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19/08/2014

2024..., c'est bientôt !

Santé, maison connectée, voiture... l'information "intelligente" derrière chaque application !

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La "recherche" d'informations pertinentes est le premier ressort de Google, dont la dérivée "business" est la vente de mots-clé. L'idée également de "scanner" les ouvrages de toutes les bibliothèques du Monde fait encore grincer les dents des organismes publics, tels la BNF, incapable de financer une telle opération...

L'accumulation de ces données en un serveur "intelligent" donne une situation monopolistique pour longtemps, à condition d'en monnayer l'accès. Le programme "Earth" est du même tabac, dans l'industrie automobile, qui vit aujourd'hui une véritable révolution dans la cartographie centimétrique...

L'explorateur "Chrome", le système d'exploitation "Android" visent à conquérir la même situation de monopole dans le monde des Smartphones, avec des applications toujours plus sophistiquées fondées sur la cartographie et les basses de données Google.

Le chemin risque d'être le même dans le domaine de la santé, où les organisations d'Etat peinent à réaliser le Dossier médical personnel...

Savoir collecter, organiser intelligemment et distribuer contre "monnaie les "données élémentaires", c'est Google aujourd'hui et demain !


2024 Une plate-forme globale autour d'Android
Nicolas Rauline
Les Echos du 19 août 2014
Google veut investir des secteurs clefs comme la finance ou la santé. Il disposera alors d'une masse d'informations énorme.

Après la vague de diversification tous azimuts de ces dernières années, la stratégie de Google semble devoir évoluer. D'abord parce que cette politique a des limites et s'attire de plus en plus les foudres des autorités de régulation, au point de susciter chez certains l'envie de démanteler le géant. Mais aussi parce que, Google l'a compris, la prochaine bataille se jouera sur la multiplication des terminaux connectés.

Son prochain terrain de jeu pourrait bien être la voiture. Derrière le projet futuriste qui monopolise l'attention - la Google Car sans chauffeur, dont les prototypes sont développés dans les laboratoires Google depuis plusieurs années -, c'est avant tout le système d'exploitation pour véhicules qui fait avancer la firme. Android dispose déjà de sa version automobile et les partenariats passés avec les plus grands constructeurs pourraient se révéler juteux. Objectif : équiper le tableau de bord des voitures, constituer une plate-forme autour de laquelle se grefferont de multiples services (édités par Google, comme Google Maps et Waze, ou développés par des tiers), comme c'est déjà le cas aujourd'hui avec Android dans les smartphones et tablettes. Et récupérer une mine d'informations pour améliorer le ciblage publicitaire des utilisateurs.

Sur des milliards d'objets
L'idée semble être la même dans la maison et pour tous les objets connectés. Cette année, Google a annoncé le lancement d'Android Wear, une version de son système d'exploitation pour les « wearable » (objets, vêtements et accessoires connectés). En posant son système d'exploitation sur ces milliards de nouveaux objets connectés (montres, lunettes Google Glass, etc.), Google pourrait, là encore, disposer d'informations primordiales... Il n'a pas hésité à débourser 3,2 milliards de dollars pour racheter le fabricant de thermostats connectés Nest. Et ce n'est sans doute pas fini.

Autre objectif à terme pour le géant : investir des secteurs sur lesquels il est peu, voire pas du tout présent. C'est le cas notamment des finances personnelles ou de la santé. Pour le premier, Google a déjà lancé ses propres moyens de paiement et pourrait se montrer bientôt plus offensif, en offrant toute une palette de nouveaux services. Pour le second, ses projets sont plus flous. Mais le thème est cher aux deux fondateurs de Google : Sergey Brin est porteur d'un gène qui l'expose à la maladie de Parkinson et Larry Page a annoncé l'an dernier souffrir d'une paralysie partielle des cordes vocales. Tous deux ont financé des travaux sur l'ADN et le décryptage du génome humain. Si ces activités ne sont pour l'instant pas liées à Google, la société a déjà fait des incursions dans ce domaine, en lançant en 2008 Google Health, un dossier médical en ligne, stoppé depuis.

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