Les Secrets de Saint Pierre

Jacques Leroy, agir ensemble pour Quiberon
Ouest France du 27 mars 2014

Trois questions à...
Jacques Leroy,
tête de la liste « Agir ensemble pour Quiberon ».

Comment vous sentez-vous à cette veille du second tour ?
Plutôt confiants. Personne ne nous attendait, et on a fait presque un électeur sur cinq. C'est-à-dire 50 % du maire et de Bernard Hilliet, ceux qui étaient aux affaires de la commune. Jean-Michel Belz a dit qu'il ferait tout ce qu'il n'a pas fait. Bernard Hilliet, qui reproche aujourd'hui, était dans son équipe et n'a pas fait non plus. Dimanche, on y va pour gagner, pas pour faire de la figuration. Et face à l'alliance de la carpe et du lapin chasseur, on est dans une alternative crédible. Dans leur comportement, les autres travaillent pour nous. Quoiqu'il arrive, lundi matin on pourra se regarder dans la glace.

Quelles différences votre programme comporte-t-il ?
Chez nous, il y a deux choses clivantes : tout ce qui tourne autour de l'intercommunalité et la presqu'île, dans la mesure où le nouveau maire de Saint-Pierre-Quiberon a déclaré vouloir se rapprocher. Et sur le point de l'économie, la liaison à très haut débit pour l'innovation et la création d'entreprises. Bien sûr le logement locatif et l'accession à la propriété sont des points importants. Ainsi que le dossier du désenclavement de Quiberon que personne ne met sur la table. Tous s'accrochent au tire-bouchon, nous proposons un projet alternatif de développement durable. Notre projet est un projet de mandat mais aussi de long terme.

Pourquoi voter pour vous dimanche ?
Parce que nous sommes un assemblage de compétences, on l'a prouvé, et une équipe. Nous n'avons pas d'ambition personnelle. Les autres nous auraient donné des postes d'adjoints si nous avions fait des alliances. Mais ce qui nous importe, c'est le programme. Notre ambition à nous, c'est Quiberon. On se bat pour des valeurs et dans le respect de nos électeurs. On m'a reproché en particulier de n'être pas connu. Des gens ont voté pour nos idées. Maintenant ils me connaissent un peu mieux.