08/11/2013
ENVSN, une chance pour la Commune de Saint Pierre Quiberon
Les annonces du 7 novembre 2013 d'allègement des effectifs de professeurs à l'ENVSN (2 par an sur 3 ans) n'auront pas un impact suffisant sur le budget global de l'Ecole de Voile (80.000 euros par an) pour régler une situation financière dégradée, déjà signalée par le rapport de la Cour des Comptes de 2008... il faut aller plus loin et se poser la question de la reconversion du Site de 7 hectares.
Le marché de la voile de loisirs se dégrade depuis les années 90 et la jeunesse se dirige vers des activités nautiques à la mode : surf (voir Biarritz et La Torche), kite surf et éventuellement catamarans de course.
Le besoin de former des "encadrants" compétents n'est plus aussi nécessaire. Il pourrait être concédé au secteur privé, ou aux Fédérations sportives.
Que faire de ce site de 7 hectares, doté d'un Hôtel 2 étoiles et d'une Cafétéria ?
Première piste : vendre l'ensemble au secteur privé de la construction pour la réalisation d'immeubles modernes, conformes au futur PLU.
Deuxième piste : créer une maison de gériatrie dans la verdure et au bord de l'eau, 100 emplois à la clé !
Troisième piste : transformer cet ensemble en zone industrielle tertiaire, pouvant accueillir des PME, spécialisées dans les industries de pointe et la recherche. Une vingtaine de petits bâtiments de 10 employés. Reconvertir le bâtiment de "dortoirs", ainsi que l'Hôtel 2 étoiles, garder la Cafétéria !
Ce projet remplacerait à bon compte pour Saint Pierre Quiberon la zone d'activités de Kergroix ! A terme il permettrait de créer 200 emplois "privés" de qualité.
Bien évidemment, les infrastructures d'accès (route de l'Ecole de Voile) ainsi que le réseau de Télécommunications devraient être remis à jour avant cette transformation.
Le futur de SPQ passe par le renforcement des emplois privés à l'année !
Social, un préavis de grève à l'École nationale de voile
Télégramme du 7 novembre 2013
Un préavis de grève vient d'être déposé par les représentants du personnel de l'École nationale de voile et des sports nautique pour le mercredi 13 novembre, jour où se déroulera à Paris le conseil d'administration de l'établissement public.
Six postes supprimés sur trois ans
Lors de la réunion de rentrée du personnel, la directrice, Isabelle Eynaudi, a en effet annoncé la suppression à Saint-Pierre de deux postes chaque année pendant au moins trois ans. « Concrètement, explique Pascal Bouton, responsable du syndicat Force ouvrière au comité technique d'établissement, c'est l'avenir de l'école qui est en jeu avec cette annonce. Ces postes concernent des professeurs détachés de l'Éducation nationale. Ces personnes portaient des projets importants. C'est un paradoxe au vu des dires du ministère des Sports sur sa politique sociale. Nous comprenons d'autant moins ces suppressions qui vont à l'encontre du pacte de l'école nationale et des discours de dynamisme entendu en septembre ».
Et les CDD ?
La responsable syndicale évoque également son inquiétude quant aux huit personnes actuellement en contrats à durée déterminée qui vont bientôt prendre fin, en rappelant que l'ENVSN, avec 70 personnels sous différents statuts, n'avait pas atteint son « plafond maximum autorisé de salariés ». « Les ordres viennent, semble-t-il, d'en haut », ajoute-t-elle. C'est pourquoi, nous avons demandé un rendez-vous avec la ministre des Sports pour comprendre les motivations d'une telle décision. Le 13 novembre, alors que se tiendra à Paris le conseil d'administration, nous ferons donc grève et nous organiserons une réunion dans la salle du réfectoire pour évoquer la suite de nos actions ».
Suppression de postes à l'ENVSN, préavis de grève à l'école de voile
Ouest France du 7 novembre 2013
Coup de tonnerre à l'École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN). Lundi, lors d'une réunion de travail, la directrice Isabelle Eynaudi a annoncé au personnel qu'une lettre de mission du 17 octobre lui impose des réductions d'effectif pour 2014.
