Les Secrets de Saint Pierre

Élections à Plouharnel, Gérard Pierre, prêt pour un 4ème mandat
Télégramme du 26 mars 2014

C'est samedi matin, à 11 h, que Gérard Pierre devrait être investi pour son quatrième mandat de maire. Finalement, dimanche soir, il n'y a pas eu du suspense longtemps. Au fil des enveloppes, les sourires se faisaient plus marqués sur le visage des colistiers du maire sortant, Gérard Pierre. Avec 61,7 % des suffrages, la victoire est large. Elu conseiller municipal en mars 1989, Gérard Pierre était devenu maire en juin 1995, réélu en mars 2001 et en mars 2008, et était devenu président de la communauté de communes de la Côte des Mégalithes en 1999, réélu en 2001 et en 2008. Conseiller général du canton de Quiberon depuis 2004, les électeurs lui ont maintenu leur confiance en 2011 date où il en prend l'une des vice-présidences. C'est donc, outre le signe de l'approbation d'une politique, l'expérience qui a été choisie.

« Nous aurons une opposition, c'est démocratique »
« Ce résultat est celui que l'on espérait, car il est sensiblement le même que celui obtenu lors de mes deux dernières mandatures, souligne Gérard Pierre. J'avais quelques inquiétudes car rien n'est acquis d'avance et on ne connaît pas la perception des électeurs sur le travail réalisé. Nous aurons une opposition, c'est démocratique. Je souhaite que ce soit constructif et qu'il y ait un travail réalisé dans l'intérêt des Plouharnelais ». Les nouveaux élus vont se réunir vendredi pour élire le maire et désigner les adjoints. L'équipe ne compte pas attendre pour réaliser des projets annoncer : « Nous allons lancer très rapidement les études pour l'aménagement de l'espace sports loisirs au Préleran, ajoute l'élu. Un certain nombre de voiries vont également être reprises ».

Plancoët, les barrages n'ont pas été construits pour gérer les crues
Télégramme du 18 février 2014
Arnaud Le Hir

Depuis les crues des 6 et 7 février derniers, ça gronde dans le secteur de Plancoët, où des riverains pointent, notamment, du doigt la gestion, par le conseil général, du barrage de l'Arguenon (Pléven), dont la cote d'alerte avait été atteinte. Hier matin, Michel Brémont, vice-président du conseil général en charge des infrastructures, a réagi. « Je comprends, bien sûr, que des riverains soient affectés par ce qui leur est arrivé. Par contre, je ne peux pas accepter qu'on dise des contre-vérités ! ».

32 millions de m³ d'eau
Pour la énième fois, l'élu socialiste a rappelé que « ces barrages (NDLR : l'Arguenon et le Gouët à La Méaugon) n'ont pas été construits pour gérer les crues, mais pour la gestion de l'eau potable ». C'est vrai. Même si, par la force des choses, ils jouent aussi un rôle en cas de précipitations exceptionnelles. Ainsi, pour Plancoët, « si le barrage n'existait pas, ce n'est pas un, mais quatre épisodes d'inondations comparables qu'on aurait vécus, souligne Michel Brémont. On sait maintenant que Plancoët aurait également été inondé du 2 au 5 janvier, du 29 janvier au 4 février ou encore le 12 février. » Au conseil général, on rappelle, par ailleurs, qu'un creux préventif de 5 millions de m³ d'eau avait été constitué au barrage de l'Arguenon (sa capacité maximale est de 11 millions de m³), avant les précipitations des 6 et 7 février. En vain, malheureusement. « Penser que 5 millions de m³ pouvaient se remplir en 48 h, c'était inimaginable... », insiste Michel Brémont, qui indique que « 32 millions de m³ d'eau sont passés par ce barrage en janvier, soit trois fois sa capacité ! Vous imaginez ? »

Gros coefficients de marées
Hier, les deux barrages avaient retrouvé des creux intéressants : 2,5 millions de m³ pour le Gouët, mais surtout 5,5 millions de m³ pour l'Arguenon. Mais de gros coefficients de marées sont attendus dès la semaine prochaine. Faut-il craindre le pire alors, pour le secteur de Plancoët notamment ? « Tout est mis en oeuvre pour reconstituer les creux », indique Gilles Oger, responsable des barrages. Mais si la semaine prochaine « il pleuvait comme il y a deux semaines, avec en plus la marée, on ne pourrait rien faire », prévient Michel Brémont.