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20/04/2014

La Baignoire se vide de plus en plus rapidement...

Le "laminage" des revenus en 2013 imprime sa marque sur le marché du logement !

Maisons du boulevard Chanard à Quiberon.jpg

Le marché "primaire" dans le secteur est celui des locations, celui qui est fortement pénalisé par une baisse des revenus "en bas de l'échelle"... l'asphyxie est proche, avec l'obligation de déménager faute de moyens financiers.

Ce marché "rentabilise" celui de la construction et du placement immobilier (50% du marché aujourd'hui). les perspectives sont sombres, car le taux de rentabilité récent est en dessous des 5% habituels...

La loi Duflot vient en plus "contraindre" les loyers en zone urbaine et accentue donc la baisse des profits dans le placement immobilier à long terme...

Reste le marché des résidences secondaires, dont le régime des plus-values est pénalisant (durée de conservation du bien trop longue), qui est en "coma prolongé" depuis deux ans...
Sur des zones privilégiées, il y aurait "des frémissements"...avec des baisses de prix importantes (-15%).

Rentabilité, plus-value, les deux moteurs de l'immobilier sont en "panne" ! Symbole de la perte de "confiance" des agents économiques dans l'avenir !


Maisons secondaires. Le marché repart...
Télégramme du 18 avril 2014
Yvon Corre

À Quiberon, le prix médian d'une résidence secondaire reste assez largement au-dessus des 250.000 euros, comme sur tout le littoral du Morbihan.. Photo François Destoc

Conséquence de la baisse parfois importante des prix (- 5,5 % en moyenne sur un an !), les ventes de résidences secondaires en Bretagne repartent à la hausse. Un peu partout sur le littoral, de belles affaires sont à saisir. Le moment de réaliser son rêve ?

Il y a, comme on dit, un frémissement, même un peu plus. En chute libre depuis 2008, le marché de la résidence secondaire donne, depuis l'été dernier, des signes incontestables de reprise. Le traditionnel baromètre des notaires qui porte sur l'ensemble du littoral Manche-Atlantique le confirme : les acquéreurs sont de retour. Il faut dire que les prix sont (re)devenus particulièrement attractifs pour qui veut s'offrir un pied-à-terre en bord de mer. Le prix du rêve est devenu raisonnable en de nombreux endroits.

Une nécessité
Une reprise des transactions qui s'explique aussi par la mise en place de l'abattement exceptionnel de 25 % sur les plus-values. À l'évidence, nombre de vendeurs ont accepté de revoir à la baisse leurs prétentions en contrepartie de la perspective de payer moins d'impôt. La baisse des prix est à peu près générale, y compris dans les stations qui, jusqu'à présent, avaient été plus ou moins protégées par leur image de marque comme Dinard, Carantec, la Trinité, Carnac... « Les vendeurs ont compris que c'était une nécessité », souligne Bernard Drouvin, président du Conseil régional des notaires et notaire à Erquy. Résultat, en Bretagne, le prix médian d'une résidence secondaire a fléchi, en un an, de 5,5 % et de près de 14 % sur cinq ans. Il se situe désormais à 170.000 euros pour les maisons anciennes. En 2013, les corrections à la baisse ont été particulièrement fortes sur les littoraux de l'Ille-et-Vilaine (- 9,2 %) et du Morbihan (- 9,5 %), deux départements qui, il est vrai, avaient atteint des prix très élevés.

La proximité facteur essentiel

Avec un prix médian de 140.000 euros, c'est sur le littoral du Finistère que les acheteurs trouveront les meilleures affaires. Normal, c'est le département qui est le plus éloigné du lieu de résidence principale des acheteurs potentiels, c'est-à-dire Paris et sa région. Et, on le sait, la proximité est un critère essentiel pour un acheteur. Avoir une maison de vacances, oui mais à condition de pouvoir en profiter le plus souvent possible. Sur le littoral des Côtes-d'Armor, le prix médian de la résidence secondaire est légèrement plus élevé (146.000 euros). Malgré une baisse significative, le littoral du Morbihan est celui qui affiche, et de loin, le prix médian le plus élevé (212.000 euros).

