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17/07/2014

Les produits qui ont été tranchés, coupés, broyés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés, fumés, salés, réfrigérés, congelés, surgelés ou décongelés

Le "fait maison" fait saliver la France entière ! Les valeurs anciennes, moines et gardiens de phare, sont les plus sûres !

Archives nationales de Fontainebleau.jpg

Les "archives nationales" sont comme la Bibliothèque Nationale le concentré de décisions administratives stupides, la plupart du temps pour des raisons politiques.

8.000 tonnes d'archives en mouvement mettent le bâtiment, quasiment neuf, en péril...malgré l'éparpillement de ces dernières sur 3 sites en région parisienne...

Le décret "fait maison", concocté par 3 ministres successifs sent le roussi ! Le consommateur, mais aussi le cuistot, est fortement désorienté par ce nouveau label de "qualité" ! Au pays de la bonne bouffe les politiques se surpassent en imbécillités successives... Il est aujourd'hui difficile de savoir, si le "fait maison" est finalement bon...

A l'Abbaye de Kergonan on revient à des valeurs éternelles, la "lecture" ! avec en ouverture un acteur fantastique, qui a le talent de lire les écrits de Frère Luc, le martyre de Tibhirine...rien à voir avec l'opération "lire sur la plage", opération initiée par la Médiathèque de Quiberon !

Et dans le temps passé, la présentation d'un superbe métier, aujourd'hui disparu, "gardien de Phare" à Plouharnel, grâce au talent de Daniel Cariou...

Le Passé est le passé, mais le "fait maison" est notre avenir !


Archives nationales, le cahier des charges était trop lourd
Le Figaro du 27 mai 2014

Fissuré, le site de Fontainebleau est fermé depuis trois semaines. Le déplacement de 8 000 tonnes de cartons est en cause.


Claire Bommelaer Les Archives nationales de Fontainebleau.

L’information a été peu ébruitée. Depuis trois semaines, le site des Archives nationales de Fontainebleau est fermé, car il se fissure dangereusement. Les deux principaux édifices, ceux dans lesquels sont abrités des millions d’archives publiques comme les dossiers de naturalisation, les archives audiovisuelles et électroniques des ministères ou de la présidence de la République, les contentieux du Conseil d’État ou encore les dossiers de la Commission nationale de financement des comptes de campagne et des financements politiques sont affectés.

Selon le ministère de la Culture, les problèmes des bâtiments, qui datent de 1977 et 1984, seraient liés à la nappe ¬phréatique et à la présence d’argile verte dans le sol. Des sondages géotechniques ont été commandés pour évaluer l’étendue du désastre, et le coût éventuel des travaux. En attendant, des Algeco de luxe - 850 m2 - devraient être construits d’ici à juillet pour permettre aux chercheurs et aux archivistes de poursuivre leur travail. Mais la CGT-Archives, de son côté, estime que la fragilité du site vient du déménagement fait entre 2010 et 2012 : selon le syndicat, les 8 000 tonnes de cartons déplacés auraient entraîné des déséquilibres de charge.

Afin de désengorger les aires de stockage - les archives publiques croissant, chaque année, de manière mécanique -, il a été décidé, en 2004, de construire un bâtiment moderne et fonctionnel. Hélas, dans son processus de décision, l’État n’est pas allé au bout de sa logique. Au lieu de rassembler toutes les archives publiques au même endroit et de créer un grand pôle de recherches, il a cédé à diverses pressions. Bon nombre de chercheurs et d’historiens ne voulaient pas entendre parler d’une décentralisation complète des Archives à Fontainebleau. Trop lointain, disaient certains.

Administration sur trois sites
Quant à la CGT, elle ne voulait pas envisager un rassemblement tout court. Pour des raisons de pouvoir (plusieurs sites, c’est plusieurs délégués syndicaux, plusieurs élections professionnelles, etc.), elle s’est donc battue bec et ongles contre une rationalisation des Archives nationales, militant de fait pour un éparpillement des forces.

