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12/01/2014

Les mesures souhaitées par les Français !

Augmenter la durée de travail des fonctionnaires : 66%
Geler toutes les prestations sociales : 60%
Supprimer des postes de fonctionnaires : 56%
Supprimer les départements : 49%


Sans commentaire !


Economies, les Français d'accord sur le principe, tiraillés sur les remèdes
Les Echos du 18 novembre 2013
Najat Vallaud-Belkacem

S'ils adhèrent largement au principe des économies, sympathisants de gauche et de droite divergent sur les mesures acceptables.

Economies budgétaires proposées par les français.jpg
Poursuivre les économies. Telle est la première leçon du sondage BVA pour Aviva et « Les Echos » publié aujourd'hui. Les Français comprennent l'effort sur la dépense : moins d'un quart (23 %) des personnes interrogées jugent « excessifs » les efforts réalisés en 2014 pour réduire la dépense publique, contre 30 % qui les estiment « suffisants » et même 44 % qui les jugent « insuffisants ». Alors que ces efforts sont plus élevés que jamais (15 milliards d'euros programmés en 2014) et conduisent, pour la première fois depuis trente ans, à réduire l'escarcelle de l'Etat, cette réponse ne relevait pas de l'évidence. Même s'il est vrai que la gauche comme la droite ont mené en 2012 une campagne présidentielle sans illusions sur ce terrain, et que les Français ont élu François Hollande en connaissance de cause. Ils continuent visiblement à adhérer à ce message : pour retrouver de la croissance et de l'emploi, sans renoncer ni au modèle social ni à la solidarité fiscale, il faut couper dans les dépenses, et ils y sont prêts.
Ils sont en revanche très nombreux (80 %) à douter de la capacité des pouvoirs publics à réaliser effectivement ces 15 milliards d'économies en 2014. De ce point de vue, il semble que les Français attendent les résultats de la politique menée avec plus d'impatience que de défiance.

Consensus pour préserver la santé
Les choses se compliquent lorsque l'on entre dans le détail des efforts acceptables pour le pays. Sur treize propositions concrètes d'économies (voir graphique), « seules trois rencontrent une adhésion majoritaire des sondés », souligne Gaël Sliman, directeur général adjoint de BVA. A savoir, la hausse du temps de travail des fonctionnaires et la diminution de leurs effectifs, ainsi que le gel des prestations sociales. Surtout, les efforts souhaités à gauche ne le sont manifestement pas à droite, et inversement. Exception faite de deux secteurs que les Français veulent préserver quelle que soit leur sensibilité politique : la santé, et particulièrement les petits hôpitaux, d'une part (83 %), et les subventions aux collectivités locales, de l'autre (61 %), confirmant ainsi un attachement fort aux services publics de proximité.

Le pays apparaît beaucoup plus tiraillé et livré à ses contradictions sur les autres propositions. On ne sera pas surpris des différences, mais c'est leur ampleur qui étonne. Les trois quarts des sympathisants de droite souhaitent poursuivre la politique de suppression des postes de fonctionnaires, contre seulement un tiers des sympathisants de gauche. 60 % des premiers souhaitent diminuer les allocations chômage, contre 25 % des seconds. A l'inverse, 57 % des sympathisants de gauche sont favorables à la baisse des aides financières aux entreprises, contre 24 % à droite.

En somme, c'est toute la complexité, et la difficulté, de gouverner un pays moins divisé que tiraillé qui apparaît au grand jour : dépasser ses inévitables contradictions et injonctions paradoxales pour réussir à le réformer concrètement et souder durablement les Français. Et si cela ne pouvait se faire qu'au prix de l'impopularité d'un temps ?
Najat VallaudBelkacem
Porte-parole du gouvernement, ministre des Droits des femmes.

Commentaires

beaucoup trop de fonctionnaires.. très occupés par les carences et les congés. Trop occupes a mettre leur nez dans les affaires privees pendant que les cambrioleurs visitent les maisons...
C"est cela aussi le socialisme : la reduction des inegalites par le vol....

Écrit par : Jean Rohu | 12/01/2014

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