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15/05/2014

Traditions ?

La "transmission" difficile d'un patrimoine "local" vers les nouvelles générations...

Sainte Anne de kergonan, exposition de livres anciens.jpg

L'oubli, dont le sujet est moderne (le droit à l'oubli !), est un phénomène en grande accélération, sous la pression des évolutions rapides de nos habitudes de vie : transport automobile au lieu de la marche à pied, télévision et accès informatique au Monde entier, communications tous azimuts sans relâche...

Le livre "ancien" devient ainsi un élément historique d'une civilisation, où le contenu est plus important que le contenant. Les traditions locales disparaissent, sous le rouleau compresseur de l'éducation uniformisée et de la transformation des aires administratives en grand changement.

Le "dernier refuge" est-il dans une abbaye bénédictine ?


Abbaye de Kergonan, les trésors de Sainte-Anne
Télégramme du 14 mai 2014

Mardi matin, la directrice de l'office de tourisme, aidée de quelques bénévoles, était à l'abbaye Sainte-Anne-de-Kergonan. Mardi matin, la directrice de l'office de tourisme, aidée de quelques bénévoles, était à l'abbaye Sainte-Anne de Kergonan pour préparer l'exposition de livres qui sera organisée dans le cadre de la 7eédition de « Plouharnel en art ». Les trésors de l'abbaye vont en effet se dévoiler. Ce sont sept siècles d'écrits à Kergonan qui vont être présentés du 7 juillet au 24 août. Pour la première fois de son histoire, les trésors de la bibliothèque vont être sortis pendant ces sept semaines et exposé au grand public dans la salle Saint-Benoît. « Il nous a fallu trouver des armoires de présentation, explique Madeleine Juberay. Nous les avons trouvés à Sainte-Anne-d'Auray, mais il nous faut les repeindre, les aménager pour que le décor soit à la hauteur de l'événement ».

Près de 50 pièces à admirer

À l'abbaye, pour le moment, c'est donc les pinceaux qui sont de sortie en attendant de pouvoir admirer près de 50 pièces parmi lesquelles des parchemins du XIVe, des incunables, reliures et enluminures, bible polyglotte, coutumier de Bretagne, cartes anciennes et documents hagiographiques rares et anciens qui font la richesse des collections de Sainte-Anne de Kergonan. « Cette exposition se tiendra alors que l'événement intitulé Lire à l'abbaye proposera également un programme important les 18, 19 et 20 juillet, ajoute la directrice. Ce sera une rencontre entre écrivains de foi et de culture chrétienne et un public, local et touristique, demandeur de nourritures spirituelles et culturelles ».

Ti Douar Alré, les adieux programmés d'André Arhuero
Télégramme du 14 mai 2014

André Arhuero, après 10 ans à la tête de Ti Douar Alré..

Lundi soir, à Carnac, s'est tenue l'assemblée générale de l'association Ti Douar Alré. La dernière à laquelle assistait André Arhuero. Le président fondateur (en 2005) passera la main à l'issue de la dixième édition d'« Un automne autrement », le 16 novembre prochain.


Que gardez-vous de cette aventure de 10 ans ?
Tout d'abord, le chemin parcouru pour la conservation et la diffusion de la culture bretonne sur le pays d'Auray, surtout et principalement hors de la saison touristique... Ce qui est un peu devenu notre marque de fabrique. Il y a aussi 10 ans des Mardis de la Dañs à Brec'h, véritable courroie de transmission du premier festival « Un automne autrement ». Je retiens aussi une volonté politique affichée, une solidarité de tous les élus au sein du Syndicat mixte du pays d'Auray, des milliers de bénévoles mobilisés... c'est tout un ensemble qui a conduit à la création de Maison de pays « Ti Douar Alre ».

L'association est-elle devenue incontournable pour faire vivre la culture bretonne sur le pays d'Auray ?

La culture bretonne est bien vivante en pays d'Auray, et l'adhésion à Ti Douar Alre, avec plus de 60 associations et près de 100 adhérents individuels, témoigne de ce maillage culturel qui trouve un point d'ancrage dans chacune des 28 communes. Ainsi, ensemble, nous avons pu programmer de nombreux rendez-vous sur lequel on peut avancer 30.000 visiteurs. Il faut aussi évoquer les journées de la langue bretonne où 600 enfants des filières bilingues ont été réunis, des concerts, le Mois du film documentaire, la « Fête de la Bretagne - Gouel Breizh », des expositions, les stages, le concours photos... et bien d'autres choses.

Quels sont les projets que vous aimeriez voir aboutir avant de passer la main ?
Je souhaite m'assurer que la nouvelle grande intercommunalité Auray Quiberon Terre Atlantique prendra bien en compte la compétence culturelle, afin que Ti Douar Alre soit reconnue avec l'inscription dans le temps d'un budget dédié. Les enjeux futurs seront aussi de trouver de nouveaux fonds propres pour consolider la trésorerie. Il faudra certainement nous positionner dans le cadre du temps d'activité périscolaire (tap). Mais le dossier d'envergure sera de disposer de locaux fonctionnels. Toutes les communes du pays d'Auray ont été sollicitées. Cette maison aura pour objectifs la conservation, la valorisation et la diffusion de la culture bretonne.

Vous passerez la main à la fin de l'année... pour quitter l'association ?

Non, mais je souhaite m'engager dans un nouveau projet d'animation du territoire de Camors à Quiberon, en apothéose de la fête de la Bretagne 2015... ou 2017. Un projet dont le nom pourrait être Trans'AQTA, Trans'Alré ou Alré'dadeg. Cela reste à choisir.

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