29/07/2014
Europe, Etats unis, la conception de l'informatique n'est pas identique !
Twitch, une plate-forme dédiée aux jeunes joueurs, Orange s'occupe des "seniors"...
Ici, c'est Bernard ! A Loisirs et Culture, 4 clients par cours ! En Bretagne, Orange détache des employés à temps partiel, quelques clients à la fois !
Twitch, c'est 43 millions de visiteurs uniques par mois... vous voyez la différence, et donc également celle de la productivité !
Google aurait racheté la plate-forme de streaming Twitch
Les Mobiles.com du 25 juillet 2014
Samir Azzemou
Twitch est la plate-forme de streaming la plus utilisée dans le monde par les joueurs pour diffuser en direct leur partie, avec 43 millions de visiteurs uniques par mois. Selon certaines fuites, la plate-forme aurait signé son rachat par YouTube pour le montant de 1 milliard de dollars.
C’est un rachat de grande envergure qui aurait été conclu par Google ces derniers jours, à en croire le portail vidéoludique américain Venturebeat qui cite des sources bien informées. Par le biais de sa filiale YouTube, le géant de Moutain View aurait mis la main sur Twitch, une plate-forme de streaming, pour le montant d’un milliard de dollars. Une somme qui montre à quel point cette plate-forme, inconnue du grand public, compte d’utilisateurs et de spectateurs. À titre de comparaison, Google avait racheté YouTube pour 1,65 milliard de dollars.
L'un des plus gros services de streaming aux Etats-Unis
Car Twitch n’est pas n’importe quel service en ligne. Il s’agit d’un service utilisé par les joueurs pour diffuser en streaming leurs cessions de jeu vidéo, depuis un PC, une Xbox ou une PlayStation. Chaque partie est visionnée par des milliers de personnes dans le monde. Le portail attire plus de 50 millions de visiteurs uniques par mois. 1,1 million d’entre eux broadcastent leurs parties. L’équivalent de 13 milliards de minutes de vidéo est visionné chaque mois. Bien sûr, cela n’a rien à voir avec le milliard d’utilisateurs de YouTube et les 6 milliards d’heures de vidéos diffusées. Mais le potentiel est suffisamment important pour que Google s’y intéresse. Car la pratique est en nette progression.
Google caresse les joueurs dans le sens du poil
Même si Google n’a pas été tendre avec les joueurs qui postent des vidéos de jeu sur YouTube (la firme est depuis revenue en arrière avec un nouveau système de partage de revenus), l’entreprise sait que le jeu vidéo est une pratique en croissance constante, que l’audience du sport électronique dépasse parfois celle du sport traditionnel et que l’arrivée de Twitch sur console Next Gen n’est pas anodine. Les revenus publicitaires potentiels sont donc très importants. Ce rachat, s’il est avéré, devrait apporter à YouTube de nouvelles opportunités de monétisation d’audience auprès d’un public de passionnés.
Pendant ce temps, les deux supposés partenaires font « comme si de rien n’était ». Twitch a publié cette semaine la troisième version de son application Android qui sert à regarder en direct les émissions et les parties. Cette dernière est dotée d’une nouvelle interface plus moderne, avec l’intégration des discussions en direct, de nouveaux profils utilisateur et du suivi des chaînes. Un design qui irait même jusqu’à rappeler YouTube sur certains points. Déjà un esprit « corporate » ?
Internet, des seniors à la rescousse
Télégramme du 28 juillet 2014
Cathy Tymen
Philippe Maurice souhaite motiver des salariés d'Orange à donner un peu de leur temps pour lutter contre la fracture numérique.. Photo C. T.
Créée en 2007 par la Fondation Orange, l'association Orange solidarité œuvre avec des associations d'intérêt général pour lutter contre la fracture numérique. Les salariés du groupe sont invités à y contribuer sur la base du volontariat.
97 % des diplômés du supérieur disposent d'un ordinateur contre seulement 51 % des non diplômés. Ces chiffres de juin 2014 prouvent que la révolution numérique ne profite pas encore à tous. Une partie de la population reste encore trop éloignée des nouvelles technologies. C'est ce constat qui a incité la Fondation Orange à créer, en 2007, l'association Orange Solidarité afin de venir en aide aux personnes exclues du monde connecté.
Des salariés à temps partiel détachés dans les assos
Cette association de type loi 1901 « poursuit deux objectifs, énonce Philippe Maurice, nommé, début juin, directeur d'Orange solidarité pour la région Bretagne-Pays-de-la-Loire. Le premier, c'est animer un réseau de bénévoles, salariés d'Orange, pour encadrer des ateliers sur le numérique. Le second, c'est accueillir des personnes en mécénat de compétences. Cela concerne les salariés en fin de carrière. Un accord groupe a été signé en 2009. Il offre la possibilité à ceux qui se trouvent à quelques années de la retraite de travailler à temps partiel, soit au sein du groupe, soit à l'extérieur. Au niveau national, 500 salariés d'Orange ont fait ce choix ». Le groupe ne s'en cache pas, il encourage ces seniors à travailler à l'extérieur. Pour deux raisons : « Les temps partiels modifient l'organisation de travail des équipes. Ce n'est pas toujours simple. C'est de la responsabilité sociale de l'entreprise de leur donner la possibilité de s'épanouir et de transmettre leurs compétences techniques et d'être au service d'associations d'intérêt général telles que la Croix-Rouge, le Secours populaire, les Restos du coeur, etc. ».
Des ateliers numériques en projet à Brest et Quimper
L'ambition d'Orange solidarité est d'animer des ateliers de sensibilisation au numérique soit dans ses locaux, comme elle le fait déjà à Nantes et Rennes, soit dans ceux des associations. Dans ces deux villes, les bénévoles d'Orange solidarité interviennent auprès de Force femme, qui accompagne des femmes de plus de 45 ans en réinsertion sociale : « On les forme à Word ou Excel, on leur apprend à faire un CV. Certaines n'ont jamais touché une souris. On peut aussi intervenir au sein d'une maison de retraite. On s'adapte au public, les ateliers sont personnalisés. L'idée est de développer ces ateliers géographiquement et d'en ouvrir dans des villes comme Brest et Quimper ». Philippe Maurice précise : « Nous voulons motiver nos salariés pour qu'ils deviennent bénévoles et qu'ils aident et soutiennent l'insertion sociale en favorisant l'accès des plus démunis au numérique. Les salariés en mécénat pourront offrir des prestations plus fortes aux associations. Ils pourront, par exemple, les aider pour l'organisation du travail des salariés et des bénévoles ou encore les aider à créer un site web. D'ici la fin de l'année, deux ou trois personnes seront formées à la réalisation de sites web ».
Contact
Les associations et salariés d'Orange intéressés par le projet peuvent contacter Philippe Maurice via philippe.maurice@orangesolidarite.com
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