21/08/2014
L'ENVSN au secours des amateurs de "paddle"...
La directrice de l'ENVSN fait parler d'elle ! pour sauver le bateau, qui coule doucement...
Après Windguru, Météorama, Météo France, voici les informations météo, made in "beg Rohu" pour la baie de Quiberon... un cocktail de trois points de prélèvement, qui s'ajoutent au réseau national de Météo France, qui licencie localement ! Incompréhensible, cette lutte entre une école d'Etat (vos impôts) et un service d'Etat (Météo France), adoubée par le Conseil Général du Morbihan et la SPL des Ports du Morbihan...
La dispersion des informations de base (orientation des vents, force des vents, état de la mer, état de la nébulosité), distribuées par des sites web différents est une aberration "technique". La plupart des systèmes de navigation "embarqués" produit ces mêmes renseignements à partir de bases de données "normalisées" ! Ce qui n'est pas le cas de "Météo made in Beg Rohu"...
Il est vrai que Madame Eynaudi a trouvé une nouvelle activité pour l'ENV, le "paddle"...
Navigation sécurisée en baie de Quiberon
Ouest France du 20 août 2014
Windmorbihan.com, c'est le nom de ce site internet qui a pour mission de sécuriser et optimiser la navigation dans la baie de Quiberon. Il a été inauguré mardi, l'École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN) de Saint-Pierre-Quiberon par Isabelle Eynaudi, directrice, François Goulard, président du conseil général et Gérard Pierre, vice-président de la Compagnie des ports du Morbihan.
Navigation facile
Windmorbihan.com affiche en temps réel les informations météo à des points stratégiques du golfe, grâce à des capteurs situés sur le phare de Port-Navalo, à l'école de voile de La Trinité-sur-Mer et le troisième à l'école de voile de Saint-Pierre-Quiberon.
« Dès sa page d'accueil, le site web indique la vitesse et la direction du vent, enregistrées par les capteurs », indique Claire de Nomazy, une des créatrices du site. Des onglets, un par site géographique, permettent ensuite de connaître toutes les autres données nécessaires à la navigation. Deux webcams viennent compléter le tout. Elles sont installées sur le port de La Trinité et à Port-Navalo.
Windmorbihan devrait évoluer rapidement. Les phares des Cardinaux, de la Teignouse et des Poulains ont été choisis pour accueillir de nouveaux capteurs en 2015.
À plus long terme, les données enregistrées pourront être utiles à des études sur changement climatique.
Windmorbihan.com informe les internautes sur les conditions météo, en temps réel
Télégramme du 20 août 2014
Claire de Nomazy, formatrice à l'École nationale de voile et des sports nautiques, à l'origine de ce dispositif, présentant l'un des capteurs météo. Windmorbihan.com est un nouveau dispositif de consultation en temps réel des vents. La signature du partenariat s'est faite hier.
Objectifs : favoriser, optimiser et surtout sécuriser les navigations, aussi bien pour les professionnels que pour les plaisanciers et régatiers, les windsurfeurs ou kitesurfeurs. Pour l'été 2015, le nombre de capteur devrait être de sept. Des webcams font également partie du dispositif. « Ce sera aussi une formidable base de données météorologiques, souligne Claire de Nomazy. Avec les dernières tempêtes, les submersions marines, l'observation sur le long terme peut nous permettre d'observer les évolutions, donc de mieux prévoir et prévenir. L'aspect environnemental est indéniable » Lire aussi page 8
Nautisme, entre deux eaux
Télégramme du 20 août 2014
Marine Le Clech et Jean-Michel Signor
La Bretagne est en tête des ventes de bateaux neufs, en 2013. (Photo Le Télégramme)
La filière nautique française souffre mais résiste. Les ventes de bateaux ont une nouvelle fois baissé, l'an dernier, selon les chiffres de la Fédération des industries nautiques. Mais le secteur résiste, porté notamment par l'export et les nouvelles tendances.
Merci l'export.