Le gouvernement de l’époque a choisi de construire un immense et nouveau centre à Pierrefitte-sur -Seine, en plus de deux autres. Pratique, desservi par les transports ¬publics, connecté, il a été inauguré en grande pompe en février 2013 et fait figure de grand projet d’État.

Aujourd’hui, cette administration est donc répartie sur trois sites - à Paris, dans le Marais, à Fontainebleau et en Seine-Saint-Denis. Les archives publiques sont désormais réunies par genre ou par période, ce qui donne lieu à d’incessants allers et retours pour les archivistes et pour tous ceux qui consultent les dossiers. Personne n’a calculé avec précision combien tout cela coûtait à la nation, en temps, ou plutôt, en perte de temps. La péripétie de Fontainebleau montre en tout cas qu’à ne pas vouloir décider à un moment donné, on injurie parfois l’avenir.

Fait maison, décret bidon
M le magazine du Monde du 10 juillet 2014
JP Gené

En voilà une idée qu'elle était bonne : distinguer les restaurants qui cuisinent chez eux des produits frais de ceux qui assemblent des plats en kit fournis par l'industrie agroalimentaire. Tout le monde était d'accord. Les organisations professionnelles, soudain stupéfaites d'apprendre que 75 % de leurs membres s'approvisionnaient chez Metro ; le premier cercle des chefs étoilés, inquiets de la dégradation de l'image de la gastronomie française et de la disparition du savoir-faire ; les consommateurs, enfin, de plus en plus soucieux de l'origine de leur assiette et n'allant plus au restaurant pour payer bonbon des plats préparés, disponibles en grandes surfaces. Les instances politiques, attentives à la demande populaire et soucieuses de la réputation du pays, ont réagi.

Tout a commencé par l'amendement Siré en octobre 2011 sous la précédente mandature. Dans un souci d'information du consommateur, ce député UMP des Pyrénées-Orientales proposait de préciser sur la carte si "les plats ont été confectionnés ou non dans l'établissement et sont à base de produits frais". Le texte est passé d'une chambre à l'autre et a fini, vidé de sa substance, dans un tiroir parlementaire à l'heure de la présidentielle.

Il a fallu l'arrivée de Benoît Hamon au ministère de l'artisanat, du commerce et du tourisme pour réactiver la machine législative autour d'une idée, le "fait maison", désormais inscrite dans la loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation.

"Un plat "fait maison" est élaboré sur place à partir de produits bruts. Des produits, déterminés par voie réglementaire, peuvent entrer dans la composition des plats "faits maison" après avoir subi une transformation de leur état brut nécessaire à leur utilisation." Autant dire que le décret d'application était attendu avec fébrilité, la loi devant entrer en vigueur dès l'été. Le fameux texte doit paraître incessamment au Journal officiel sous la signature de Carole Delga, la nouvelle secrétaire d'Etat en charge du dossier. Dans sa version quasi définitive, l'article II indique : "Peuvent entrer dans la composition d'un plat "fait maison", les produits qui ont été tranchés, coupés, broyés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés, fumés, salés, réfrigérés, congelés, surgelés ou décongelés."
""Le "Fait maison", on n' y comprend plus rien

Dans quelques jours, un nouveau label va faire son apparition sur les vitrines des restaurants, le "Fait maison". Une manière de rassurer les consommateurs en leur certifiant que les plats sont préparés sur place, cuisinés à partir de denrées brutes, fraîches ou congelées. Pourtant ce label ne fait pas l'unanimité des restaurateurs.

"PREMIER PAS POSITIF"
En découvrant ces lignes, j'ai compris que la messe était dite et que les lobbys de l'agroalimentaire avaient eu gain de cause : tous les produits bruts congelés - les branches d'épinard comme les crevettes - pourront figurer dans un plat "fait maison", qui sera dispensé de facto de mentionner sur la carte qu'il en contient. Rusé ! Une seule exception : les frites congelées ne sont pas acceptées, de peur que McDo et compagnie ne puissent vendre du "fait maison". La pâte feuilletée, les fonds de tarte, les glaces, les blancs et les jaunes d'oeuf séparés vendus au litre, les fonds de sauce blancs, bruns et fumets et la mayonnaise (pour des motifs hygiénistes) sont aussi autorisés. Cerise sur le gâteau, le restaurateur peut utiliser des produits transformés ailleurs, "dès lors que la marque du produit ou le nom du professionnel qui l'a fabriqué est expressément indiqué" ! Autrement dit, les lasagnes de bœuf Spanghero ou l'andouillette à Bobosse mentionnées comme telles peuvent figurer au menu du "fait maison".