« La réduction se fera à mesure de deux suppressions de postes par an, pendant trois ans, explique Pascale Bouton, coordonnatrice de formation et déléguée du personnel (Force ouvrière). Au total, six des vingt-six postes de professeurs en charge de la formation à l'ENVSN devront partir, soit un quart de l'effectif des formateurs. »
« A l'autre bout de la France pour certains »
Une annonce qui constitue un choc pour le personnel. « Pour la plupart d'entre nous, nous travaillons ici depuis plus de 15 ans, poursuit Pascale Bouton, qui est directement concernée par cette mesure. Concrètement, cela veut dire que nous devront réintégrer nos anciens postes à l'Éducation nationale. Nous ne serons pas des chômeurs, un travail nous attend. Mais à l'autre bout de la France pour certains, alors que notre vie de famille est ici à Saint-Pierre. »
Soixante-dix personnes sont aujourd'hui dans le doute à l'école de voile. Un préavis de grève est lancé pour le mercredi 13 novembre. Ce jour-là, un conseil d'administration de l'ENVSN se déroulera à Paris : « Le personnel est solidaire après l'annonce brutale de cette décision, poursuit Pascale Bouton. Nous avons aussi demandé une audience au préfet du Morbihan. Nous allons aussi rencontrer le maire Geneviève Marchand. »
Pour la déléguée syndicale, cette mesure n'a pas de sens : « On se débarrasse des professeurs alors qu'aucun déséquilibre budgétaire et financier ne le justifie. L'État ne fait pas l'économie de ses postes, puisque nous sommes rendus à l'Éducation nationale. S'il y a un projet caché pour l'ENVSN, alors le conseil régional et l'État doivent nous prévenir et rendre des comptes. »
Isabelle Eynaudi, la directrice de l'école depuis le mois de juillet, situe les événements dans le contexte actuel : « La réduction des effectifs touche toute la fonction publique. Tous les opérateurs de l'État sont mis à contribution. L'ENVSN est un opérateur de l'État. Le réseau des trois écoles nationales et les seize Centres de ressources, d'expertises et performances sportives (Creps) sont impactés. Il n'y a pas de départ en retraite prévu pour 2014-2015, à l'ENVSN, il faudra donc faire des efforts. »
Commentaires
Vos propositions font du sens... mais l'ENV est un centre historique (Tabarly...) et national, pourquoi s'en priver ?
Écrit par : Jocelyn du Bois | 09/11/2013
Plutôt que d'aliéner cette zone de Quiberon (expropriée dans les années 60!) pour y faire de la spéculation immobilière, il vaudrait mieux s'orienter vers l'installation d'une école supérieure maritime, genre IUT de la mer, pour y former des marins professionnels, des mécaniciens pour la marine, des électriciens et électroniciens marine. Avec délivrance de BTS ou de DUT "marine". Une filière d'excellence!
Naturellement les politiciens locaux pourront user de leur "leadership" pour promouvoir cela: je n'en doute pas...
Le pays a besoin de spécialistes dans ces branches.
Écrit par : Patrick LUCO | 09/11/2013
Bravo, Monsieur Luco! Excellente idée
Écrit par : JPD | 09/11/2013
BRAVO.....et surtout des mécaniciens.........
Écrit par : dimitri56170 | 09/11/2013
Bravo Monieur LUCO pour cette excellente initiative pour l'école de voile ENVSN. Qu'avons nous à faire des enseignants agrégés avec un salaire supérieur à 3000€/mois, (avantages non compris) pour une semaine de 19h00 avec du téléenseignement ( C.A.D en travaillant de chez eux , devant l'ordinateur). Il faudrait peut être arrêter de prendre les Français, les bretons, et les Saint pierrois, pour des "CONS".
