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22/07/2014

Algues vertes sur la presqu'île ?

A un degré moindre, la pollution des eaux pluviales sur la presqu'île est "inquiétante" !

Algues vertes, un problème non résolu.jpg

Tout promeneur averti, du Petit Rohu à Port Haliguen, peut se rendre compte de la pollution des rivages de la presqu'île, par zones... encore dispersées !

Contrairement aux autres côtes bretonnes, la pollution n'est pas d'origine agricole (sauf au fond de la Baie des Anges...). Est en cause la qualité des eaux pluviales, contaminées, notamment pendant la saison d'été, par les rejets de systèmes d'épuration d'installations privées. Madame G avait mis en avant les déjections des canards de Kerbourgnec (les pauvres !)...

Le SPANC, en vigueur, a une action insuffisante, pour corriger cette pollution inadmissible. Il suffirait pourtant de remonter de la plage, vers les habitations sur le bassin versant... Saint Julien, le vieux village, est emblématique...

L'aveuglement politique doit aujourd'hui céder la place à une action énergique des deux communes... Il est temps de fermer les installations privées d'assainissement !


Algues vertes, l'État responsable
Télégramme du 22 juillet 2014
Gwendal Hameury et Tangi Leprohon

Une responsabilité partagée : les juges ont également considéré que le propriétaire du cheval avait commis une « imprudence » en se rendant sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, « particulièrement exposée à la présence d'algues vertes ».. Photo archives Claude Prigent

La justice a retenu la responsabilité de l'État dans la mort d'un cheval sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, en juillet 2009. Pour la cour administrative d'appel de Nantes, l'animal est mort après avoir été intoxiqué par l'hydrogène sulfuré dégagé par les algues vertes en décomposition présentes à cet endroit.
La mort d'un cheval sur la plage de Saint-Michel-en-Grève (22), le 28 juillet 2009, et le sauvetage in extremis de son cavalier, avaient largement défrayé la chronique quand, quelques jours plus tard, la présence d'algues vertes à cet endroit avait été pointée du doigt par plusieurs associations (Eau et Rivières de Bretagne, Sauvegarde du Trégor...) pour expliquer ce fait divers. Au point même de susciter un déplacement sur place de François Fillon, alors Premier ministre. Mais, jusqu'à ce jour, le lien entre la mort de ce cheval et les algues vertes n'était pas prouvé pour la justice : le 29 juin 2012, le tribunal administratif de Rennes avait rejeté la demande d'indemnisation du cavalier, Vincent Petit, qui avait décidé de faire appel. C'est dire si l'arrêt que la cour administrative d'appel de Nantes s'apprête à rendre public fait déjà du bruit. Car, cette fois-ci, les juges de seconde instance ont retenu la responsabilité de l'État en estimant que la mort de l'animal avait « eu pour cause déterminante une intoxication par inhalation d'un gaz toxique (hydrogène sulfuré) dégagé par des algues vertes en décomposition dans la vasière », dans laquelle le cavalier et sa monture s'étaient enlisés.

Responsabilité... partagée
Ce lien de causalité établi, le communiqué de presse rédigé, hier, par la juridiction va plus loin. Il précise aussi que « la prolifération des algues vertes » est due aux « carences » de l'État « à mettre en œuvre de manière suffisamment efficace les règles nationales et européennes » sur la protection des eaux « contre les pollutions d'origine agricoles (...), cause principale des marées vertes ». Autrement dit, l'État a une part de responsabilité dans la mort du cheval. Une responsabilité partagée toutefois car les magistrats nantais considèrent aussi que le propriétaire du cheval a commis « une imprudence » en se rendant sur cette plage de Saint-Michel-en-Grève, « particulièrement exposée à la présence d'algues vertes ». « C'est un point que nous contestions mais c'est ce qu'a jugé la cour », a déclaré Corinne Lepage, l'avocate de Vincent Petit. Jointe hier par téléphone, elle précisait que son client ne serait donc « pas totalement indemnisé de son préjudice » : il percevra 2.200 € de dommage et intérêts et 2.000 € au titre de remboursement des frais de justice. « Mais cet arrêt constitue néanmoins une victoire, a poursuivi Corinne Lepage. Comme la présence des algues vertes constitue une faute de l'État, il y a une faute de l'État dans l'accident de M. Petit. C'est logique ».

