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13/05/2014

Artisanat, commerce, la rentabilité en question...

Dans une conjoncture variable, l'activité artisanale est à la recherche d'une rentabilité meilleure !

Dominique Cartron, pâtissier chocolatier.jpg

Aujourd'hui, en dehors des zones saisonnières, comme en presqu'île, les artisans, dont la durée du travail est souvent supérieure à la moyenne nationale, souhaitent un revenu plus élevé.

Les facteurs extérieurs de commercialité, comme la circulation automobile sont "importants". les Centre-ville sont encombrés. A l'image de la grande distribution, certains recherchent l'implantation en périphérie (telle la Biscuiterie des Menhirs) avec un succès mitigé. Les équipes municipales doivent être très vigilantes (surtout quand elles sont nouvelles !) sur les choix de circulation. A Saint Pierre Quiberon, l'ancienne équipe s'est ainsi heurté aux réalités des habitudes et au fonctionnement d'une circulation, peu rationnelle, mais efficace ! Deux années de lutte des commerçants ont permis de rétablir une situation compromise...

Devant les charges, qui explosent, l'effet de taille est important. Les artisans, qui arrivent à garder une haute qualité de fabrication, doivent étendre leur surface commerciale, et perdre ainsi le contrôle direct de la relation avec les clients... une équation difficile à résoudre et un équilibre subtil à garder entre qualité et volume !

Salon du végétal devant les remparts de Vannes.jpg

Les grands évènements (Salon du Végétal devant les remparts de Vannes) permettent de se faire connaître, surtout lorsque la qualité est au rendez-vous ! mais le créneau commercial est souvent trop court pour vraiment investir, surtout samedi et dimanche...

Le choix du commerce "urbain" est un choix de société ! Le "péri-urbain" menace fortement cette façon de vivre !


Cartron, le pâtissier voit l'avenir en grand
Télégramme du 13 mai 2014


Cartron met les bouchées doubles. L'enseigne va déménager son atelier de fabrication de Saint-Léonard au Prat, avec, au passage, la création d'un magasin de 250 m². Un investissement de 850.000 € avec une perspective de hausse de chiffre d'affaires de 30 %, d'ici trois ans.

Depuis 1967, date de la création du premier magasin Cartron à Vannes, l'enseigne n'a cessé de se développer (lire par ailleurs). Aujourd'hui dirigée par Dominique et François Cartron, elle s'apprête à franchir un nouveau palier. La PME va bientôt déménager son atelier de fabrication, actuellement installé sur le rond-point de Saint-Léonard, à Theix, pour s'installer dans les anciens locaux de la société Bertho-Lamour, sur la zone du Prat, à Vannes. Pourquoi déménager ? « Depuis 1996, on est à Saint-Léonard dans un atelier de 800 m², où travaillent 20 salariés. On avait besoin de plus de place pour la fabrication et le stockage : il fallait 300 m² supplémentaires, soit un gain de surface de 30 à 40 % », explique Dominique Cartron qui s'occupe de toute la partie commercialisation, tandis que François gère toute la partie production. Le déménagement a été préféré à l'agrandissement sur place, et le dossier a été vite ficelé avec le concours de la mairie de Vannes et des services de Vannes Agglo.

Un magasin de 250 m²

Du bâtiment Bertho-Lamour, ils ne garderont que la coque. Tout sera refait à l'intérieur, du sol au plafond. Soit un chantier de restructuration de 850.000 € pour redistribuer ces locaux de 1.250 m² selon leurs besoins. Un magasin de 250 m² sera créé en façade : une boulangerie-pâtisserie-chocolaterie-salon de thé avec également des produits régionaux. Trois ateliers de fabrication seront aménagés et surtout visibles du magasin : l'atelier boulangerie, l'atelier pâtisserie et l'atelier chocolaterie. François et Dominique Cartron ont décidé de jouer la carte de la transparence : le client voit tout ! Un grand changement par rapport à la phase actuelle où l'on ne voit rien de la fabrication. Les locaux abriteront également un atelier glaces et un atelier traiteur pour la fabrication des petits fours salés, canapés et autres quiches... Outre les bureaux, il y aura aussi une zone de stockage, nettement plus importante. Un investissement qui permet à Cartron de se projeter sur les dix ou 20 prochaines années ! L'objectif sur trois ans est d'augmenter le chiffre d'affaires de 30 % et d'embaucher cinq personnes : trois en magasin et deux à la fabrication.

Dans les nouveaux locaux fin septembre

Les travaux ont déjà commencé et les locaux seront livrés dans le courant de l'été. Le déménagement de Saint-Léonard au Prat est prévu fin septembre. « Il faudra fermer deux ou trois jours, dit Dominique Cartron. Nos boulangers-pâtissiers-chocolatiers attendent avec impatience leur nouveau jouet ». Une partie des machines sera transférée, mais de nouvelles seront installées. « Tout en gardant nos méthodes de fabrication traditionnelles », assure-t-il. Qui prendra la place de Cartron à Saint-Léonard ? Sans doute l'enseigne Leclerc, qui compte ouvrir, à cet endroit, une station-service avec station de lavage. Un permis de construire a été déposé.

