14/11/2013
Détachement, les CDD de la fonction publique ?
L'avenir de l'ENVSN, la Directrice sera comme sur un bateau, la dernière à quitter le navire !
Dans le budget de l'ENVSN les frais de personnel ont un poids important. Plusieurs employés actuels ont été "détachés" à l'Ecole de Voile, dépendant du Ministère de la Jeunesse et des sports, alors qu'ils étaient fonctionnaires de l'Education Nationale (Professeurs d'EPS).
Dans l'ambiance de la réduction des frais au niveau de chaque ministère, la solution appliquée consiste à "renvoyer" les détachés dans leur Ministère d'origine... on se repasse le "mistigri" pour améliorer le ratio surveillé ! Bien entendu les "détachés" n'ont aucune envie de quitter l'atmosphère douillette de l'ENVSN.
Le discours syndical est comme d'habitude loin des réalités concrètes et des conclusions du rapport d'audit de 2011. Trois hypothèses sont avancées : désengagement de l'Etat, maintien de l'Etat sous deux régimes. Ce qui coince depuis longtemps, c'est toujours le contournement d'une école d'Etat, soit par les Fédérations sportives, soit par des initiatives individuelles.
La "Course au large" est partie à Lorient, la formation pratique à Port La Forêt ! loin de la Baie de Quiberon...
Restent 70 personnes, qui tournent en "boucle" jusqu'au naufrage final !
Suppression de postes à l'ENVSN, préavis de grève à l'école de voile
Ouest France du 7 novembre 2013
Coup de tonnerre à l'École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN). Lundi, lors d'une réunion de travail, la directrice Isabelle Eynaudi a annoncé au personnel qu'une lettre de mission du 17 octobre lui impose des réductions d'effectif pour 2014.
« La réduction se fera à mesure de deux suppressions de postes par an, pendant trois ans, explique Pascale Bouton, coordonnatrice de formation et déléguée du personnel (Force ouvrière). Au total, six des vingt-six postes de professeurs en charge de la formation à l'ENVSN devront partir, soit un quart de l'effectif des formateurs. »
« A l'autre bout de la France pour certains »
Une annonce qui constitue un choc pour le personnel. « Pour la plupart d'entre nous, nous travaillons ici depuis plus de 15 ans, poursuit Pascale Bouton, qui est directement concernée par cette mesure. Concrètement, cela veut dire que nous devront réintégrer nos anciens postes à l'Éducation nationale. Nous ne serons pas des chômeurs, un travail nous attend. Mais à l'autre bout de la France pour certains, alors que notre vie de famille est ici à Saint-Pierre. »
Soixante-dix personnes sont aujourd'hui dans le doute à l'école de voile. Un préavis de grève est lancé pour le mercredi 13 novembre. Ce jour-là, un conseil d'administration de l'ENVSN se déroulera à Paris : « Le personnel est solidaire après l'annonce brutale de cette décision, poursuit Pascale Bouton. Nous avons aussi demandé une audience au préfet du Morbihan. Nous allons aussi rencontrer le maire Geneviève Marchand. »
Pour la déléguée syndicale, cette mesure n'a pas de sens : « On se débarrasse des professeurs alors qu'aucun déséquilibre budgétaire et financier ne le justifie. L'État ne fait pas l'économie de ses postes, puisque nous sommes rendus à l'Éducation nationale. S'il y a un projet caché pour l'ENVSN, alors le conseil régional et l'État doivent nous prévenir et rendre des comptes. »
Isabelle Eynaudi, la directrice de l'école depuis le mois de juillet, situe les événements dans le contexte actuel : « La réduction des effectifs touche toute la fonction publique. Tous les opérateurs de l'État sont mis à contribution. L'ENVSN est un opérateur de l'État. Le réseau des trois écoles nationales et les seize Centres de ressources, d'expertises et performances sportives (Creps) sont impactés. Il n'y a pas de départ en retraite prévu pour 2014-2015, à l'ENVSN, il faudra donc faire des efforts. »
École de voile, la grève suivie par 70 % du personnel
Ouest France du 14 novembre 2013
Mercredi, 70 % du personnel de l'école de voile était en grève, selon le calcul des organisations syndicale FO, FSU, et CGT. Réunis en assemblée générale, le personnel a dénoncé la brutalité de l'annonce de suppressions de postes faite à l'ensemble du personnel, le lundi 4 novembre par la direction.
