14/07/2014
Qualiparc ? oui, recherche de nouveaux entrepreneurs, oui, oui !
La Zone d'activité de Kergroix, délaissée pendant 12 ans dans un état pitoyable, a connu les conséquences de plusieurs dépôts de bilan !
La zone souffre de plusieurs maux et de l'incompétence des anciens élus, professeur de gymnastique et secrétaire à l'ENV...
Le réseau routier est inexistant, le raccord à la route départementale absent, le passage des 38 tonnes, quasiment impossible ! de quoi faire périr toute entreprise, qui souhaiterait développer une activité.
Même constat pour les télécommunications, qui sont d'un niveau "agricole", l'internet étant celui de l'ADSL d'Orange, sans même un NRA accélérateur comme à Penthièvre.
La zone est truffée de garages et parkings, selon les permis de construire accordés par l'ancienne municipalité...
Le bâtiment municipal est lui-même orné d'un mobil-home, dont l'âge dépasse certainement l'âge du capitaine !
Les zones "humides" ne sont pas traitées, alors qu'une extension possible est abandonnée par les anciens élus en zone militaire, offerte au Conservatoire du Littoral, qui n'en a rien à foutre (sur le plan industriel)...
Bref un "héritage" lamentable, qui ferait fuir tout candidat à l'installation...
Faut-il continuer ici (avec des travaux considérables, routiers et d'infrastructure) ou installer une nouvelle zone sur le camp de camping de Penthièvre, qui travaille un mois par an ( 3 hectares, mieux placés que Kergroix) ou à la place de l'ENVSN (7 hectares pour un projet, type Sophia Antipolis) ?
Pour rechercher de "nouveaux entrepreneurs", le rapprochement avec le département du Morbihan est impératif : clusters, VIPE, pépinière d'entreprises. Ne surtout pas à chercher à investir dans l'agro-alimentaire, qui est à l'agonie (Tilly Sabco par exemple)...
Eléments d'attraction de Saint Pierre : le calme, l'espace et une proposition de coût d'installation faible... à terme une infrastructure de communication du 21ème siècle, une Mairie attentive et une main d'œuvre disponible !
Recherche donc labos de recherche et industries de pointe ! Les artisans locaux ne sont pas taillés pour la "course" !
Tilly-Sabco, ça ne tient plus qu'à un fil
Télégramme du 14 juillet 2014
Pas de travail cette semaine, un jour et demi de production fin juillet, plus rien à partir d'août... L'avenir s'assombrit encore plus chez Tilly-Sabco, où un appel à la mobilisation est lancé pour demain. Dans une atmosphère tendue.
« C'est un appel à une mobilisation élargie de la part des éleveurs et des salariés de Tilly-Sabco », lance Corinne Nicole, déléguée CGT. « Il faut qu'il y ait du monde pour soutenir la filière avicole. Il y a urgence ! ». Le cri d'alarme avait déjà retenti jeudi à Saint-Brieuc puis Guingamp (22). Pendant que le cortège défilait, le préfet de région Patrick Strzoda avait reçu en urgence une délégation d'éleveurs puis de syndicats.
Besoin de 800.000 € par mois
Danielle Menguy, secrétaire CGT au comité d'entreprise, explique : « Lors de la réunion, le préfet a expliqué que pour continuer d'abattre 450.000 poulets par semaine, ce qui représente deux jours de travail d'abattage hebdomadaire, l'entreprise avait besoin de 800.000 € par mois. Mais que pour l'État cette situation n'est plus tenable ». Nutrea, filiale de la coopérative Triskalia, unique fournisseur de poulets de l'entreprise, a récemment annoncé que sans une garantie de paiement, elle ne fournira plus de volailles à l'abattoir Tilly-Sabco, situé à Guerlesquin. La pression est encore montée d'un cran aussi bien sur les éleveurs que sur les salariés. Cette semaine, l'abattoir ne tournera pas. Les deux semaines suivantes, un jour et demi de travail est programmé et aucune activité n'est prévue à partir d'août. Et du côté des éleveurs, c'est l'attente. Les poulaillers sont vides.
