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12/08/2014

Malcoiffe, Le Du, Le Guen et Le Moal, cheveux longs, idées courtes...

Le site "geopatronyme.com" recense les noms de famille de France !

Noms insolites.jpg

Parmi les petites perles, il n'y a aucun "Con" en Bretagne, ce qui semble assez évident pour les natifs du secteur ! pareil pour les "Couillon", "Cretins" et "simplets"... l'intelligence brille ici depuis le lever du soleil !

Par contre on compte ici beaucoup de "bruns", de "grisonnants" et de "chauves", qui ne le semblent pas lorsque l'on prononce le patronyme breton...

Soyons rassurés ! Il n'y a pas de "Faignant" en Morbihan !


Patronymes, la Bretagne des noms insolites
Télégramme du 12 août 2014

On ne choisit pas sa famille... ni le nom qui va avec. En se basant sur les données de l'Insee, le site geopatronyme.com a recensé tous les noms de famille de France, département par département. Dont les plus insolites. Tour d'horizon non-exhaustif d'appellations pas toujours faciles à porter.

La première chose qui saute aux yeux, quand on regarde de près les noms les plus insolites de France, c'est qu'il existe très peu de Con sur le territoire national. Et aucun en Bretagne ! On ne parlera pas des Couillon ou des Cretin, un peu plus nombreux. Ni même des Bouffon ou des Simplet, très éloignés de nos frontières bretonnes. Encore moins, par pudeur et pour ne pas choquer les 5.000 Bellec (prêtre) de Bretagne, des noms à connotation sexuelle. Tout juste peut-on dire que la région ne compte aucun Penis, si l'on exclut évidemment de cette catégorie les centaines de Le Verge qui peuplent les environs et autres Lostec, natifs, pour la plupart, des Côtes-d'Armor.

On se doit, en revanche, de parler des Le Gall, nom le plus fréquent en Bretagne (18.126 naissances entre 1891 et 1910), qui signifie « le Français », voire « l'étranger », selon les sources.

Et également de s'intéresser à quelques particularités locales. Le Morbihan est le département français qui compte le plus de Fayot (18), à égalité avec le Rhône. On compte beaucoup plus de Grossetête dans les Côtes-d'Armor qu'ailleurs en Bretagne. Les Gaudiche, elles, ont fui le Finistère avant les années 40 et ont désormais tendance à se concentrer en Ille-et-Vilaine (46 sur 77 en France). Tout comme Lacomère pourtant apparue dans les Côtes-d'Armor entre 1941 et 1965. Quant aux Choquer (bavard), ils sont partout... mais principalement dans le Finistère.

Les Voleur ont disparu
Les Voleur, jadis installés dans le Nord, ont disparu en 1940. En revanche, plus d'une centaine de Drouglazet (mal tué) sont nés depuis cette date, ce qui explique peut-être l'augmentation régulière du nombre de Peureux. Les premiers porteurs du nom sont nés en Bretagne entre 1966 et 1990. Ils ne sont pour l'instant que deux cantonnés dans le Morbihan. À noter que quatre départements (Gard, Hérault, Jura, Yvelines) comptent deux Grossein et que c'est un maximum sur le territoire national. Les quatre Faignant de France sont tous dans le Maine-et-Loire. Il n'y a jamais eu un seul Malcoiffe en Bretagne. Mais énormément de Le Du (brun), de Le Guen (grisonnant) et de Le Moal (chauve). Pas un Chétif non plus, mais plus de 300 Siohan (avorton). Les Gros sont nettement moins présents en Bretagne que dans l'est du pays à l'exception, peut-être, des Pensec (grosses fesses), légion dans le Finistère.


Enfin, s'il y a toujours énormément de Soulard en France (plus de 2.000 sont nés entre 1966 et 1975), il est bon de noter que, malgré les idées reçues, très peu sont installés en Bretagne (27). Un nombre auquel on peut ajouter, pour être honnête, une centaine de Le Bever (buveur). On pourrait continuer comme ça longtemps, égrainer ces drôles de noms qui garnissent le Bottin français. Mais les quatre Rabajoie d'Ille-et-Vilaine viennent de nous appeler pour dire stop. Au grand dam des 80 Goaper (moqueur) du Finistère.

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