10/12/2013
Chronique "avancée" de la disparition de SPQ !
Auray, Quiberon, terre atlantique, késako ?
Madame G raconte "son histoire" avant de disparaître ! Cette intercommunalité (à 24 et non à 28) n'est pas le fruit de la volonté des élus, ni même celui des élus de Saint Pierre Quiberon, tant la politique communale est marquée depuis 12 ans par une "fièvre séparatiste"...
Non, la réalité est beaucoup plus simple. Sous la Présidence de Nicolas Sarkozy le mille feuille devait se transformer de lui-même par la "loi de décentralisation", détruite à l'arrivée de François Hollande... mais ce dernier, probablement heureux de profiter de cette pépite, n'a pas annulé la disposition, qui oblige les collectivités "célibataires" à s'unir avant le 31 décembre 2013 dans une Intercommunalité...ce qui fut mis en œuvre, ici, par le Préfet du Morbihan !
Le caillou dans la chaussure, c'est l'intercommunalité de Belle-île, dont les compétences élargies ne plaisaient pas aux élus, comme Madame G. Perdre ainsi son Office de Tourisme au bout d'un an, trop bête...
Belle-île ne fait donc pas partie de l'Interco nouvelle !
Chanter les louanges de AQTA, pourquoi pas ? Notre commune est "trop petite" aujourd'hui pour exercer "toutes les compétences". Elle dépense sans compter au lieu de "partager".
Mais drame du drame ! L'interco est une solution "coûteuse", comme le prouve l'enquête nationale... les impôts locaux vont donc augmenter sur le prochain mandat !
Silence "radio" chez Madame G et chez le Père François !
Dialogue N° 81 Décembre 2013, janvier 2014 : non disponible sur le site Internet de la Mairie !
Page 5 : Auray Quiberon Terre atlantique par madame G...
Le budget des intercommunalités dépasse désormais celui des villes
Les Echos du 9 décembre 2013
Julie Chauveau
Communautés urbaines et métropoles investissent dans les grands projets. Leur gestion est de plus en plus imbriquée avec celle des villes.
Les chiffres illustrent la profonde mutation des enjeux locaux. Chaque Lillois « porte » une dette de 1.539 euros au titre de la politique de développement de sa ville, mais il faut y ajouter sa part des emprunts souscrits par la communauté urbaine de Lille Métropole, soit… 1.611 euros. Lorsqu'ils déposeront leur bulletin dans l'urne, les habitants de la quatrième ville française devront choisir s'ils souhaitent renouveler Martine Aubry à son poste de maire, mais ils voteront également directement pour la première fois (voir encadré) pour l'équipe chargée de diriger la structure qui pilote les 85 communes constituant une des plus grosses conurbations françaises. Lille Métropole, qui réunit Lille, Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d'Ascq, compte environ 1 million d'habitants et 2.500 fonctionnaires.
Selon un sondage Ifop récent réalisé pour l'Association des communautés de France (ADCF), 73 % des personnes interrogées savent si leur commune appartient à une de ces structures intercommunales, désormais obligatoires dans l'Hexagone. Mais moins de la moitié (46 %) connaissent le nom de son ou de sa président(e) ! Pourtant, le budget cumulé des 9 structures intercommunales (hors Paris, qui n'en possède pas) est même supérieur à celui des 9 villes : 10,9 milliards d'euros contre 6,3 milliards. « Ces dernières années, la tendance est à la métropolisation et au développement des synergies entre les grandes villes et leurs territoires. Ce mouvement est cohérent avec la complexité des problèmes et la demande de services publics. Mais cela doit s'accompagner d'un exercice de transparence », martèle Laurent Bigorgne, directeur de l'Institut Montaigne.
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