25/01/2014
Déficit et service public ?
La desserte des îles est le poumon de Quiberon... fragile !
Un sujet, qui risque d'alimenter les déclarations des listes, qui se présentent à Quiberon et à Saint Pierre Quiberon...
La délégation de service public coûte très cher au Département, qui compense le déficit du délégataire ! Comme en Corse, la problématique financière devient "politique" : moins de rotation est-il synonyme d'économie ?
La question est exactement la même avec le Tire-bouchon, mais avec un financeur, plus éloigné, la Région...qui est encore suffisamment mal gérée, pour comprendre que la route peut absorber le trafic équivalent !
Ici, le barrage est la mer, sans solution alternative ! François Goulard, ancien banquier, est en train de nettoyer "à la paille de fer" les comptes du Conseil Général en 2014, avec bien évidemment des conséquences locales pour Quiberon... la "Marée", refilée à l'Interco, est un autre poste déficitaire...
Que peut devenir Quiberon sans la desserte des îles ? un cul de sac !
Un sujet, qui risque d'alimenter les déclarations des listes, qui se présentent à Quiberon et à Saint Pierre Quiberon...
La délégation de service public coûte très cher au Département, qui compense le déficit du délégataire ! Comme en Corse, la problématique financière devient "politique" : moins de rotation est-il synonyme d'économie ?
La question est exactement la même avec le Tire-bouchon, mais avec un financeur, plus éloigné, la Région...qui est encore suffisamment mal gérée, pour comprendre que la route peut absorber le trafic équivalent !
Ici, le barrage est la mer, sans solution alternative ! François Goulard, ancien banquier, est en train de nettoyer "à la paille de fer" les comptes du Conseil Général en 2014, avec bien évidemment des conséquences locales pour Quiberon... la "Marée", refilée à l'Interco, est un autre poste déficitaire...
Que peut devenir Quiberon sans la desserte des îles ? un cul de sac !
Liaisons avec les îles, menacées d'une réduction drastique
Télégramme du 25 janvier 2014
Les Belle-Ilois vont-ils voir les liaisons entre leur île et le continent diminuer de façon drastique ? C'est Claude Huchet, le secrétaire général du Syndicat Maritime Bretagne-Océans CFDT qui l'affirme, en expliquant qu'une réunion extraordinaire de la commission des horaires qui s'est déroulée jeudi, à Belle-Ile, s'est soldée par un claquage de porte. « Lors de cette réunion, deux fonctionnaires nous ont annoncé que le conseil général venait de décider de réduire de façon drastique le nombre des rotations vers les îles du Morbihan. Cela sans en avoir délibéré », explique Claude Huchet.
À Belle-Ile, 24 rotations du Kerdonis, avant saison, seraient déprogrammées : quatre en avril, huit en mai, douze en juin. En novembre et décembre, les rotations passeraient de six à sept par jour. Le week-end, il n'y en aurait plus que cinq. Toujours selon Claude Huchet, Frédéric Le Gars, président de la Communauté de communes de Belle-Ile-en-Mer et trois maires des communes de l'île auraient quitté la salle pour marquer leur désaccord. Information que nous n'avons pas pu vérifier auprès des personnes concernées.
« Moins de rotations moins de personnel »
Selon le syndicaliste, la Cour des comptes s'apprêterait à publier un rapport, qui, précise-t-il, « pointerait du doigt le déficit récurrent des lignes exploitées par Veolia, vers les îles du Morbihan ». D'où la réduction drastique des rotations. La délégation de service public de la Compagnie océane arrive à échéance en 2014. Elle est candidate à sa succession. Devant le déficit d'exploitation, le conseil général avait le choix de réinjecter de l'argent ou de réduire la toile. « François Goulard a fait le choix de réduire la toile », dénonce Claude Huchet. « Moins de rotations, moins de personnel, les insulaires passeront plus de temps chez eux et redécouvriront les joies de la file d'attente pour prendre le bateau. Un coup fatal vient d'être porté aux économies insulaires, déjà précaires, qui risquent de ne pas s'en relever ».
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