Une initiative allant dans le sens du billet de monsieur LUCO, est ce qu'attende les jeunes de la presqu'ile, pour pouvoir y travailler et y vivre.
J'espère que les locomotives de FO et de la CGT embarqueront dans la charette pour aller enseigner ailleurs.
Trop, c'est Trop.
Madame Marchand aura bien du mal à soutenir une contestation prise par un gouvernement qu'elle a soutenue et continue de soutenir, ainsi que le petit Fanch. Cela la discréditerait auprès de l'électorat de sa commune qui commence à ouvrir les yeux.....Et il est temps de sauver les meubles, avant de se trouver sur le radeau de la méduse.
Henry.
Écrit par : henri | 09/11/2013
Cette idée de pôle d'excellence d'enseignement supérieur technique spécialisé est ancienne:
En effet, lors de la conception de la marina de Port haliguen au milieu des années 1960, il était question d'établir une école de cette nature entre Port haliguen et saint Julien. (cf compte-rendus du Conseil municipal de Quiberon)
Les promoteurs de cette idée? m. Victor Golvan sur une suggestion d'officiers de la marine marchande qui avaient été formés dans une école maritime temporaire installée dans l'ex colonie de vacances du Mané. Des capitaines de la Marine marchande, aidés de Frères de Lammenais avaient eu l'idée de soustraire des jeunes de Quiberon et de sa région pour qu'ils n'aillent pas au STO d'une part, et de préparer la renaissance de la France et de sa marine marchande après 1945 d'autre part. Là ont été formés des capitaines (mon oncle par exemple et plusieurs autres) des patrons pêcheurs (les frères Moisson du "Notre Amour" de PH.... Et beaucoup d'autres qui ont fait de brillantes carrières dans des métiers où on ne s'ennuie pas du tout.
Maintenant il est question de se séparer de cette école nationale de voile! Quelle erreur! Quelle faute!
Il faut avoir de la vase dans le crâne pour se séparer d'un tel établissement. Après, une fois disparu, une fois aliéné ce sera impossible de le remonter....
L'infrastructure existe. Elle a coûté. Il faut la conserver. Il faut tout simplement transformer cette école de sports de voile en une ecole supérieure technique maritime au profit des jeunes d'une part (les volontaires se bousculeront c'est certain , tout comme ils se bousculent pour entre dans nos écoles de la Marine nationale) et de plus anciens pour les recycler... Dans nos écoles de la Marine nationale, c'est ce que l'on fait pour le plus grand bien de l'Institution d'une part, et surtout pour le pays d'autre part.
Une telle école doit être installée au bord de la mer, pour son ouverture au monde. Une école maritime se doit d'être en bord de mer. C'est comme à Saint Mandrier, ou à Brest: avoir sous les yeux l'horizon, cela incite au voyage, à la mer et à l'excellence...
Et en pratique? Ce devra être un défi pour le sénateur, pour le député, le conseiller général, les maires... Pour cela il faudra élire des personnes volontaires et à l'esprit ouvert...
Écrit par : Patrick LUCO | 09/11/2013
Entièrement d'accord avec le commentaire de monsieur LUCO, qui a une vision de la réalité très juste sur ce dossier. Pendant des années, l'ENV dirigée en réalité par une équipe de profs syndiqués, qui n'ont jamais voulu s'intégrer dans un minimum d'activités nautiques de la presqu'ile, est quasiment morte de ses propres cendres. Combien sommes nous de locaux a avoir eu accès aux stages ou aux formations,au minimum même..... aux baptêmes de l'eau à l' ENV ? Combien de champions sont-ils sortis de cette école ? Le potentiel technique, les locaux, tout y était mais la volonté d'enseigner autrement que par le fonctionnariat a réduit les objectifs essentiels, à jamais. Tabarly doit être triste s'il nous observe.
Henry
Écrit par : henri | 09/11/2013
Mon cher Patrick,
Que voilà une bonne idée! Je reconnais là l'officier qui avait en 1985, été chargé de réorganiser tout le programme d'enseignement de l'école des électroniciens au CEAN.