« Ce mouvement revêt un caractère exceptionnel, les grévistes sont des personnes concernées par cette annonce, des organisations syndicales, et du personnel qui nous soutient, certains d'entre nous n'ont jamais fait grève de leur vie » déclarait Philippe Juhel, personnellement concerné.
« Ce matin (mercredi), nous nous sommes exprimés librement, avons voté, à l'unanimité, un texte qui sera communiqué au préfet lors de l'audience qu'il nous accorde ce jeudi à 17 h », ajoutait Pierre Mourot, délégué CGT.
« Connaître la nature de cette décision »
Cinq personnes ont été mandatées pour représenter les grévistes. « Lors de cet entretien, nous espérons qu'il pourra nous éclairer sur l'avenir des établissements publics bretons. » En même temps, à Paris, se tient le conseil d'administration de l'école. « Nous demandons à être entendus, entre le moment ou nous avons déposé le préavis de grève et aujourd'hui, nous n'avons eu aucun contact avec la direction. Nous voulons connaître la nature de cette décision, survient-elle dans le cadre de la réduction des effectifs et de la restructuration de services de la fonction publique, ou émane-t-elle d'une initiative personnelle de notre direction ? » s'interroge le délégué.
Un manque de communication et une incompréhension fédèrent le personnel : « Parmi les quatre postes qui pourraient à disparaître, trois sont des formations innovantes. Deux contrats ont été créés, un poste d'ingénieur et un autre à la communication, soulève Pascale Bouton, déléguée FO. Les organisations syndicales demandent la convocation d'un comité technique paritaire (CTP) L'employeur, doit nous consulter avant de prendre certaines décisions », termine la déléguée.
École nationale de voile de SPQ, grève, forte mobilisation
Télégramme du 14 novembre 2013
Une grande majorité (presque 70 % d'après les syndicats) des personnels de l'École nationale de voile et des sports nautiques était en grève mercredi 13 novembre. Les syndicats avaient appelé à ce mouvement pour dénoncer la suppression de postes, annoncée à tous les personnels, lundi 4 novembre.
Participer à un « projet pérenne »
Une assemblée générale, regroupant les personnels grévistes, était organisée. En présence des représentants FO, FSU et CGT, mais aussi de représentants des personnels non-syndiqués, tous étaient invités à s'exprimer. « Nous avons ensuite rédigé un texte pour refléter les teneurs de cette expression, explique Pascale Bouton de FO. Nous l'avons soumis au vote et il a obtenu l'unanimité. Nous allons le présenter en fin de journée au préfet et l'envoyer au ministère. Nous demandons un dialogue ». Dans le texte, les personnels dénoncent : « la brutalité de l'annonce de suppressions de postes » et rappellent : « la volonté collective qu'ils ont de participer à un projet pérenne et ambitieux pour cet établissement public national ». C'est par cet écrit qu'ils comptent avoir des réponses concernant leur avenir de la part du directeur des sports au ministère.
Un précédent ?
Les personnels grévistes écrivent : « Nous revendiquons un projet clair, permettant de maintenir un établissement public national et les emplois. (...). Les grévistes craignent que ce qui se passe à l'ENVSN soit représentatif de ce qui se profile à l'échelle nationale. C'est bien le déplacement des personnels détachés qui est au coeur de ce mouvement. Avec les objectifs annoncés de réduire les effectifs dans la fonction publique, les ministères seront tentés de se séparer de certains personnels par ce biais. Chaque ministère se refilera "le fardeau" et cela risque de porter sur des chiffres bien supérieurs à ce qu'on évoque ici, explique le représentant CGT. Il est donc important de désamorcer cette mèche qui a été allumée. Nous attendons une réponse du ministère pour envisager la suite à donner ». La direction de l'ENVSN a indiqué qu'elle communiquera sa réaction ce jeudi.
Audit de l'ENVSN de juin 2011
Commentaires
C'est bien ce qu'on pensait cette planque ne sert à rien si ce n'est qu'à passer du bon temps. Depuis que cela a été implanté, quel est le bilan?
Combien de parasites y ont été employé à ne rien faire si ce n'est manger du budget tout en étant grassement payé à ne rien faire? Et ces syndicalistes CGT cFDT , ces socialos profiteurs et parasites qu'ont ils fait? Rien qu'on ferme cette fumisterie
Écrit par : Jean Rohu | 14/11/2013
Et en grève encore en plus? mais on ne s'est rendu compte de rien! Forcement on n'y fout pas grand chose, m. Hennel? Vous avez déjà ententendu les bruits d'une quelconque activité à côté de chez vous? Moi pas!
Écrit par : Mourt | 14/11/2013
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