02/08/2014
"Faire demi-tour"...au milieu du chemin !
"Manuel", pris dans une contradiction perpétuelle ! La "rentrée" n'est qu'un épisode dans la longue descente...
Accuser l'Europe, c'est être myope sur la situation française !
Les paramètres, sur lesquels le mouvement est possible, sont : la durée du travail, le revenu net du travail (après cotisation et impôt), la rémunération de l'épargne et des placements financiers, le système d'assurance sociale, le niveau des dépenses publiques !
Le premier drame est celui de la concurrence internationale face à la "rigidité" française en matière sociale... la vie "en euros" contraint à s'aligner sur les plus productifs ! Aujourd'hui, la France perd son outil productif progressivement, car nos prix sont trop élevés...(Merci Arnaud !)
Le deuxième drame est l'aveuglement sur la situation relative, comparée à celle de l'Allemagne. 100 ans après le premier conflit mondial, la France est en situation de faiblesse face à son premier partenaire commercial. En situation de paix, on échange... sinon on fait la guerre !
Le troisième drame est le poids de notre système social , qui décourage les "entrepreneurs" et les "investisseurs"... aujourd'hui placer un euro en France est une erreur, pour le particulier, comme pour un banquier...
Le quatrième drame, qui lui est progressif depuis la dernière guerre, est de ne plus rémunérer correctement "le travail", le vrai travail... partage obligatoire de ses efforts personnels (avec les autres, qui ne travaillent pas, avec ceux du secteur public, qui n'ont pas le même souci de la productivité).
Valls, après Ayrault gère au jour le jour ! Le "demi-tour" est toujours possible ! mais vite !
Economie, Valls s'inquiète d'une possible déflation
Télégramme du 1er août 2014
(Photo EPA)
Manuel Valls prévoit une rentrée "difficile" et s'inquiète d'une possible "déflation".
Le Premier ministre Manuel Valls a prévenu ce vendredi que la rentrée allait "être difficile en matière de conjoncture économique", s'inquiétant d'un "risque de déflation réel" en Europe. "Le volontarisme ne nous quittera pas, et cela plus encore pour les semaines et les mois à venir car la rentrée va être difficile en matière de conjoncture économique", a déclaré M. Valls, à la sortie du séminaire de l'exécutif à l'Elysée.
Le niveau du chômage "insupportable"
Selon le Premier ministre, "le risque de déflation est réel" car "au niveau européen, la croissance et l'inflation sont en retrait par rapport à ce que nous pouvions attendre". M. Valls a estimé que le chômage avait "atteint un niveau tout à fait insupportable". Fin juin, la France comptait 3,398 millions de demandeurs d'emploi de catégorie A en métropole, après un huitième mois de hausse consécutif. Il a aussi évoqué "la vie chère, le mal-logement", et l'inquiétude des Français pour "leur avenir et celui de leurs enfants". Au total, il existe "une crise de confiance que nous devons impérativement endiguer", a-t-il dit. Selon lui, à la rentrée, le gouvernement s'attachera à "amplifier le mouvement amorcé ces quatre derniers mois" avec sa nomination à Matignon. La feuille de route du gouvernement, a-t-il énoncé, consiste à "réformer, réformer inlassablement", à "lutter contre les blocages" et à "avancer avec détermination, constance, persévérance"
Le Premier ministre a toutefois affirmé que "le pire serait d'envisager de faire demi-tour au milieu du chemin". "Nous perdrions tout, les réformes et les résultats à venir, nous ne changeons pas en fonction des circonstances", a-t-il dit. "Notre politique, ce sera le pacte de responsabilité, tout le pacte et encore plus loin que le pacte car c'est grâce à lui et au crédit d'impôt compétitivité-emploi" que "nous pourrons renforcer notre économie", a assuré le chef du gouvernement.
L’Allemagne adopte son premier budget sans déficits depuis 46 ans
Le Figaro du 3 juillet 2014
Nicolas Barotte
Il n’est pas question de triomphalisme mais Wolf¬gang Schäuble est fier de lui. « Nous avons atteint une étape cruciale », s’est-il félicité mercredi. Le ministre allemand des Finances a présenté mercredi le projet de budget 2015 et les perspectives pour 2018. Le prochain budget est conforme aux promesses : pour la première fois depuis 46 ans, l’Allemagne se retrouvera à l’équilibre en 2015 et compte le rester les années suivantes. Le gouvernement prévoit de ne créer aucune nouvelle dette.
L’équilibre budgétaire envoie un signal positif, a-t-il insisté. En 2015, l’Allemagne devrait donc dépenser autant qu’elle aura perçu de recettes, soit 299,5 milliards d’euros. Si tout se passe conformément aux prévisions, le budget en 2018 ¬devrait s’élever à 329,3 milliards d’euros. Le gouvernement assure ne pas avoir sacrifié les dépenses d’avenir et prévoit une augmentation des dépenses d’investissement, de recherche mais ¬aussi de formation. Les investissements dans les infrastructures de transport augmenteront par exemple de 10,8 milliards d’euros en 2015 à 11,9 milliards.
Le gouvernement allemand se garde bien de vouloir donner des leçons de gestion aux autres pays européens. Mais le budget de l’Allemagne montre qu’il n’y a y a pas besoin de « choisir » entre sérieux budgétaire et croissance, a souligné le ministre des Finances.
L’Allemagne défend son modèle économique avec force. Le gouvernement d’Angela Merkel plaide toujours pour plus de réformes structurelles. Ceux qui ont fait les réformes s’en sortent mieux, rappelle Wolfgang Schäuble. N. B. (BERLIN)
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