A l'époque, tu avais suggéré à l'EMM de créer un cours spécial de formation à l'informatique spécifique des systèmes d'armes d'aéronef et tu avais eu carte blanche pour lancer ce département.
J'ai eu le plaisir de suivre tes conférences pendant plusieurs mois. On ne s'ennuyait pas: c'étaient toujours des cas originaux et des études de cas nous ont bien occupés.
Après quand je suis allé à Sup'Aéro, je me suis souvent référé à tes cours.
Ton idée d'école maritime d'excellence là bas à st Pierre dans ta presqu'ile ce serait un plus supplémentaire indéniable pour la Bretagne.
Cependant dans le climat global actuel de déliquescence que l'on vit, cela serait-il encore possible? C'est un changement total de paradigme.
Tu sais très bien que lorsqu'on lance une telle filière on se heurte aussitôt aux pesanteurs, aux conservatismes divers et surtout aux corporatismes. Dans cette tâche, tu n'auras jamais les libertés et les moyens que tu as eus en ces années là pour lancer ton école. Là, à l'ENSV ce sera très difficile s'il n'y a pas une volonté affirmée de l'Etat. Je les connais pour y avoir suivi une formation il y a quelques années.
Je m'étonne que tu n'y sois pas allé?
Vieux camarade , je te salue!
Pingouin Xray-Delta
Écrit par : Xray Delta | 09/11/2013
Ne pas oublier la clause signée entre l'Etat et les ex-
propriétaires : les descendants feront, sans doute,
valoir leurs droits.
Et il ne faut pas enterrer si vite l'ENVSN...
F. DASSIER.
Écrit par : DASSIER | 09/11/2013
Dis-donc Xavier, tu n'es pas sur mon blog, tu es chez M. Hennel de Saint-Pierre . contacte moi en privé STP
Écrit par : PatricK Luco | 09/11/2013
De nos jours, la formation de marins de haut niveau de la marine marchande (officiers, ingénieurs…) ne peut se concevoir que dans de grandes écoles, situées dans des villes possédant un grand port commercial. Les technologies modernes imposent par ailleurs que ces écoles travaillent en liaison avec des laboratoires, des centres de recherches et des enseignants d'autres grandes écoles ou universités. Dans ce domaine, comme dans bien d'autres, l'heure est au regroupements et à la rationalisation, pas à la dispersion des moyens.
L'Ecole Nationale Supérieure Maritime est en pleine restructuration. Elle résulte de la fusion récente (2010) de quatre écoles nationales de la marine marchande : Le havre, Marseille, Nantes et Saint-Malo. Elle fonctionne actuellement dispersée sur ces quatre sites. Sous l'ancien gouvernement, il a été question de supprimer deux de ces sites. L'actuel gouvernement semble envisager le maintien de ces quatre sites, avec cependant une spécialisation de chacun d'eux, les élèves passant éventuellement de l'un à l'autre. Le site de Nantes semble avoir le vent en poupe, notamment à cause de ses possibilités de coopération avec l'Ecole Centrale. Le site de Marseille bénéficie notamment de ses collaborations avec les Universités.
Dans cette restructuration de l'ENSM, les sites du Havre ou de Saint-Malo ont du souci à se faire, face à la concurrence des deux autres. Alors, créer un site supplémentaire ou quelque chose d'équivalent, sur une petite plage du Morbihan… c'est purement du domaine du rêve !
L'ENVSN de Saint-Pierre Quiberon est bien à sa place. Qu'elle y reste et continue d'accomplir la mission qui est la sienne : la formation aux métiers des loisirs en mer !
Écrit par : p.pier | 10/11/2013
Bon, alors il faut donc laisser fermer l'ENV, et former les marins français à Manille?
C'est vrai! place aux loisirs donc... Quelqu'un de bien placé disait que la France n'avait plus de vocation maritime... Pas un rêve, un cauchemar m. P. Pier. C'est vrai que vu de Dijon ou des Carpathes, la mer? bof!...