385.000 euros à Sauzon
Au hit-parade des communes bretonnes qui affichent les prix les plus hauts, Sauzon a ravi la première place à la Trinité-sur-Mer. Dans cette commune de Belle-IIe-en-Mer, le prix médian de la maison secondaire a, en 2013, atteint 385.000 euros. Sans surprise, les communes morbihannaises trustent les premières places. À Carnac, Quiberon, Larmor-Plage, les prix médians restent assez largement au-dessus des 250.000 euros. Pour les prix les plus bas, il faut aller du côté d'Étables-sur-Mer (135.000 euros), Camaret (145.000 euros), Pléneuf-Val-André (147.500 euros) ou Plougasnou (150.000 euros). Autre signe de la reprise du marché, les délais de vente se sont, en certains endroits, pas mal réduits. « Aujourd'hui, une maison au "bon prix" peut à nouveau se vendre en trois ou quatre mois », assure Bernard Drouvin. Ce qui était, il y a encore quelques mois, rarissime.

Feu de paille ?
Cette reprise est-elle un feu de paille ? S'éteindra-t-elle après la fin de l'abattement exceptionnel de 25 %, au 31 août prochain ? Du côté des notaires, on se veut optimiste. « À partir du moment où les prix sont redevenus normaux, on peut penser que ça va durer. » Et même si la résidence secondaire ne fait plus autant rêver, elle reste encore, après la cinquantaine, une aspiration pour de nombreux citadins.

Près de la moitié des locataires ont des difficultés à payer leur loyer
Les Echos du 17 avril 2014
Aurelie Abadie
Le budget moyen consacré au loyer ou au remboursement d'emprunt s’élève à 614 euros par mois, selon le baromètre annuel de Sofinco. 63 % des locataires déclarent réduire leurs dépenses de consommation pour faire face.


Près de la moitié des locataires ont des difficultés pour régler leur loyer
Shutterstock

Le budget logement reste écrasant pour beaucoup de Français. Selon le baromètre annuel de Sofinco, marque du Crédit Agricole Consumer Finance, le budget des Français consacré au loyer ou au remboursement d'emprunt s'élève en moyenne à 614 euros par mois. Il est de 706 euros pour les propriétaires (-86 euros par rapport à 2013) contre 557 euros pour les locataires (+6 euros).

Les Français consacrent 21,8 % de leurs revenus en moyenne à leur loyer, un indicateur en baisse de 1,6 point par rapport à 2013. « Néanmoins, les disparités entre locataires et propriétaires restent très fortes, le taux d’effort étant en moyenne de 12,4 % pour les propriétaires quand les locataires consacrent 36,1 % de leurs revenus pour se loger», précise Etienne Epitalon, directeur du marché de l’équipement de la maison chez Sofinco.

Plus généralement, on constate que 42 % des foyers interrogés consacrent plus de 25 % de leurs revenus au logement. S'ils sont moins nombreux qu'en 2013, 28 % des Français rencontrent des difficultés pour faire face à leur budget logement. Ce chiffre grimpe à 43 % pour les locataires (-3 % par rapport à 2013). Il est de 19 % pour les propriétaires (+ 1 %).

De plus en plus nombreux à envisager de déménager
Pour faire face à ces difficultés, la plupart taillent dans leurs dépenses de consommation : cette solution reste privilégiée par 63 % des Français. Ainsi, 67 % des locataires (-8 points) et 39 % des propriétaires (+1 point) déclarent que le budget logement a un impact important sur leurs dépenses de loisirs. Le budget logement a également un impact sur les dépenses alimentaires pour 63 % des locataires (-3 points) et 39 % des propriétaires (+5 points) mais également les dépenses de santé pour 50 % des locataires et 33 % des propriétaires.

La part croissance des revenus consacrée au logement les conduit aussi à réduire leur épargne, pour 74 % des locataires et 48 % des propriétaires. Outre ces arbitrages, les Français sont de plus en plus nombreux à envisager une issue plus radicale : le déménagement est plébiscité par 18 % des Français pour obtenir un loyer moins cher. Un chiffre en progression de 5 % par rapport à l'an dernier.

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