Les Secrets de Saint Pierre

Geneviève Marchand répond à Laurence Le Duvéhat
Ouest France du 27 juin 2014

Suite à l'entretien du maire Laurence Le Duvéhat paru jeudi dans nos colonnes, Geneviève Marchand, l'ancien maire, a souhaité réagir : « Ayant choisi de ne pas représenter ma candidature au suffrage des électeurs aux dernières élections municipales, j'assume avec sérénité mon nouveau statut. S'il n'est pas dans mes projets de revenir sur la scène publique saint-pierroise, aucun élu quel qu'il soit ne m'empêchera de m'exprimer en tant que citoyenne. C'est ce que j'ai fait concernant le nouveau logo de la commune. Et contrairement à ce qu'affirme Mme le Maire, un certain nombre d'administrés ont été interpellés par le choix qui a été fait. Si un logo n'est pas un sujet primordial pour une gestion municipale, il doit être représentatif d'un consensus, dans le respect de la démocratie, ce que j'estime ne pas être le cas. »

Réfléchir à l'avenir de la presqu'île
Ouest France du 30 juin 2014

Entretien

Avec Marc Espa, président du conseil de réflexion et de développement de la presqu'île.

Quel est le rôle de ce conseil ?
Le conseil existe depuis 18 mois, avec 12 membres. Nous sommes tous issus de la société civile. On ne fait pas de politique. Mais nous voulons attirer l'attention des pouvoirs publics sur des sujets qui semblent primordiaux, quand on parle de l'avenir de la presqu'île.

Quels sont les sujets primordiaux ?
L'avenir de la ligne ferroviaire est un sujet majeur. Il faut encourager les transports collectifs. Il faut trouver aussi des moyens pour stopper le vieillissement de nos populations et favoriser le logement des jeunes ménages.
Cette année, 125 ménages avec au moins un enfant ont quitté la presqu'île. Sur 2 600 emplois sur la presqu'île, 1 100 demeurent à l'extérieur.

Avez-vous eu des réponses ?
Dès la rentrée, nous demanderons des rendez-vous aux élus et au président d'Aqta. La liste de nos sujets de réflexion ne s'arrête pas là. Nous attirons l'attention sur l'offre de santé. La puissance publique doit s'impliquer et favoriser des partenariats forts et efficaces pour attirer les professionnels de santé.

Vous parlez aussi de la fusion des communes ?
Oui, c'est dans l'air du temps, et plutôt que de se faire imposer dans la douleur ces fusions, il faut anticiper. Par exemple, en favorisant les groupements de commandes et la fusion des offices de tourisme. Dans la révision des PLU, il convient de trouver des cohérences d'aménagement et de logement.
Nous devons favoriser le regroupement des structures associatives, culturelles et sportives. Ces actions de rapprochement doivent être au coeur des objectifs pour les municipales de 2020.
Contact : presquibavenir.fr ; marcespa@presquibavenir.fr