Une PME de 40 salariés...
Depuis cinq générations. Chez les Cartron, on est boulanger-pâtissier de père en fils depuis cinq générations. Monique et François Cartron, les parents de Dominique et François Cartron, ont ouvert leur premier magasin à Pontivy, en 1960. Mais déjà les grands-parents avaient fondé une boulangerie-pâtisserie rue Hoche, à Vannes, au début du XXe siècle. La rue du Mené en 1967. Le magasin de la rue du Mené a été ouvert en 1967, en lieu et place d'une ancienne maroquinerie. Au fil des années, il est devenu une institution marquant le début d'une nouvelle ère, celle où Cartron s'est fait un nom. Le magasin a fermé en octobre 2010. Aujourd'hui : cinq magasins. À ce jour, Cartron est présent à Vannes (rue Saint-Vincent), Sarzeau, Auray et Pontivy. Ces quatre boulangeries-pâtisseries-chocolateries ont toutes été rénovées depuis 2009. Cartron est également présent à Saint-Avé avec une boulangerie. Deux magasins de produits régionaux. Dominique et François Cartron ont ouvert deux magasins de produits régionaux sous l'enseigne Biscuiterie des Menhirs : à l'entrée de Plouharnel et à l'entrée de Quiberon. Une activité de fournisseur. Cartron est aussi fournisseur auprès de 80 magasins de produits régionaux et épiceries fines sur toute la Bretagne. L'enseigne les fournit notamment en menhirs en chocolat en crème de caramel, en macarons, kouign aman et gâteaux bretons... Une PME de 40 salariés.

Cartron emploie sur l'ensemble de ses sites 40 salariés : 20 à la production et 20 en magasins. Un record du monde. François Cartron a réalisé, en avril 2011, le plus grand menhir au chocolat du monde (3 m de haut). Un record battu, le 29 mars 2013, lorsqu'à l'occasion du week-end de Pâques, François Cartron et ses chocolatiers Claude et Guillaume offrirent à Obélix un énorme menhir de 4 m de haut.

Salon végétal à Vannes, les badauds du dimanche et les autres
Télégramme du 12 mai 2014

Le salon a été très couru tout le week-end, particulièrement hier..

La météo s'annonçait très mauvaise, cela n'a pas été le cas. Excepté samedi matin où l'on pouvait circuler aisément dans les jardins des remparts, il y a eu foule tout le week-end à Vannes côté jardin.

Le succès du salon du végétal ne se dément pas. Hier après-midi, il y avait la foule des grands jours sur les jardins des remparts. Trop de monde même à en croire certains exposants, pour qui la manifestation est un peu trop un prétexte à la balade pour les promeneurs du dimanche. Jo Chaillou est de ceux-là. Producteur de rosiers à Doué-la-Fontaine, dans le Maine-et-Loire (49), il n'a pas, à son goût, vu assez de monde s'arrêter à son étal hier. « Samedi, on a très bien marché. À peine on avait fini de préparer le stand qu'on commençait les ventes. Mais aujourd'hui, c'est surtout des promeneurs. Mais sur l'ensemble, on a fait deux jours corrects ». Peut-être ce monsieur fait-il partie des exposants qui ont suggéré aux organisateurs de rendre payante la manifestation ? Une idée que ne rejette pas d'emblée Mick Mahé, la présidente du salon. « Effectivement, on ne peut que reconnaître qu'il y a parmi les visiteurs beaucoup de badauds. Surtout le dimanche. Ce pourrait être une piste que de faire payer l'entrée le deuxième jour, pour que les exposants aient face à eux plus d'amateurs de botanique. Je pense à une participation symbolique, 1 € par exemple, qui pourrait être reversée à une association caritative. Mais rien n'est décidé. On doit y réfléchir, notamment avec la Ville, qui met à disposition les jardins des remparts ».

« Les gens se font plaisir »
Reste que tout le monde ne s'est pas contenté de regarder. Bon nombre d'exposants dressaient hier le constat d'un salon rentable. Comme le céramiste Olivier Ruaud : « Ça n'a pas été transcendant, mais on s'en sort. Mon principal problème est de ne pas avoir pu exposer certaines sculptures à cause du vent ». Une problématique qui n'a pas affecté Marie Legendre, de la pépinière Le Clos d'Armoise à Theix. Ses plants de vivaces et de graminées sont bien partis : « Les gens se font plaisir. On a eu des achats régulièrement et tout le week-end ». Idem pour Florence Goulley, de Pléneuf-Val-André (22), spécialisée dans les plantes anciennes comestibles. « Les gens commencent à s'intéresser aux plantes anciennes. Il y a une culture qui s'installe, c'est bien ». Elle a fait un carton avec ses mertensia, ces plantes au goût iodé, autrement nommées « plantes à huître ». Autant de plants qu'il ne lui a pas fallu ramener sur son exploitation. Pour elle, le retour dans les Côtes-d'Armor était prévu vers 23 h hier soir.

Circulation à Quiberon, la rue de Verdun fermée le samedi

Télégramme du 12 mai 2014

Soucieux de trouver rapidement une solution au dangereux problème du marché du samedi matin, traversé par la rue de Verdun, la nouvelle municipalité tente depuis deux semaines une nouvelle formule. La rue est fermée à la circulation au niveau de la rue Golvan, le temps du marché, et ce, après consultation des riverains et des commerçants. La formule semblant satisfaisante, elle pourrait perdurer. D'autre part, des blocs ont été installés, pour la saison, afin d'éviter les stationnements gênants. À l'automne, une solution pérenne sera envisagée.

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