« Ce ne sera pas un défilé de drapeaux... »
L'appel est lancé pour une mobilisation massive demain. « On se donne rendez-vous sur le parking de l'abattoir. Après, nous irons vers une destination que je ne connais pas. Mais ce ne sera pas un défilé de drapeaux... », prévient Corinne Nicole. Si l'appel à la mobilisation est unanime, les revendications varient. Certains espèrent de nouvelles aides publiques pour palier l'urgence, alors que l'État, la Région Bretagne et la CCI de Morlaix ont déjà soutenu l'entreprise à hauteur de 3,5 M€ lors de sa mise en fiducie de gestion. D'autres, sans vraiment y croire, parient sur un nouvel investisseur et sur la conquête de nouveaux marchés.
Réunion en préfecture mercredi
Mais pour tous, l'avenir s'annonce bien sombre. « Le couperet se rapproche de plus en plus de nos têtes », commente Corinne Nicole. Lors d'une réunion le 4 juin dernier, l'État avait évoqué des contacts avec des potentiels investisseurs. Seulement, pour les 335 salariés de l'entreprise et les éleveurs de la filière, le point de non-retour semble s'approcher. Demain, ils témoigneront de leur détermination dans une atmosphère qui s'annonce tendue, avant une réunion prévue à Rennes, à la préfecture, mercredi. Car, si le mot n'est pas lâché, il semble que sans autre solution, le dépôt de bilan tombera avant la fin de l'été. Et, pas sûr, que cette fois-ci, l'État ait encore les moyens de permettre de prolonger la survie.
Les élus de Saint Pierre ont invité les artisans locaux
Ouest France du 14 juillet 2014
Mardi soir, la municipalité a réuni les artisans locaux et les professions libérales, au restaurant municipal. Une vingtaine de personnes ont répondu présent à à l'invitation du maire et de ses adjoints.
« L'objet de cette rencontre est l'étude que nous menons étroitement avec Bernard Lapeyrere, un de nos conseillers pour connaître mieux les acteurs économiques de la commune et de pouvoir répondre à vos attentes », a expliqué le maire. Trois types d'entreprises sont actuellement recensés, l'entreprise individuelle, celle qui emploie deux à trois personnes et celle de plus de cinq employés.
Lors de cette réunion, le maire a expliqué que la création d'AQTA (Auray-Quiberon Terre Atlantique), permettait à Saint-Pierre de sortir de la dénomination de commune isolée. « AQTA mutualise les moyens, nous envisagerons en son sein de développer les zones artisanales. Pour se faire, nous avons pour projet d'inscrire la zone de Kergroix, dans la démarche d'amélioration des zones d'activités, Qualiparc », annonce Laurence Le Duvehat.
Qualiparc propose aux maîtres-d'oeuvres des outils méthodologiques et des aides financières aux différentes étapes du projet (études, travaux, animations et gestion). « Il s'agit de rendre l'approche de la zone plus homogène. Nous voulons permettre aux artisans d'ici, de rester, et de travailler de concert. Un constat est fait, il faut optimiser l'espace, facilité les liens avec les propriétaires, pour répondre à une demande locale et récréer de l'harmonie », formule le maire.
« Déjà, les trois totems d'indication des entreprises, sur la voirie de la commune, vont être réactualisés, certains ne figurent pas, d'autre n'existent plus », termine Françoise Duperret, adjointe au maire.
Artisans, améliorer la zone d'activités de Kergroix
Télégramme du 14 juillet 2014
Mardi, la municipalité avait convié les artisans locaux. Des entretiens avec chaque professionnel ont déjà commencé et vont se poursuivre jusqu'en septembre. La réunion a permis d'évoquer la volonté d'inscrire la zone artisanale de Kergroix dans la démarche Bretagne Qualiparc. « Les zones sont maintenant de la compétence d'Aqta (Auray Quiberon Terre Atlantique, NDLR), a expliqué le maire, Laurence Le Duvéhat. Cette démarche a pour but de renforcer l'attractivité de notre commune. Elle englobe des composantes économiques, environnementales, et sociales du développement durable ».
Commentaires
1) Tu nous as dit maintes fois que le camping de Penthièvre était une zone inondable; comment peux-tu envisager d'en faire une zone industrielle?
2) Créer un Sophia Antipolis à Saint-Pierre? Quand la presqu'île aura l'attrait de Nice et de la Côte d'Azur avec un aéroport international à proximité, on en reparlera peut-être!
Écrit par : JPD | 14/07/2014
yaka....yaka....yaka....ma mémé disait avec des si on pourrait mettre Paris en bouteille, avec des yakas les vraikons pourraient mettre St Pierre en bouteille
Écrit par : jeremie | 14/07/2014
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