« Une première »
Et l'avocate de conclure : « C'est à ma connaissance la première fois que la responsabilité de l'État est reconnue pour les conséquences sanitaires du dossier des algues vertes et pas seulement pour les conséquences environnementales. Jusque-là, l'État n'avait été condamné que pour des conséquences environnementales et pour les conséquences financières des conséquences environnementales - c'est-à-dire quand les communes ont à nettoyer les plages envahies par les algues vertes -. Jamais pour des conséquences sanitaires. C'est vraiment une première ! ».

Eau et Rivières. « Un laisser-faire historique »

Dès la décision de la cour administrative d'appel de Nantes connue, l'association Eau et Rivières de Bretagne a réagi. « L'arrêt rendu à la demande du cavalier victime d'un grave malaise et dont le cheval était mort à Saint-Michel-en-Grève, sanctionne la même incapacité de l'État à prévenir les risques sanitaires dus à la décomposition des algues vertes. Par son laisser-faire historique (...), l'État (...) a permis à la pollution par les nitrates de gangrener les côtes de la Manche et de l'Atlantique jusqu'à la Vendée, de cette nauséabonde couche d'algues vertes qui défigure le littoral ». Pour le porte-parole d'Eau et Rivières, Jean-François Piquot, « Cette nouvelle condamnation tombe à point pour rappeler à l'État sa responsabilité et son obligation de résultat : les marées vertes doivent cesser ! Elles sont incompatibles avec la protection de la santé publique, l'économie maritime et touristique, l'image de marque régionale et la préservation du cadre de vie des habitants des communes littorales ». Or, « depuis trois ans, les gouvernements de gauche comme de droite, ont, sous couvert de simplification administrative, multiplié les cadeaux au lobby de l'élevage industriel et fait reculer les réglementations qui protègent l'eau : suppression de l'interdiction d'extension des gros élevages dans les zones excédentaires, relèvement du seuil d'autorisation de 450 à 2.000 places des porcheries industrielles, rehaussement des plafonds d'épandage...

Ces décisions sont totalement incohérentes avec la protection du littoral comme avec le nécessaire respect des directives environnementales européennes ». Enfin, considère l'association, « sur le terrain, le plan d'action contre les algues vertes de 150 M€, arrêté en 2010 par le gouvernement Fillon, patine du fait de la mobilisation insuffisante des filières agricoles. Les objectifs de modifications des pratiques culturales, de restauration des zones humides, et de réduction des épandages d'azote, jugés pourtant très modestes par les scientifiques, ne seront probablement pas atteints alors que se profile l'échéance de 2015 ! Et la France, déjà condamnée à plusieurs reprises par la Cour de justice de l'Union européenne, ne répondra pas encore aux seuils d'exigences de bon état écologique des masses d'eau douces et marines fixée par la directive-cadre européenne sur l'eau (...) ».

Commentaires

Madame G s'est lourdement trompée.
Il ne s'agit pas d'innocents canards mais de coupables bernaches.
Nous le savons de source sûre car Madame L sa brillante remplaçante a demandé à ses experts compétents une analyse sur le sujet.
Boutons les bernaches hors de Kerbourgnec et mille mercis d'avance à Madame L pour cette future initiative.
On les aura!!!

Écrit par : mitsuhirato | 22/07/2014

les engrais et autres désherbants des jardins privés amenés à la cote par le réseau d'eaux pluviales sont les grands responsables de la pollution.
D'autre part les installations d'assainissement individuel bien faites ne polluent pas du tout.
Mais il y a encore des branchements sauvages d'eaux usées sur le réseau d'eau pluviale

Écrit par : jeremie | 22/07/2014

Mais encore!... Il y a aussi des effluents qui sortent de la décharge masquée du Toul Preuil entre le Stango et le Roch Priol, et qui s'écoulent dans le port Haliguen via le réseau d'eaux pluviales... Il y a de drôles de saletés qui ont été nuitamment déversées dans cette décharge dans les années 1960. Cette décharge n'est même pas répertoriée par la DRIRE. Tellement c'est suspect, cette décharge n'a pas été déclarée! Et conformément à une loi sur l'Environnement, cette décharge devrait être réouverte...

