12/05/2014
Le ciel et la mer...
"C'est du ciel que papa a découvert la presqu'île et décidé de s'y installer" dixit Maryse Bobet !
Louison Bobet (1969) Ina
La malle aux souvenirs de Maryse Bobet est impressionnante...Le film de reportage cadre parfaitement la personnalité de Louison Bobet, un sportif de haut niveau, qui pilotait très tôt ses avions.
Les images, si l'on enlève l'habillement des personnages, sont celles d'aujourd'hui, un univers de Thalasso, qui n'a pas changé, révélant une grande modernité, il y a 50 ans !
Dans le bilan du positif pour Quiberon avec la Thalasso, du négatif avec l'aviation d'affaire, qui en dehors de la formation en aéroclub, n'a pas trouvé ici son essor...
La "voile", dont le Tour de Belle-ile, est devenue "en compétition" le sport à la mode, surtout s'il est pratiqué sur les "bêtes de course" actuelles ! La technologie classe ainsi les bateaux en deux groupes : ceux, qui assument le Tour en moins de trois heures, et ceux, finalement les plus courageux, qui bouclent en plus de sept heures, en monocoque classique...
435 bateaux engagés par un temps de chien, quelle belle réussite ! Bobet aurait été content !
Hommage, Louison Bobet et Quiberon, 50 ans
Télégramme du 3 mai 2014
Au centre, Maryse Bobet, aux côtés du maire Bernard Hilliet, devant une réplique du vélo de Louison sur le Tour d'Italie 1957. Il y a bientôt 50 ans, le 11 mai 1964, Louison Bobet inaugurait la thalassothérapie de Quiberon qu'il avait imaginé avec le médecin lorientais Raymond Denniel, puis créée. Pour lui rendre hommage, les instances quiberonnaises se sont mobilisées : ville, office de tourisme, médiathèque, maison du patrimoine et, bien sûr, centre de Thalassothérapie. Maryse Bobet ouvre la malle aux souvenirs « C'est avec beaucoup d'émotion », confie-t-elle, que Maryse Bobet, la fille de Louison, a contribué à la mise en place de cet hommage. Le musée de Saint-Méen le Grand (la ville d'origine du champion), a prêté nombre d'objets de collection et, pour rendre l'hommage plus intime, Maryse Bobet et son oncle, Jean Bobet, le frère de Louison qui fut également coureur cycliste professionnel, ont prêté des photos de famille.
Une exposition à ciel ouvert
À compter du 10 mai et jusqu'en septembre, une exposition de photos en plein air retracera la vie et la carrière du grand sportif, des jardins de Brétinio au centre de Thalassothérapie en passant par l'aérodrome, hauts lieux de ses pérégrinations quiberonnaises. Maryse Bobet se souvient : « Début 1970, papa était allé acheter aux Etats-Unis un bel avion de quinze places qu'il comptait utilisé pour amener les curistes à Quiberon. Mais, quand il est arrivé au-dessus de l'aérodrome, il n'a jamais pu se poser ! La piste était trop petite ! Elle a dû être agrandie pour l'occasion. C'est du ciel que papa a découvert la presqu'île et décidé de s'y installer ».
Pratique
Les 10 et 11 mai, tout Quiberon sera en fête pour célébrer Louison.
Voile, Tour de Belle-Ile des conditions musclées !
Télégramme du 11 mai 2014
1 - Alain Gautier fêtait la victoire de son trimaran Orma Sensation Océan à son arrivée au Môle des Pêcheurs hier en début d'après-midi.
Les conditions météos étaient musclées hier, au départ du tour de Belle-Île : des vents de 20-25 noeuds avec des rafales à 28-30. Une partie des bateaux inscrits n'a pas pu partir. C'est finalement Alain Gautier qui l'a remporté.
« C'est un terrain de jeux magnifique ici ! » s'est exclamé Alain Gautier hier, à son retour victorieux du Tour de Belle-Ile-en-Mer. Avec son trimaran 60 pieds Orma Sensation Océan, il est arrivé quelques minutes devant le Multi 50 Actual du navigateur trinitain Yves Le Blévec. Alain Gautier avait clairement mis le cap sur cette victoire, mais Yves Le Blévec avoue avoir « mis la pression à Alain » pendant toute la durée de cette course. Les deux skippers apprécient cette régate qui a pour objectif de rassembler et mélanger le plus grand nombre de passionnées de voile. Alain Gautier y participait pour la quatrième fois, tandis qu'Yves Le Blévec n'a manqué à l'appel qu'une seule fois. Ce qu'ils aiment ? Les deux skippers trouvent formidable le côté hétéroclite de ce rassemblement. « C'est la fête de tout le monde », observe Y. Le Blévec.
Des mesures de sécurité
Malheureusement, face à des conditions météorologiques musclées samedi matin, seuls 435 bateaux sur les 517 inscrits ? un record pour cette course - ont pu s'aligner au départ. Les organisateurs avaient également pris la décision, pour des questions de sécurité, de faire effectuer le parcours réduit à tout le monde. Les deux grands monocoques se sont donc affrontés sur un parcours de 39 milles, que le vainqueur a effectué en 2 heures 9 minutes. Alors que ces deux navigateurs et leurs équipages s'apprêtaient à aller déjeuner, vers 14 h 30, la plupart des autres concurrents avaient encore du chemin à parcourir. L'arrivée de ces derniers était prévue à partir de 17 h. « Chacun est libre de compléter le parcours à son rythme, explique Romain Pilliard, l'organisateur, avec son épouse Aurélie, du Tour de Belle-Ile. Pour beaucoup, c'est leur seule course de l'année. La preuve, nous délivrons 1.200 licences (à la Fédération française de la voile) journalières. Cette manifestation permet au plus grand nombre de rentrer dans la compétition, et de se mobiliser autour d'une passion ». Lire également en page 16 du cahier sports.
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