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28/02/2014

Sur-capacité énergétique en Europe...

Gaz de France déprécie ses actifs de centrales thermiques !

Le marché mondial de l'énergie est en train de basculer : la demande est actuellement insuffisante dans les pays européens et oblige les producteurs à fermer les centrales thermiques récentes (tout gaz) !

Pour la première fois en France la production électrique en 2013 n'a pas dépassé celle de 2012, en raison du recul de la consommation industrielle. Logiquement les prix de l'énergie devraient s'afficher à la baisse (sauf crise politique en Ukraine), faiblement, car le calcul du prix "historique" est encadré.

Une situation "étonnante", qui reflète la stagnation de l'économie française en 2013 !


Perte abyssale de 9 milliards pour GDF Suez en 2013
Challenges du 27 février 2014

Malgré cette perte due à des dépréciations d'actifs, le titre de l'action progressait de 3% à l'ouverture de la Bourse de Paris. Les analystes saluant "ce nettoyage".

GDF Suez a annoncé jeudi 27 février 14,9 milliards d'euros de dépréciations d'actifs, essentiellement sur des centrales électriques thermiques et des capacités de stockage de gaz en Europe, qui l'ont fait plonger dans le rouge avec une perte nette de 9,3 milliards au titre de 2013.

Affecté par le bas niveau des prix de marché de l'électricité en Europe, dû à une combinaison de surcapacités et de faible demande, le groupe a souligné que cette dépréciation reflétait sa conviction d'une crise "durable et profonde".

"Nous avons décidé de passer les actifs au bilan du groupe à la paille de fer", a déclaré lors d'une conférence téléphonique son PDG, Gérard Mestrallet.

"Ces dépréciations (...) n'impactent ni notre trésorerie ni notre solidité financière, qui est une des meilleures du secteur, (...) et tout ceci ne remet pas en cause les perspectives de développement du groupe dans le monde", a-t-il toutefois ajouté.

Rebond à la Bourse de Paris
Après ces annonces, le titre a ouvert en nette hausse à la Bourse de Paris, gagnant 3,79% à 9h06, le marché semblant apprécier ce "nettoyage" de bilan.

Gérard Mestrallet a rappelé que GDF Suez souhaitait être un énergéticien de référence dans les pays à forte croissance et a indiqué qu'il disposait à fin 2013 de 15 gigawatts de projets en construction ou en développement avancé, dont près de 90% dans ces pays.

GDF Suez a également annoncé qu'il visait pour 2014 un résultat net récurrent part du groupe compris entre 3,3 à 3,7 milliards d'euros, des investissements nets entre 6 et 8 milliards et un ratio dette nette sur résultat brut d'exploitation (Ebitda) inférieur ou égal à 2,5 fois.

Dividende stable
En données pro forma, avec mise en équivalence de Suez Environnement à partir du 1er janvier 2012, GDF Suez a enregistré au titre de 2013 un résultat net récurrent part du groupe de 3,4 milliards (contre 3,8 milliards en 2012), un Ebitda de 13,4 milliards (-8,1%) et des ventes de 81,3 milliards (-0,8%).
Selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, les analystes attendaient en moyenne un résultat net part du groupe de 2,7 milliards d'euros, un Ebitda de 13,4 milliards et un chiffre d'affaires de 81,5 milliards.*
Le groupe propose un dividende stable de 1,50 euro par action et indique que, pour la période 2014-2016, il s'engage sur une politique de dividende basée sur un taux de distribution de 65-75% et avec un minimum de 1 euro par action, payable en numéraire et avec paiement d'un acompte.
(avec Reuters)

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