http://castero.free.fr/spip.php?article224

En attendant, les eaux de surface du secteur sont polluées.
Qu'est ce qu'il a fichu toutes ces années le "balèze" des services techniques de Quiberon?
Il y a aussi un by pass de trop plein dans le réseau d'égout au fond du vieux port... Ce by pass s'étant bouché l'an dernier, on a eu droit à une inondation massive d'eaux usées qui ont été évacuées directement à la mer: la presse n'en a pas parlé "sur ordre"! Les élections n'étant pas loin, on ne sait jamais (mais on a vu!)...

Là où ca va être "rigolo" , c'est quand ces saloperies vont stagner dans le vieux port à cause du seuil à marée que des esprits éclairés vont construire... On avait déjà les vases, maintenant on aura de la m...

Après on va s'étonner parce que Porrigo est souillé???

Pauvre Quiberon!

Il y a aussi un émissaire qui s'avance très loin en mer devant la pointe Churchill: il vient d'où celui là???

Et au Parco? que se passe t il? pourquoi la végétation semble dépérir? : qu'est ce qu'il coule donc la dedans??? Autrefois c'était très vert, maintenant les frondaisons ont des couleurs bizarres!
Ah on me dit dans l'oreillette qu'il y a un écoulement d'eaux épurées de la station d'épuration...

Moi, je pose ici la question de la compétence réelle de ceux qui avaient la charge de tout cela! Qu'ont-ils dont fichu??? Hein? je vous le demande!

Écrit par : Patrick LUCO | 22/07/2014

D'après ma cousine c'est arrivé plusieurs fois à Port Haliguen. les réseaux arrivent en faisant un coude avant la place de Port Haliguen, la plupart des hotels, restaurants immeubles etc, n'ont pas de bac à graisse alors des bouchons se forment et bloquent les eaux qui dégorgent dans le port. La saur doit purger une (ou 2 je ne m'en souviens plus) fois par an et là ça ne suffit pas. Il faudrait payer pour envoyer la pression un peu plus souvent aux endroits stratégiques et cela suffirait lui a dit un spécialiste à l'époque. Mais, Patrick, vous avez raison une grand technicien municipal et l'équipe sortante ont vraiment fait des conneries

Écrit par : jeremie | 22/07/2014

D'abord la"baie des anges" c'est à Nice, cet endroit d'ici se nomme le "Bego"...
Veuillez respecter les noms de lieux, et nos us et coutumes par la même occasion...

Écrit par : Jean Rohu | 22/07/2014

Jeremie, quand on est pieds et poings liés par la Saur à cause de petits ou gros arrangements ou services personnels on ne peut rien exiger d'elle et surtout pas de souffler dans les tuyaux!
En reconnaissance on lui a donné une délégation pour gérer le camping municipal du bois d'Amour. Flower n'est-elle pas en effet une de ses filiales?

Monsieur Luco, la pointe Churchill se trouve-t-elle bien à Carnac. Sur une carte marine (7033) il semblerait y avoir 2 émissaires.
D'où vient la mortalité des huitres?
En tous les cas, les apprentis sorciers ont créé une race d'huitres qui envahissent nos rochers. Les berniques deviennent rare, c'est vraiment un comble.
Carnac-vlle et Carnac-plage se tirent la bourre. La montée inéluctable du niveau des mers réglera le problème et les préfets n'auront pas à se mouiller.

A Quiberon, vos élus précédents et peut-être les nouveaux ne se sont pas rendus compte qu'il y avait 2 ports dans leur commune avec autant d'émissaires à y arriver.
Sauf erreur un port est au niveau de la mer et donc plus haut que Locmaria et tous les villages.
Les clapets, les pompes de relevage, les by-pass sont-ils en état?
Belz pour justifier ses travaux dans le centre a évoqué le mauvais état des drains, qu'en est-il du réseau en général.
Vous vous flattez d'avoir une station d'épuration innovante et donc au top.
Pourquoi l'émissaire de Port-Kerné a-t-il été raccourci?
Qui gére cette station?

Jean Rohu, effectivement le Bégo verdit lui aussi

Écrit par : La fouine | 23/07/2014

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