S'il convient ici de rappeler que les produits de l'industrie agroalimentaire sont parfaitement comestibles (à quelques scandales près), il est néanmoins permis de constater que ce décret vide la loi de son esprit : permettre au client de distinguer le restaurant qui cuisine chez lui des produits frais de la masse de ceux qui offrent des plats venus d'ailleurs et sans CV. L'idée était également d'encourager les circuits courts, l'approvisionnement local et la création d'emplois, indispensables dans les établissements qui épluchent les légumes, lèvent les filets de poisson et brident les volailles. La cascade de dérogations ruine ces espoirs qu'un logo "fait maison" ne suffira pas à instaurer.

Les syndicats sont partagés sur le texte : insuffisant selon l'Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) ; "premier pas positif" selon le Synhorcat (Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs). Il sera intéressant d'évaluer le succès de ce logo qui exposera ceux qui l'affichent aux contrôles de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. On assure au ministère qu'ils seront à caractère pédagogique dans un premier temps, mais chacun sait le peu d'engouement de la profession pour ce genre de pratiques. Au final, ce texte ne satisfait ni la profession ni les partisans du vrai fait maison, et n'éclairera guère les clients. Un décret dans l'air du temps : mou.
jpgene.cook@gmail.com

Plouharnel, premier salon du livre chrétien
Télégramme du 12 juillet 2014

Le père Francesco (à gauche), libraire de l'abbaye, et le frère Tugdual, les deux chevilles ouvrières de « Lire à l'abbaye », avec l'association Savoir Breizh.. Photo Le Télégramme

Le salon du livre chrétien « Lire à l'abbaye » s'apprête à écrire le premier chapitre de son histoire. Il se déroulera du 18 au 20 juillet prochain dans le splendide écrin des jardins de l'abbaye bénédictine Sainte-Anne de Kergonan, à Plouharnel, près de Carnac.

Une abbaye bénédictine... Le cadre idéal pour cette rencontre littéraire inédite, première du genre dans l'Ouest, entre une quarantaine d'auteurs chrétiens et un public en quête de nourritures spirituelles. Lancé à l'initiative de l'association Savoir Breizh, en étroite collaboration avec l'abbaye que dirige Dom Philippe Piron, le salon « Lire à l'abbaye » bénéficie du soutien appuyé du diocèse de Vannes, des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens, de chefs d'entreprise, de l'université catholique de l'Ouest (UCO) et de collectivités locales.

Michael Lonsdale en ouverture
Le salon s'ouvrira vendredi prochain, à 20 h 30, par un concert-lecture de l'acteur chrétien Michael Lonsdale. Intitulé « Paroles d'amour à Tibhirine », il est un témoignage du drame vécu par les moines de Tibhirine : Michael Lonsdale lira des textes de frère Luc, personnage qu'il incarnait dans le film « Des hommes et des dieux », et de l'évangile selon Saint-Jean. Il sera accompagné par Nicolas Celoro, pianiste de renommée internationale, élève d'Aldo Ciccolini, Pierre Barbizet et György Cziffra. À Kergonan, l'entrée sera gratuite. Des écrans avec sonorisation seront placés à l'extérieur de l'abbatiale pour les personnes qui ne pourraient y trouver de place.