Non M. P.Pier en passerelle ou en salle des machines on n'a pas besoin de savants en thermo ou en passerelle d'astrophysicien, mais de marins capables... Donc de gens capables de faire naviguer un navire quelconque en toute sécurité. Ce que nous ne faisons plus d'autres le font: ailleurs.
Je maintiens: le site de l'ENV pourrait être transformé en une sorte d'école supérieure technique des métiers de la mer... A moins que vous ne préfériez une fois de plus nous retirer un de nos atouts majeurs... Nos jeunes à Quiberon et ailleurs n'ont pas forcément un avenir ancillaire....
Écrit par : Patrick Luco | 10/11/2013
il me semble....que faire une école des métiers de la MER est une proposition formidable de MELENCHON......donc il ne dit pas que des bêtises MELENCHON..................
Écrit par : dimitri56170 | 10/11/2013
Je crois avoir bien dit qu'il ne fallait pas fermer l'Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques de Saint-Pierre Quiberon. C'est effectivement l'un des atouts majeurs de cette commune. Qu'on ne me fasse pas dire le contraire.
Quant à la formation des marins de la marine marchande, il y a déjà les sites de L'Ecole Nationale Supérieure Maritime. Je crois l'avoir dit aussi.
D'importants investissements ont été effectués sur ces sites de l'ENSM, pour les moderniser (entraînement des élèves sur simulateurs) et augmenter leurs capacités d'accueil (amphithéâtres, salles de cours, ateliers etc…). La capacité d'accueil de l'ENSM du Havre va par exemple être portée à 1000 (mille) élèves, alors qu'il est vraisemblable qu'elle n'aura jamais plus de 300 ou 400 élèves à accueillir en même temps, dans les années à venir. On a donc déjà prévu très grand et nos marins français n'auront pas besoin d'aller se former à Manille.
Écrit par : p.pier | 10/11/2013
Salut vous proposiez une école technique pour mécaniciens electriciens etc. sans doute dans la suite des ecoles comme Etel pour un niveau intermediaire. Ce M. Pier lui comprend école d'hydro. Il semble ne pas pas avoir bien compris votre positionnement sa suffisance montre qu'il nous prend pour des .. cela transparait dans ses differents propos. C'est pour cela qu'il s'est fait virer des autres blogs de lapresquile.
Écrit par : Jack La Touline | 10/11/2013
p.pier vous faites une grosse erreur sur Le Havre (LH comme l'on dit maintenant dans les milieux branchés,un peu comme L.A).Cette ville a le vent en poupe depuis déjà quelques années et de nombreuses écoles-grandes et moyennes-se sont installées au bassin-dock.
Fort heureusement la longue ère communiste est passée.
Les étudiants de la future ENSM cotoieront les élèves de sciences PO internationales où l'enseignement se fait en anglais et pourront se loger à la cité universitaire où les studios sont faits dans des conteneurs comme en Hollande (notre voisin florissant pas notre Flamby!).Ils retrouveront aussi les futurs ingénieurs en logistique.
Je me félicite que les ENMM de Nantes et de Saint-Malo restent opérationnelles .Merci messieurs le 1er ministre et ministres bretons.
Depuis au moins 4 ans LH est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO grâce à Monsieur Antoine Ruffenach fin politique et à l'époque grand maire amoureux de sa ville et de son port.
Nous,dans la baie nous attendons toujours le classement de nos mégalithes.Heureusement que le jeu Pokemon X et Y (vendu à 4.000.000 d'exemplaires le jour de sa sortie) va nous donner un sérieux coup de main! Merci à monsieur Junichi Masuda et à son équipe qui ont oeuvré incognito dans le champ de menhirs.C'est pas beau ça!
Dimitri 56 vous avez raison.Mélenchon serait-il le seul à se rendre compte de l'importance de la façade maritime de la France? Des ports puissants donneraient un sacré coup de pouce à notre balance du commerce extérieur.
