UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/11/2013

Louvois, le déclin de l'armée...

Le moral est dans les gamelles ! Pas sûr, que nos soldats soient payés correctement !

La mise en œuvre d'un logiciel "unique" de paye pour 240.000 militaires et 70.000 civils est une opération complexe. Le choix de la centralisation inter-armes était un pari risqué !

L'éco-système Louvois est aujourd'hui mis en cause, plus que le logiciel développé par Steria. Au fond on manque au sein de l'armée de spécialistes informatiques...

Mêmes conclusions avec Chorus, le système de gestion comptable de tous les ministères et le Dossier Médical partagé, qui sont des opérations de grande envergure...

Avec l'avènement des PC individuels, des smartphones on constate aujourd'hui qu'une PME se débrouille mieux qu'une grande administration !

Seule en France, la Direction Générale des Impôts a su évoluer au rythme de l'informatique moderne !


La Défense va abandonner le logiciel Louvois
Programmez.com du 25 novembre 2013
Frédéric Mazué

Louvois est le logiciel qui traite les soldes des militaires Français. Il a été mis en place en 2011 et depuis les dysfonctionnements à répétition, des dizaines de milliers d'erreurs, ont parfois généré des situations dramatiques pour certains militaires, qui se sont retrouvés avec 100 euros par mois, voire moins, voire rien, pour faire vivre leur famille.

Le bilan est très lourd. 160 000 personnes ont été impactées, plus ou moins gravement, par les bugs. Cela représentent 35 millions d'euros de moins perçus pour les militaires, mais aussi, d'un autre côté, 106 millions de trop perçus. Ce serait aussi 117 millions d'euros engloutis à la gestion des problèmes.
Un audit devant répondre à la question : Est-ce que Louvois est réparable ou pas ? à rendu son verdict la semaine dernière. Louvois n'est pas réparable et il sera abandonné. Non sans rester deux ans en place avec ses bugs, temps nécessaire pour mettre une autre solution en place.

Devant un tel fiasco, la question des responsabilités se posent. La société Steria qui a développé le logiciel est naturellement montrée du doigt. Steria reconnaît qu'il pourrait exister des anomalies dans le moteur de calcul des soldes. Cependant Steria souligne que la société "n’a pas à être le bouc émissaire des déboires de l’écosystème Louvois". En effet, selon la SSII, c'est "l'absence d'expertise au ministère de la Défense, et l'incapacité à utiliser correctement le logiciel qui est en cause." Pour les experts de Steria l'administration a fait « peu de place à l’expression des besoins des utilisateurs du système, ne leur permettant pas d’appréhender le contrôle de la qualité des données tout au long de la chaîne. [...] les équipes de pilotage du projet Louvois auraient pu utilement voir leurs compétences techniques renforcées ».

De fait, d'après le Figaro, c'est Steria, et des prestataires comme Eurogroup ou MC2I qui ont travaillé à l'intégration du logiciel qui devraient être dédommagés, pour rupture de contrat.

Dossier médical personnel et Chorus, les deux autres ratés de l'Etat
Les Echos du 27 novembre 2013
Sandrine Cassini

Le progiciel de comptabilité publique a coûté deux fois plus d'argent que prévu et a connu de nombreux ratés.

A croire qu'une malédiction poursuit l'administration. Avant Louvois, deux autres grands projets informatiques censés moderniser l'Etat, Chorus, le système de comptabilité publique, et le dossier médical personnel, ont connu les mêmes mésaventures que le système de paie des militaires : dérives des coûts, multiples reports et changements de cap à n'en plus finir. « Même si on accuse les SSII d'être à l'origine de tous les maux, l'administration elle-même a du mal à mettre en place des systèmes de pilotage. Ces projets sont très politiques. Il y a beaucoup d'effets d'annonce, et peu de suivi », témoigne Olivier Rafal, consultant chez PAC Online.

Lancé en 2009, Chorus, qui a connu des bugs jusqu'en 2011, est emblématique des difficultés de l'Etat à mener des projets d'ampleur. Au total, le développement de Chorus a coûté à la sphère publique un milliard d'euros, soit plus du double du budget évalué cinq ans plus tôt à 412 millions d'euros, comme le rappelait le député UMP Gilles Carrez, dans un rapport de 2011.

Encore aujourd'hui, le progiciel, mis en place par SAP, au prix d'ailleurs d'une lourde bataille avec Oracle, suscite toujours les plaintes des fournisseurs de l'Etat. Liquidée définitivement le 19 novembre, la société de nettoyage Augias Environnement assure avoir fait les frais des dysfonctionnements de Chorus. Interpellé par son fondateur Lionel Bieder, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, reconnaît d'ailleurs dans une lettre que le déploiement de Chorus a engendré « un allongement des délais de paiement de nombreux fournisseurs du ministère de la Défense », sans établir toutefois de lien avec les problèmes de trésorerie d'Augias. Au ministère des Finances, on assure officiellement que le logiciel utilisé par « 55.000 agents », ne connaît plus d'impayés.

DMP, six ans d'errements
Autre exemple des errements de l'Etat, le dossier médical personnel, version électronique du carnet de santé, qui répertorie les actes médicaux des patients. Le DMP a connu six années de péripéties avant d'être mis en oeuvre France en 2011. Initié par la loi de réforme de la sécurité sociale de 2004, le DMP devait être inauguré le 1er juillet 2007 et faire économiser à la caisse d'assurance-maladie 3,5 milliards d'euros. En 2007, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot donne un coup d'arrêt au projet qui connaît des problèmes de confidentialité, et repart de zéro. « Ils avaient commencé à lancer des tests, engager de l'argent sans savoir où ils allaient. Surtout sans se préoccuper de savoir si les médecins adopteraient le système », rappelle Olivier Rafal. Aujourd'hui, le DMP continue de se déployer en France.

Plus que des économies, c'est l'amélioration des soins du patient qui est évoquée.

Commentaires

Impensable à Saint Pierre Quiberon.
Braquage du PMU , ce matin 29/11/13 .
La semaine dernière, deux casses du bureau et de la réserve de « la boule bretonne ».
Madame G, laissera t-elle filtrer ces informations dans la presse locale ?
En effet, même la Presse est soumise au dictat de G.M.

Écrit par : SOPHIE | 29/11/2013

ouest France.....va en causer demain.....peu être Télégramme .....mais pas sur!!!!!!!

Écrit par : parfait.FORMIDABLE | 29/11/2013

c'est en ligne sur le site du télégramme, ils sont très réactifs

Écrit par : mari de connie | 29/11/2013

Les commentaires sont fermés.