Leader mondial de la voile, du pneumatique et de la glisse, la filière nautique française peut dire merci au marché export. Ce dernier pèse à lui seul 72 % du chiffre d'affaires généré par les ventes de bateaux « made in France ». Un débouché indispensable pour les 5.090 entreprises et les 40.326 salariés qui en vivent, même si la plaisance ne se résume pas à la seule production de bateaux. Avec ses trente métiers différents (équipementiers, motoristes, réparateurs, skippers...), elle s'apparente davantage à une industrie lourde qui, en 2013, a représenté un chiffre d'affaires total de 4,42 milliards d'euros (-1,8 %), malgré une économie dégradée.
Marché intérieur morose.
Sur le marché intérieur, la situation reste bouchée. Les immatriculations de bateaux neufs ont reculé de 15,1 % entre 2012 et 2013, démontrant une nouvelle fois que le marché ne s'est toujours pas remis du choc de 2008-2009. Même s'ils représentent deux ventes sur trois, les bateaux à moteur (-19,3 %) trinquent bien plus que les voiliers (-13,4 %). Dans un marché dominé par les unités de moins de six mètres, il est à noter que les voiliers de 12 à 15 m et de 18 à 24 m effectuent une percée significative (+2,4 et 13,3 %). Un regain attribué aux sociétés privées et sociétés de leasing qui trustent 26 % des achats. Quant au profil de l'acheteur, il s'agit, le plus souvent, de retraités (14 %) qui privilégient les bateaux à moteur, ou de professions intermédiaires (10,4 %). Les cadres, les professions libérales et les associations sont, proportionnellement, plus orientées vers l'achat de voiliers.
L'occasion résiste.
Comme par effet balancier, le marché du bateau d'occasion se maintient, à 61.609 unités (-4,2 %). Une tendance qui semble correspondre à l'adaptation des plaisanciers à la crise. Ce marché est dominé à 80 % par les bateaux à moteur et, pour 65 %, par des unités de moins de six mètres.
Le dynamisme breton. Bic Sports, Multiplast, Plastimo, Incidences, JPK, Structures, Sibiril... La Bretagne regorge d'entreprises spécialisées dans les technologies de pointe et les marchés de niche. Ces structures restent, dans l'ensemble, modestes du point de vue des effectifs. La région concentre ainsi 11,7 % des effectifs nationaux. Ce qui en fait la deuxième région du Grand Ouest derrière les Pays-de-la-Loire et le géant Beneteau-Jeanneau. Au niveau national, le Sud Est reste la région leader en générant 34 % du chiffre d'affaires national avec 1,49 milliard d'euros.
En revanche, du côté des ventes de bateaux neufs, la Bretagne reste très dynamique. Mieux, elle occupe la première place. 28 % des bateaux vendus en France, en 2013, ont été immatriculés en Bretagne.
Le stand up paddle toujours en haut de la vague. Il suffit de voir le nombre de points de location qui poussent sur les plages bretonnes pour comprendre le succès du stand up paddle. Difficile d'échapper à ce phénomène qui consiste à se déplacer debout sur une grande planche à l'aide d'une pagaie. Comment expliquer un tel succès ? Le paddle est accessible à tous : pas besoin d'avoir pris de cours ou d'avoir un permis mer. Et les prix d'entrée de gamme restent abordables, grâce notamment aux versions gonflables. Les professionnels parlent d'une progression à deux chiffres pour l'année 2012-2013, mais sans entrer dans le détail.
À l'inverse, la planche à voile, concurrencée par le kitesurf, n'arrive toujours pas à remonter la vague. Les ventes sont une nouvelle fois en baisse en France : -13 % pour les flotteurs, -10 % pour les voiles sur l'année 2012-2013, quand celles des voiles de kite progressent de 4 %.
Des raisons d'espérer. La filière nautique française n'a pas encore surmonté la crise de 2008. Mais les prémices d'une reprise sont là. Il suffit de se promener actuellement le long des côtes bretonnes pour comprendre le phénomène. Les écoles de voile font le plein, les plans d'eau sont remplis et le nombre de permis de plaisance est en progression (+1,4 %)...
Commentaires
Belle photo!
La blanche colombe et les 2 vautours bien gras.
Comme sur les plages le ministre a gagné un polo publicitaire, rien ne se perd!
Dans la foulée,ont-ils rendu visite à la grande vasière de nos amis Quiberonnais?
Écrit par : jules | 21/08/2014
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