Dédicaces et tables rondes

Les dédicaces et les tables rondes commenceront le samedi 19, de 9 h 30 à 18 h 30 et se poursuivront le dimanche, de 11 h 30 à 19 h, non-stop (restauration sur place). Les genres et thèmes se veulent assez larges : essais, spiritualité, théologie, philosophie, romans, témoignages, sans oublier littérature jeunesse et BD. Mais avec un dénominateur commun, que le père Francesco, libraire de l'abbaye résume en citant Saint-Luc : « S'ils se taisent, les pierres crieront ». Les auteurs seront installés dans les jardins de l'abbaye selon un concept original : ils seront disséminés dans le parc dans un décor de bord de mer. Parmi eux : Michel Cool, ancien rédacteur en chef de l'hebdomadaire La Vie et chroniqueur au Jour du Seigneur ; Dom Jean-Charles Nault, père abbé de l'abbaye de Saint-Wandrille ; Maïte Roche, bien connue pour ses livres de littérature jeunesse ; Marc Fromager, directeur général d'Aide à l'église en détresse ; Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, qui dédicacera son livre « Le catéchisme expliqué » ou encore Michel Le Corno, ancien directeur du lycée Saint-Paul de Vannes. Durant ces deux jours, plusieurs tables rondes (éducation, dévotion populaire, chrétiens en politique, art et liturgie, économie...) permettront de débattre avec les auteurs. Un prix roman jeunesse sera décerné par un jury, composé d'étudiants de l'UCO placés sous la houlette du père Frédéric Fagot.

Exposition sur les trésors de l'abbaye
Dans le sillage de ces journées du livre chrétien, l'abbaye organise, dans le cadre de « Plouharnel en arts », une exposition sur le livre intitulée « Sept siècles d'écrits à Kergonan ». Elle permet de découvrir les trésors de la bibliothèque de l'abbaye : parchemins du XIVe siècle, incunables, reliures et enluminures, bible polyglotte, coutumier de Bretagne, cartes anciennes. Un florilège de documents rares jamais sortis de la bibliothèque de l'abbaye.

Pratique
Lire à l'abbaye, du 18 au 20 juillet en l'abbaye Sainte-Anne de Kergonan, entrée libre. Renseignements : www.lirealabbaye.fr Exposition « Sept siècles d'écrits à Kergonan » jusqu'au 24 août, tous les jours de 16 h à 19 h.

Gardiens de phare, leur quotidien en photos

Télégramme du 16 juillet 2014

L'inauguration de l'exposition, proposée dans le cadre d'Escales photos, a eu lieu samedi. Les photographies ont été puisées dans les archives du portraitiste quiberonnais Daniel Cariou. Dans les années 70, il avait accompagné « la relève des derniers gardiens du phare des Grands-Cardinaux ». Après avoir séduit les visiteurs d'Houat, l'été dernier, les photos de Daniel Cariou ornent désormais les murs du vieux bourg, dans le cadre de cette nouvelle édition du Festival du Mor Braz, « Escales photos ». Sur un parcours permettant d'apprécier les trésors du patrimoine architectural du vieux bourg, ce sont seize photographies grand format qui ouvrent une fenêtre sur un univers unique aujourd'hui disparu. « L'idée, c'était de raconter une histoire, explique Daniel Cariou. En 1972, j'avais passé une semaine avec Philippe Viard et Jean Golve, alors gardiens du phare des Grands-Cardinaux, au large d'Hoedic. J'avais fait beaucoup de photographies dans l'intimité de cette vie recluse et rythmée par les allumages et les extinctions du feu. Il se passait en fait toujours quelque chose. Ces images sont, pour moi, les souvenirs d'une semaine extraordinaire ».

Des trésors longtemps restés dans des cartons

Les photographies sont longtemps restées dans des cartons. C'est Xavier Dubois, également photographe, qui est tombé sur ces trésors en fouinant : « J'ai trouvé une des photos, explique ce dernier. Très intéressé, je lui ai demandé s'il en avait d'autres. À ma grande surprise, il m'en a sorti plus de 200 ! ». Chaque photographie est accompagnée d'un texte de Louis Cozan, ancien gardien de phare devenu écrivain. Les mots sont touchants et emportent les visiteurs encore un peu plus près de la vie telle qu'elle a existé au phare.

Pratique
Circuit de visite à disposition à l'office de tourisme.

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