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22/07/2014

Ségo, c'est du sérieux !

Le ministère de l'écologie s'attaque enfin aux mesures de prévention dans les zones à risques.

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La commune de Saint Pierre Quiberon a connu cet hiver un grand chambardement de ses défenses marines ! notamment sur la Baie de Quiberon, à Penthièvre.

Le Ministère transfère au Maire de la commune des responsabilités élargies : suivi de l'entretien des digues, pose de repères des crues, plan communaux de sauvegarde, Plans de mise en sûreté familiale, les moyens d'alerte, les consignes de sécurité...

Les travaux de consolidation, effectués avant les élections municipales, sont dérisoires et provisoires !

L'intermédiaire, la Commune, est plus proche des questions pratiques que l'Etat.


Ségolène Royal, ne plus subir, mais anticiper et s’organiser est le maître mot de la Stratégie nationale de gestion des risques d’inondation
Ministère de l'Ecologie du 11 juillet 2014

La ministre a présenté le 10 juillet 2014, la Stratégie nationale de gestion des risques d’inondation, dont l’un des objectifs majeurs est de rendre les territoires moins vulnérables. En France, 1 habitant sur 4 et 1 emploi sur 3 sont exposés à ce risque.

La France est particulièrement exposée aux risques naturels d’inondation : la tempête Xynthia, dans la nuit du 27 au 28 février 2010, et les inondations du Var du printemps 2010, la succession d’intempéries et d’inondations au printemps 2013 et au début de l’année 2014, ainsi que les événements de vendredi 4 juillet 2014 dans les Pyrénées l’ont dramatiquement rappelé. Pouvant mettre en péril du jour au lendemain l’économie de tout un territoire, ces risques d’inondation sont en constante augmentation.

Face à ce constat, et sous l’impulsion de la directive européenne sur les inondations, la France a mobilisé d’importants moyens humains, techniques et financiers pour renforcer sa politique de gestion des risques d’inondation en élaborant une Stratégie nationale.

La nouvelle stratégie nationale : ce qui change

Jusqu’à présent, le risque d’inondation était davantage pris en compte en cas de crises qu’en prévention de celles-ci. Pour la première fois, la France se dote d’une stratégie qui impose une approche proactive en matière de prévention des inondations sur l’ensemble des territoires à risques : l’ambition de cette politique est de porter une attention particulière aux secteurs les plus exposés (territoires à risque important d’inondation (TRI)) mais également aux secteurs épargnés par les inondations ces dernières décennies.

Les grands objectifs de la stratégie nationale

Augmenter la sécurité des populations
• S’assurer que les digues sont correctement entretenues en confiant leur gestion aux communes ou aux établissements de coopération intercommunale à fiscalité propre

• Lier les interventions financières de l’Etat (fonds Barnier) dans le cadre de programmes d’actions de prévention des inondations portés par les collectivités à la pose de repères de crues, à l’élaboration des plans communaux de sauvegarde et à la réalisation d’exercices réguliers par les maires.
• Développer les plans de mise en sûreté familiale (qui permettent aux familles situées en zone à risques de connaitre les risques auxquels ils sont confrontés, les moyens d’alerte, les consignes de sécurité, les lieux de mise à l’abri), ainsi que pour chaque famille un kit d’urgence (autonomie 72 heures), les plans particuliers de mise en sûreté (PPMS) pour les établissements vulnérables : établissements scolaires (écoles, collèges lycées, universités) mais aussi sanitaires (hôpitaux, EPHAD..)
Réduire le coût des dommages
• Ateliers nationaux aménagement-risques pour faire émerger dans des territoires témoins (St Pierre des Corps dans la banlieue de Tours, la vallée de l’Oise, la vallée de l’Argens dans le Var, la vallée de la Fensch en Lorraine) des solutions d’urbanisme et d’architecture très opérationnelles pour mieux intégrer le risque dans une logique d’aménagement durable
• Élaboration d’un référentiel de vulnérabilité pour apprécier d’une part la fragilité des territoires face au risque inondation, d’autre part, proposer des solutions très concrètes pour réduire cette vulnérabilité et ainsi mieux vivre dans les zones exposées (parties habitées au dessus des niveaux d’eau de référence, desserte hors d’eau, réseaux étanches, etc.).
• Ouverture du portail internet Géorisques qui regroupe pour la première fois près de 130 indicateurs géolocalisés sur les risques et notamment les inondations avec des cartes et des photographies aériennes et permettra notamment, avec la rubrique « Ma maison/mes risques » à chacun de voir la situation de sa maison au regard du risque.
Raccourcir le délai de retour à la normale des territoires sinistrés
• Développer les plans de continuité d’activité dans les entreprises ; les plans particuliers de mise en sûreté (PPMS) adaptés au patrimoine et aux biens culturels (musées, bibliothèques, archives, etc. )
• Réunir en novembre prochain de tous les opérateurs de réseau franciliens pour accélérer leur mobilisation à la préparation d’une crue centennale en Ile-de-France.
En chiffres

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