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05/08/2014

Monopole ? une forme d'organisation, qui protège sa rente...

Pour constituer un monopole "économique", il faut quelques années et beaucoup de travail !

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Dans l'informatique, IBM a régné pratiquement un siècle, pour perdre à partir de 1981 sa suprématie (merci Bill Gates). Dans la téléphonie, Nokia a perdu la main "mondiale", dès l'apparition des smartphones (merci BlackBerry). Dans la téléphonie mobile, Apple, l'innovateur est bousculé par Google, et son OS, Androïd ! Dans le stockage de données informatiques, la situation actuelle est un oligopole en voie de rétrécissement (Apple, Amazon, Google et Microsoft). La concentration est en vue avec les difficultés d'Amazon et un jour d'Apple, car la rentabilité de ces centres de données, seuls, n'est pas évidente !

Aujourd'hui les VTC sont condamnés par le Tribunal de commerce sur un point "supplétif", la facturation... pour plaire aux chauffeurs de taxis, qui protègent leur "pré carré" monopolistique ...

Le "progrès technique" déstabilise rapidement les monopoles aux pieds fragiles...


Smartphone, l'écrasante domination d'Android
Ouest France du 1er août 2014

Android, le système d'exploitation mobile du géant internet Google, fait désormais fonctionner 85% des smartphones vendus dans le monde, un nouveau record. | Photo : Reuters

Android, le système d'exploitation mobile du géant internet Google, fait désormais fonctionner 85% des smartphones vendus dans le monde, un nouveau record.

Sur quelque 295 millions d'appareils écoulés dans le monde au deuxième trimestre, près de 250 millions utilisaient une version d'Android selon des estimations du cabinet de recherche Strategy Analytics.

Le marché d'Android reste assez fragmenté car Google laisse toute une série de marques, à commencer par le numéro un mondial Samsung, utiliser gratuitement Android sur leurs appareils mobiles, en personnalisant éventuellement le logiciel.

Google lui-même fait une à deux fois par an une mise à jour d'Android, généralement dotée d'un nom de code faisant référence à une sucrerie (la dernière version est baptisée KitKat, après Jelly Bean, un bonbon translucide, ou Gingerbread, pain d'épice pour des versions précédentes). Plusieurs versions différentes continuent à cohabiter sur le marché.

Les autres systèmes d'exploitation mobiles régressent

La popularité du logiciel a explosé ces dernières années : il avait dépassé pour la première fois au troisième trimestre 2011 la barre des 50 % de part de marché mondial, et pointait à 80 % au deuxième trimestre 2012.« Les gains d'Android se font au détriment de toutes les grandes plateformes rivales », a commenté Woody Oh, un analyste de Strategy Analytics, cité dans un communiqué

BlackBerry est passé en un an de 2,4 % à 0,6 % du marché mondial, le logiciel iOS d'Apple de 13,4 % à 11,9 % « à cause de sa présence limitée dans l'entrée de gamme » et Windows Phone de Microsoft, qui « continue d'avoir des difficultés aux États-Unis et en Chine », de 3,8 % à 2,7 %, détaille-t-il.

Une « révolution » pour renverser Android

Un autre analyste de Strategy Analytics, Neil Mawston, souligne qu'il est en train de se passer sur le marché des smartphones avec Android la même chose que sur celui des PC avec Windows, qui était devenu quasi incontournable.« Les concepteurs de systèmes d'exploitation concurrents vont devoir faire quelque chose de révolutionnaire pour renverser l'avance énorme d'Android », juge-t-il, voyant comme « seules menaces majeures » à ce stade une éventuelle entrée d'Apple sur le marché des smartphones à très grand écran (dits « phablettes ») ou une expansion de Firefox OS, le logiciel lancé par la fondation Mozilla début 2013, dans les smartphones à très bas prix.

Numérique, un nouvel eldorado pour nos données

Ouest France du 1er août 2014

Si l'emploi direct n'est pas très important, « les "data centers" entraînent beaucoup d'emploi indirect, car de nombreuses entreprises veulent s'installer à proximité », assure Didier Paillard, maire PCF de Saint-Denis.. Photo AFP

Aux portes de Paris, la Seine-Saint-Denis est le plus grand centre de stockage de données numériques en France. De quoi revitaliser un département marqué par un taux de chômage élevé.

On l'oublie parfois, mais les heures que nous passons sur le web laissent une trace, et prennent de la place dans le monde réel. En France, c'est principalement en Seine-Saint-Denis que nos mails, photos et autres recherches sont stockés. Pourquoi là-bas ? « En Seine-Saint-Denis, il y a de l'espace et le foncier n'est pas très cher », avance Thomas Neveux, analyste chez Clipperton Finance, une société spécialisée dans les hautes technologies. « C'est aussi une zone qui n'est pas inondable, une condition essentielle », fait-il valoir. Facile d'accès depuis la capitale, le « 93 » dispose aussi d'un réseau étoffé de lignes ferroviaires, d'axes routiers et de canaux, indispensables pour enfouir les câbles de fibre optique sans avoir à faire de gros travaux. Mais le principal avantage du département tient à son approvisionnement en électricité, hérité de son passé industriel. Car les "data centers" sont de gros bijoux de technologie, sous leurs airs de bunkers hypersécurisés. C'est grâce à ce nouveau secteur que la région, qui s'est en grande partie désindustrialisée au cours des dernières décennies, est rapidement devenue le centre névralgique du stockage numérique dans l'Hexagone.

