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26/02/2014

La "grande misère" de Saint Pierre Quiberon...

Quiberon, Carnac et Auray annoncent des résultats 2013, qui font pâlir Madame G !

Jacques Bruneau et Marc Le Rouzic.jpg

Michel Le Scouarnec, le dernier Conseil.jpg

La remise des notes de fin de mandat est plutôt pitoyable à Saint Pierre Quiberon... Quiberon, notre grande voisine et ex-amie, aurait dû être choyée par nos élus... las, les démangeaisons de caporalisme de l'ancienne équipe ont conduit notre commune "au piquet" avec bonnet d'âne !

La "gestion" et sa qualité est devenue le critère de choix des prochaines élections !

Le Père François risque ainsi de perdre ses derniers cheveux...


Conseil, la commune de Quiberon se porte bien
Télégramme du 26 février 2014

Au conseil municipal qui s'est tenu lundi, on a beaucoup parlé chiffres et bilan de l'année 2013. Gilbert Le Goff a présenté un bilan avec des dépenses en baisse de 0,4 % (soit 11.509.511 €) et des recettes en hausse de 25 % (18.643.356 €) grâce en grande partie à la vente de terrains (4.482.180 €). La section d'investissement affiche 7.377.217 € d'autofinancement (le plus élevé depuis 17 ans). L'investissement est en progression depuis quatre ans. Aucun emprunt n'a dû être effectué durant ce mandat, pas même pour les travaux de refonte du centre-ville (3.207.000 € pour la totalité). La Chambre régionale des comptes rapporte que « Quiberon a investi 3.700.000 € en moyenne par an en dépenses d'équipement, soit 716 €/h, le double de la moyenne départementale. Ce qui traduit bien l'aisance financière de la collectivité qui a de fait peu de dettes à rembourser ». Parmi les grosses dépenses d'investissement en 2013, en dehors des travaux du centre-ville et de voirie, on note l'acquisition de terrains pour 965.921 € et la réalisation du terrain de football en synthétique pour 946.157 €.

Une dette en baisse
La dette communale est en baisse à 5.315.011 € (contre + de 7 M€ en 2003). Le ratio de cette dette est en baisse avec 1.027 €/h. Il suffirait de cinq années d'autofinancement pour la rembourser. Sachant que Quiberon, avec 38 % d'épargne brute sur ses recettes de fonctionnement, garde une capacité très importante de financer elle-même sa section d'investissement sans faire appel à l'emprunt. Tout cela avec une pression fiscale qui reste peu élevée. Sur les budgets annexes, si les campings, les mouillages et le parking du Sémaphore se portent bien, il n'en est pas de même de Port Maria où les recettes baissent en même temps que les captures et qu'à l'aérodrome où les dépenses d'investissement et de fonctionnement sont dans le rouge depuis plusieurs années.

Les autres votes
Outre le bilan financier de l'année, il a également été voté, entre autres, une vente de terrain (2.326 m²), avenue du Général-de-Gaulle, à la société Aiguillon pour la somme de 120.000 € HT pour la construction de treize nouveaux logements sociaux ; le renouvellement pour un an de la convention d'exploitation du petit train touristique avec la société Le Bayon pour 6.200 € de redevance annuelle ; la validation d'une charte de qualité esthétique des commerces du centre-ville (après une étude qui a coûté 20.890 € à la Ville). Un avenant à la convention avec la société Amazing, qui gère les parcours d'accrobranche au bois du Conguel, a également été signé pour permettre la construction de deux circuits supplémentaires.

Conseil, les finances de Carnac sont redressées
Télégramme du 26 février 2014

Jacques Bruneau et son premier adjoint, Marc Le Rouzic. Large quorum pour le conseil municipal de lundi soir, l'avant-dernier de la mandature de Jacques Bruneau. Deux sujets capitaux pour la nouvelle équipe qui sera élue, ont été abordés : l'état des comptes de la commune et le point sur les pourparlers relatifs aux cartes d'aléas (lire par ailleurs). Daniel Josse, adjoint en charge des finances, a présenté le compte de gestion et le compte administratif 2013 confirmant le rétablissement annoncé (Le Télégramme d'hier). Ils n'ont pu toutefois être soumis au vote, le trésorier de Carnac ? tenant le compte de gestion ? n'ayant pu sortir à temps le document officiel. Ils le seront lors du dernier conseil qui devrait avoir lieu avant les élections. « En trois ans, nous avons redressé les finances : capacité d'autofinancement (Caf) de 2,5 M€ ; capacité d'investissement annuelle dépassant les 3 M€. Ce qui a permis d'investir 6,7 M€ en équipement, de réduire la dette de 2 M€, de laisser sur la table, au 31 décembre, 2 M€ à disposition », précisait Daniel Josse. « Mais je ne peux que constater en bémol, ajoute Olivier Lepick, chef de l'opposition, que vous avez réduit le montant de vos investissements depuis trois ans, et augmenté les impôts de 3 % en 2013 ». Daniel Josse, appuyé par Jacques Bruneau, lui a fait remarquer aussitôt que les dépenses ont été stabilisées par des mesures multiples d'économies et que l'augmentation d'impôt, non consommée donc disponible pour 2014, était destinée à compenser les 0,4 M€ de mauvaises nouvelles de l'année 2013 (Casino, dotation globale de fonctionnement, fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales).

