arnaud : c'est la faute de L'Allemagne...
Dans la misère économique actuelle, les "rebouteux" politiques risquent d'être écoutés !
Imputer le marasme français d'aujourd'hui à l'Europe et à ses règles d'équilibre budgétaire, c'est un peu juste...
Arnaud a probablement oublié que notre premier partenaire commercial est notre voisin, l'Allemagne !
La perte de "confiance" des acteurs économiques à tous les niveaux relève tout simplement d'un réflexe de bon sens : nos dirigeants, y compris Arnaud, ne sont pas sérieux dans le domaine économique.
Dès l'avènement de notre nouveau Président en 2012, les effectifs de la fonction publique étaient repartis à la hausse, comme les impôts de la plupart des agents économiques : TVA, Impôt sur le revenu et impôt sur la fortune...La "surindexation" des petits revenus et la "désindexation" des retraités, la création de la super taxe de 75% ont découragé ceux, qui travaillent encore, supprimant ainsi tout espoir de pouvoir se rattraper sur l'inflation (la réelle, pas celle de l'Insee)... La réglementation du marché immobilier et la désindexation des plus-values des résidences secondaires suppriment automatiquement les autres sources de revenu, que le travail !
Les conséquences classiques entrent alors en scène : augmentation du chômage dans le secteur privé, impasse budgétaire en forte hausse et déséquilibre malsain entre économie "publique" et secteur des "entreprises" ! L'investissement privé s'effondre, faute de perspectives et de rentabilité...
Deux mesures simples permettraient de sortir du "trou" actuel : allongement de la durée du travail, sans compensation financière (Sainte Martine, priez pour nous !) et retour au paiement par le patient de ses actes médicaux (le Welfare State n'est pas pour demain !).
Arnaud préfère la fâcherie "franco-allemande", plutôt que de dire la vérité aux français : ils ne travaillent plus assez !
Arnaud Montebourg plaide pour un changement de cap économique du gouvernement
Le Monde.fr du 23 août 2014
Dans un entretien au Monde, Arnaud Montebourg, appelle à « faire évoluer nos choix politiques ». « Nous devons apporter des solutions alternatives », défend le ministre de l'économie, qui, s'appuyant sur le diagnostic émis par de nombreux experts, met en garde contre la récession qui menace l'Europe. « Il faut donner la priorité à la sortie de crise et faire passer au second plan la réduction dogmatique des déficits, qui nous conduit à l'austérité et au chômage », alerte-t-il.
Lire l'intégralité de l'entretien (édition abonnés) : « Les choix politiques ne sont pas figés »
Quand François Hollande a déclaré, dans son récent entretien au Monde, que ce rythme devait être « adapté », M. Montebourg, qui célébrera dimanche 24 août sa traditionnelle fête de la Rose, à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), avec son collègue ministre de l'éducation, Benoît Hamon, en invité vedette, juge que « le pas que le président de la République a fait est utile ». Mais visiblement insuffisant à ses yeux.
« Il faut maintenant en tirer les conséquences en termes budgétaires, insiste-t-il. « Aujourd'hui, la réduction à marche forcée des déficits est une aberration économique, car elle aggrave le chômage, une absurdité financière, car elle rend impossible le rétablissement des comptes publics, et un sinistre politique, car elle jette les Européens dans les bras des partis extrémistes. »
« HAUSSER LE TON »
Pour le ministre de l'économie, les problèmes politiques au niveau européen sont de deux ordres : budgétaire, « avec l'accumulation des plans d'austérité dans l'Union », et monétaire. « La BCE doit changer de braquet et se mettre à faire ce que font toutes les banques centrales du monde, notamment des pays qui ont sur faire repartir la croissance, à savoir racheter de la dette publique », défend-il.
Face à l'intransigeance de la chancelière allemande, M. Montebourg appelle à « hausser le ton ».
« Nous ne pouvons plus nous laisser faire. Si nous devions nous aligner sur l'orthodoxie la plus extrémiste de la droite allemande, cela (...) signifierait que, même quand les Français votent pour la gauche française, en vérité ils voteraient pour l'application du programme de la droite allemande. »
M. Montebourg continue d'espérer pouvoir peser de l'intérieur et estime que le débat progresse, dans la majorité et au gouvernement. Il assure ne pas se situer dans l'hypothèse d'une démission. « Je suis à mon poste de combat pour faire évoluer des politiques qui méritent d'être changées », assène-t-il, ponctuant son propos d'une ultime mis en garde : « La société est exaspérée. Il faut l'écouter, l'entendre et répondre à ses demandes. Il est temps de réagir. »
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