De l'industrie au numérique

« Beaucoup d'établissements sont aujourd'hui implantés sur ce secteur. Cette concentration est en train de faire de la Seine-Saint-Denis un "hub numérique" », insiste Fabien Gautier, directeur marketing d'Equinix, l'un des principaux acteurs mondiaux de l'internet. En mai 2012, le groupe américain a inauguré un bâtiment de 12.000 m², pour un coût de 160 millions d'euros, sur l'ancien centre de tri postal de Pantin. Parmi les « clients » de cette « ferme à données » : les géants du web comme Google ou Facebook, mais aussi des banques et assurances, des sites de e-commerce ou bien des sociétés de jeux en ligne. Même si ce regroupement de "data centers" crée peu d'emplois directs, ils sont, en général, « bien accueillis là où ils s'implantent », assure Thomas Neveux : « c'est de la technologie high-tech, c'est l'avenir et c'est pérenne ». Signe encourageant : une formation spécifique a même été créée, en 2012, à l'IUT de Villetaneuse (Paris XIII).

Uber perd une bataille contre les taxis
Les Echos du 5 août 2014
Lionel Steinmann


Le tribunal de commerce de Paris lui impose de modifier son mode de facturation. La société américaine se réserve le droit de faire appel.

Les ennuis judiciaires s’enchaînent pour Uber. La société américaine, qui met en relation les véhicules de transport avec chauffeur (VTC) et leurs clients, a été sommée le 1er août par le tribunal de commerce de Paris d’amender la manière dont elle rédige ses factures, sous peine d’une astreinte de 15.000 euros par infraction constatée.

Apparus en 2009, les VTC sont souvent assimilés par le grand public aux taxis, alors qu’ils sont soumis à des contraintes distinctes. Les VTC, en particulier, ne peuvent travailler que sur réservation préalable (la prise en charge immédiate sur la voie publique est réservée aux taxis) et le prix total de la course doit être indiqué dès la commande.

C’est sur ce dernier point qu’Uber ne respecte pas la réglementation : son site Internet et son application smartphone se contentent de faire figurer une fourchette de prix, calculée sur une base du temps de trajet et de la distance parcourue.

Saisi en référé par l’Association française des taxis, le tribunal de commerce de Paris a estimé que si « les propositions tarifaires d’Uber, ouvertement horokilométriques, sont en elles-mêmes contraires à la réglementation », les textes ne lui sont pas applicables, car Uber n’est pas le transporteur lui-même, mais un intermédiaire.

Toutefois, la société tombe sous le coup de la loi lorsqu’elle transmet aux clients les factures pour le compte des VTC en « détaillant le prix en fonction de la durée de la course et de la distance parcourue, ce qui, estime le tribunal, matérialise une infraction à la réglementation […] constitutive d’un trouble manifestement illicite ».

Contacté par « Les Echos », Thibaud Simphal, PDG Uber Paris, indique que la société « se réserve le droit de faire appel ». Il note toutefois que « la décision du tribunal porte sur la manière dont nous rédigeons nos factures, et non sur notre pratique tarifaire elle-même ».

Uber, bête noire des taxis, mais aussi des autres VTC

Plus largement, Thibaud Simphal estime qu’annoncer un prix fixe à l’avance, « est un cadre trop restrictif pour permettre le développement commercial des VTC. Et ce n’est pas favorable au consommateur : les forfaits sont toujours calés sur l’estimation haute que fait le transporteur du prix de la course, alors qu’une liberté dans la tarification permet une flexibilité qui bénéficie au consommateur».

La procédure devant le tribunal de commerce de Paris s’ajoute à celle diligentée ces derniers mois par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) à propos d’UberPOP, une offre lancée en février dernier.

La société présente ce service comme du covoiturage urbain, mais la DGCCRF y a très vite vu du taxi clandestin, et a saisi le tribunal correctionnel de Paris pour « pratiques commerciales trompeuses ». Le parquet a requis début juillet une amende de 100.000 euros. La décision a été mise en délibéré au 16 octobre.

Avec ses initiatives aux bornes de la réglementation, Uber est devenu la bête noire des taxis, mais aussi des autres sociétés de VTC . « Ils sont moins légalistes, et dans une démarche beaucoup plus provocatrice que nous », juge un des dirigeants du secteur.

La société américaine effraie également par sa force de frappe financière. Elle a levé début juin 1,2 milliard de dollars, correspondant à une valorisation totale de 18,2 milliards, multipliée par 4 en moins d’un an. Ce qui donne à sa filiale française les moyens de ses ambitions : après Paris et Lyon, Uber est désormais présent à Lille. Surtout, la société ne cache plus son intérêt pour le marché très lucratif des entreprises.

Commentaires

et alors ?

Écrit par : jeremie | 07/08/2014

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