« 6,7 M€ d'investissement, ce n'est pas rien »
Et de rajouter : « 6,7 M€ d'investissement, ce n'est pas rien. Toute augmentation de ces dépenses passait préalablement par le rétablissement de la Caf et le désendettement de la commune, ce qui est fait ». Les autres points à l'ordre du jour ont porté sur : l'octroi par anticipation de subventions 2014 au Carnac Football-club (20.000 €), à l'Atelier musical (8.000 €) et à la compagnie théâtrale des Mégalithes (1.600 €), l'approbation d'un nouvel avenant au marché de restauration scolaire avec la Sodexo visant à prolonger sa durée du 1er mars au 1er septembre.

Budget d'Auray, ne pas investir, c'est mettre en péril

Télégramme du 26 février 2014

Lundi soir, c'était donc la dernière séance. Dernière séance avant les élections municipales pour l'équipe en place, mais aussi dernière séance pour quelques adjoints et conseillers qui s'arrêteront là, quoi qu'il advienne en mars. Parmi eux : Michel Le Scouarnec. L'ancien maire assistait à son dernier budget.
Un budget voté par l'équipe en place avant les municipales ? L'acte, avant les échéances de mars, pourrait paraître présomptueux aux yeux des néophytes. Il n'en est rien... et c'est un « ancien » qui vous le dit : « C'est un tapis rouge déroulé pour l'équipe qui vient après (sous-entendu : quelle qu'elle soit). C'est aussi normal, on a toujours fait comme ça à Auray, de mon temps et de celui de Michel Naël », a lancé Michel Le Scouarnec, qui siégeait lundi pour la dernière fois dans ce conseil qu'il fréquente depuis 1989. L'ancien maire ne partira pas sur une fausse note. Le budget présenté par Yves Roquet, adjoint en charge des finances et des activités économiques, est positif, avec un excédent à réinvestir (2,02 M€ en 2013, auxquels s'ajoutent un report de 2,7 M€ de 2012) et une baisse des années d'endettement. « C'est un budget prévisionnel plus modeste que l'an dernier, avait cependant nuancé Yves Roquet avant la séance. Le budget primitif (qui fixe les enveloppes de crédits permettant d'engager les dépenses pendant la durée de l'exercice et détermine aussi les recettes attendues) s'élève à un peu plus de 31,4 M€ répartis ainsi : 18,2 M€ pour le fonctionnement ; 13,1 M€ pour l'investissement ».

Impôts : ça ne bouge pas
Au passage, l'adjoint a confirmé que la « municipalité n'augmente (rait) pas les taux des impôts locaux : la hausse des recettes fiscales supplémentaires se fera uniquement par l'augmentation des bases d'imposition décidée par la Loi de finances (+ 0,9 %) et par les variations "physiques" (évolution du nombre de logements imposés) ». Pas de hausse donc, mais pas de baisse non plus. Sur ce point, l'équipe majoritaire a d'ailleurs fait front commun pour justifier un maintien qui se veut dicté par la prudence. Yves Roquet, le premier : « On sait que les années qui viennent vont être difficiles, si les baisses des dotations et certaines mesures à l'étude se confirment (- 200.000 € en prévision). Les droits de mutation ne retrouveront pas les niveaux records de 2011-2012. C'est un budget optimiste, mais prudent. Mais c'est aussi le moment d'investir. Ne pas le faire, c'est mettre en péril l'avenir de la ville ». Michel Le Scouarnec, en écho : « Si toutes les communes (de France) se mettent à baisser les taux d'imposition et arrêtent les investissements, ce sera la catastrophe ». Auray devrait donc montrer le bon exemple et s'est donné, avec une gestion maîtrisée, les moyens de le faire, comme a pu le confirmer Yves Roquet : « Les dépenses réelles d'équipement sont inscrites à hauteur de 6,7 M€ (voir ci-dessous). C'est moins qu'en 2013, mais cela reste un effort important dans le contexte actuel ». Pour ce qui est des dépenses de fonctionnement, les charges courantes augmentent de 3,3 % (3,6 M€), et les dépenses de personnel de 3,5 % à 8,70 M€.

Une dette « contenue »
L'adjoint a également annoncé que « les subventions de fonctionnement aux associations sont prévues à hauteur de 570.000 €. Sur cette somme, 177.000 € font partie des conventions avec les écoles privées, 103.000 € aux associations culturelles et 52.000 € aux associations sportives ». La dette a également été passée au crible : « Le montant des emprunts proposé en 2014 est de 2,9 M€ (même niveau que l'an dernier) pour le budget principal et 220.000 € pour le budget du port (compte tenu des travaux à effectuer Quai Martin). Pour autant, l'endettement de la commune devrait peu évoluer, pour atteindre 1.118 € par habitant. On peut dire que la dette est contenue dans la mesure où elle était de 1.387 € par habitant en 2008. Notre capacité d'autofinancement s'améliore, ce qui nous autorise à maintenir un haut niveau d'investissement, sans pour autant recourir excessivement à l'emprunt ». Le budget prévisionnel voté, la séance s'est refermée sur des adieux et des « à bientôt » espérés.

Commentaires

marrant, dès que tu le peux tu tapes sur Auray parceque leurs élus sont de gauche. L'aurais tu oublié ?
Quant à Carnac et Quiberon ils ont des casinos qui leur rapportent beaucoup.
Facile d'équilibrer un budget avec de tels apports

Écrit par : Jamie | 26/02/2014

tout à fait d'accord avec"jamie" les casinos rapportent un argent fou,j,espére que le prochain maire en ouvriras un au Rohu,pour moi sa feras moins loin!

Kenavo

Écrit par : jeanzyscan | 27/02/2014

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