01/07/2014
La diminution des cadres "actifs" condamne à terme le régime de retraite des cadres !
Depuis la Libération, le régime "par répartition" est encensé ! Le "baby Boom" creuse le trou des finances !
Pour un cadre, actuellement à la retraite, les perspectives du système sont inquiétantes ! 2018, fin des réserves financières accumulées ! La répartition oblige à réduire les retraites versées de 11 à 18%...
La gestion "commune" des retraites, en général", est une véritable catastrophe pour ceux qui ont cotisé toute leur vie à des taux élevés. Comme le conseille une banque, il vaut mieux investir dans l'immobilier de rente, plutôt que de confier ses cotisations à des organismes mal gérés.
Par rapport aux fonds de pension américains, le retraité actuel voit se figer pour une année le montant de sa retraite ! Avec une inflation, qui est d'au moins 5% au tarif non officiel... Ce qui veut dire en 20 ans une baisse de moitié des retraites versées !
Il est grand temps aujourd'hui de modifier nos régimes de retraite !
Les retraites complémentaires bientôt à sec
Le Figaro du 28 juin 2014
D'après de nouvelles projections, le régime des cadres aura épuisé ses réserves en 2018. De nouvelles mesures d'urgence s'imposent.
Gare à l'assèchement accéléré. Les régimes de retraite complémentaire des salariés et des cadres voient leurs réserves fondre à vue d'œil, ont constaté vendredi syndicats et patronat qui en ont la gestion. Le régime des cadres, l'Agirc, est le plus mal en point. Son déficit de 3,2 milliards d'euros en 2013 devrait se creuser à 5 milliards en 2018. De quoi avoir pompé toutes ses réserves financières à cette date. En ce qui concerne le régime complémentaire des salariés, l'Arrco - auquel les cadres cotisent également - la situation est grave, mais moins urgente. Le déficit frôle les 3 milliards actuellement, mais le régime ne devrait assécher ses réserves qu'en 2027, avec un trou trois fois plus important qu'aujourd'hui, avoisinant les 9 milliards d'euros.
Deux ans à peine après qu'aient été prises des mesures de redressement financier - semi-gel des pensions et hausse des cotisations jusqu'en 2015 inclus - l'Agirc et l'Arrco ne sont toujours pas tirés d'affaire. La crise a plombé les recettes des régimes, et le vieillissement de la population achève de déséquilibrer le système. Surtout, la réforme Touraine des retraites, sur laquelle comptaient beaucoup les partenaires sociaux pour redresser la barre, ne les a aidés en rien, faute d'avoir relevé l'âge de départ à la retraite. Pire, cette loi entraîne au contraire 200 millions d'euros de dépenses supplémentaires par an pour l'Agirc-Arrco. Les mesures de rééquilibrage qu'elle contient, à savoir l'allongement très progressif de la durée de cotisation à partir de 2020, ne compenseront ces charges supplémentaires qu'après 2025.
«Il faut d'urgence chercher une solution: on ne pourra pas à l'avenir redistribuer de l'argent que nous n'aurons pas», réagit Jean-Louis Deroussen, administrateur CFTC de l'Agirc-Arrco. Et pour cause: les caisses de retraite n'ont pas le droit d'emprunter pour éponger leurs pertes. Cette particularité les force, une fois les caisses vides, à la plus stricte vertu financière et les obligera donc, dans un avenir proche, à prendre des mesures radicales. L'effort à réaliser d'ici à 2030 reviendrait à baisser de 10 à 14% les pensions versées pour maintenir le système à flot.
Boite à outils
Pour éviter d'en arriver là, les partenaires sociaux ressortiront après l'été leur boîte à outils. Ils pensent d'abord très fort à fusionner l'Arrco, dont les caisses sont encore fournies, et l'Agirc, exsangue. Cela leur permettrait de tenir jusqu'en 2025. «Il faut pérenniser les retraites complémentaires, quel que soit le statut des salariés», plaide en ce sens Philippe Pihet, de FO. Tout le monde n'est pas de cet avis. «Ce n'est pas en additionnant deux déficits qu'on créera un excédent», répond un autre responsable syndical. Le patronat envisage de demander un abattement, temporaire, des pensions des retraités qui font valoir leurs droits avant 65 ans.
Autre solution, qui pénaliserait les actuels salariés: cotiser autant aujourd'hui pour recevoir moins de pension de retraite demain. Cette mesure revient, à terme, à creuser le fossé entre le dernier salaire perçu et la pension de retraite versée. Or les pensions des cadres ne représentent déjà plus que 55% de leur dernier traitement. Quant à augmenter les cotisations, ce n'est guère possible. À l'occasion des décrets d'application de la réforme des retraites, le gouvernement a confisqué cet outil en encadrant le taux maximal de cotisation retraite à 28% du salaire brut. Ce seuil, suivant le périmètre retenu, sera atteint dès 2017 avec la hausse des cotisations salariales et patronales prévues dans la réforme Touraine.
Menaces sur les retraites des cadres
Les Echos du 30 juin 2014
Leïla de Comarmond
Si rien n'est fait, en 2019 les retraites complémentaires des cadres baisseront de 11 %.
L'avenir des retraites complémentaires des salariés du privé s'annonçait sombre. Les nouvelles projections financières présentées vendredi pour le régime Arrco, qui couvre tous les salariés du privé, et celui de l'Agirc, qui le chapeaute pour les cadres, ne l'ont pas éclairci. Elles ont même avancé de quelques mois les échéances fatidiques.
Selon une source syndicale, si aucune mesure n'est prise, le scénario médian présenté aux partenaires sociaux prévoit que les déficits successifs de l'Agirc auront épuisé ses réserves - 9 milliards d'euros à fin 2013 - en 2018. Quant à l'Arrco, ses 55,4 milliards de réserve auront fondu en 2027. C'est ce scénario que les partenaires sociaux ont décidé de prendre en référence pour leurs discussions à venir. Il se fonde sur un taux de chômage revenu à 7 % en 2030, et non en 2035 comme le scénario le plus noir, alors que le scénario « rose », présenté aussi vendredi, supposerait un taux de chômage ramené à 4 % en 2035.
Commentaires
Encore une porte ouverte enfoncée. Mais as tu une vraie solution ?
tu préfères peut-être les retraites basées sur des fonds de placements qui par leur influence spéculative ont détournés la bourse de sa destination première, l'aide aux entreprises.
De plus ce genre de retraite est à la merci d'un Madoff. Alors la répartition est necessaire mais avec une retraite prise plus tard puisque nous vivons plus longtemps et en meilleure santé. Mais dis donc, tu l'as prise bien tôt ta retraite !!!
Écrit par : jeremie | 01/07/2014
J'ai commencé à travailler à 19 ans !
Écrit par : jeanbart | 01/07/2014
et alors ...... si tu avais été le grand chef d'entreprise que tu prétends tu aurais travaillé aussi longtemps qu'ils le font.
Écrit par : jeremie | 02/07/2014
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