L'alliance HAROPA (LH-Rouen-Paris) continue à se battre pendant que le gouvernement met en sommeil le projet du grand Paris.Toutes les capitales des grands pays ayant un littoral ont un grand port pour les alimenter.
La presqu'ile de Quiberon est le reflet de la France:nos politiques sont des minables,nous sombrons,nous n'avons aucun esprit d'entreprise mais nous nous prenons pour des cadors et nous nous faisons plumer!
Je suis d'accord avec Messieurs Dassier,Luco ,Dimitri,Henri etc..et si l'ENV est incapable de survivre il faut armer les bâtiments avec des filières marine,mer,recherche....
Dire qu'on a rasé de magnifiques propriétés pour en arriver là.Pauvre presqu'ile
Écrit par : le guennec jean-claude | 11/11/2013
Monsieur Jack La Touline,
C'est vous qui lisez mal ce qu'a écrit Monsieur Luco. Il parle d'un "pôle d'excellence d'enseignement supérieur" et plus précisément d'une "école supérieure technique".
Comme chacun le sait, les études supérieures, dans des "écoles supérieures", ça commence après le bac. Ca n'a donc rien à voir avec un lycée technique ou quelque chose de niveau équivalent.
Quant à l'expression "métiers de la mer", je reconnais qu'elle jette du jus. Elle est très adaptée aux discours de ceux qui brassent des idées mais je vois mal à quelle réalité elle pourrait correspondre dans le cas d'une "école des métiers de la mer" implantée à Saint-Pierre. Ce serait donc une école technique… mais de quelles techniques ? Techniques de navigation, techniques d'exploitation des énergies marines, techniques de pêche, techniques d'aquaculture, techniques d'exploration et de préservation du milieu marin… Dans tous ces domaines, il y a effectivement des demandes mais il y a aussi déjà des offres.
Je voudrais bien qu'on me dise dans quel créneau particulier une école supérieure pourrait trouver sa place à Saint-Pierre Quiberon.
Écrit par : p.pier | 11/11/2013
Je conseille la lecture de ce document :
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/124000574/0000.pdf
Écrit par : p.pier | 11/11/2013
Je trouve ce débat passionnant car les personnes qui interviennent savent à l'évidence de quoi elles parlent. A mon sens, Saint-Pierre Quiberon aurait une carte à jouer. Au fait, qu'en pense la municipalité actuelle qui se réclame très ouvertement du gouvernement de M. Hollande?
Écrit par : Jocelyn du Bois | 11/11/2013
Dans ma première intervention, il s'agissait de" ...s'orienter vers l'installation d'une école supérieure maritime, genre IUT de la mer, pour y former des marins professionnels, des mécaniciens pour la marine, des électriciens et électroniciens marine. Avec délivrance de BTS ou de DUT "marine". Une filière d'excellence!....
Il est nullement question d'institut, d'hydro ou je ne sais quoi, mais une école où on forme de bons praticiens des moteurs, de l'électronique embarquée, et des autres disciplines nécessaires au maintien en condition des navires.
La Marine nationale fait cela très bien dans ses écoles depuis très longtemps (l'Ecole des mécaniciens date de 1865). Je vois pas l'équivalent civil de ces formations pour la marine....
Ces formations que je connais bien se font par sessions bloquées de plusieurs mois ou années selon le niveau. Ce qui permet d'obtenir les compétences nécessaires pour nos navires, sous-marins et aéronefs. L'US Navy, la Royal Navy et bien d'autres marines en font tout autant.
Pour les formations supérieures il y a forcément passage en écoles ou instituts supérieur comme, l'ENSTA, Sup'Aero, l'Ecole supérieure des moteurs et j'en passe...
Ce qu'il manque manifestement c'est le niveau intermédiaire que j'ai cité plus haut. Et je ne vois pas pourquoi un tel modèle ne pourrait pas être dupliqué!
Évidemment ces écoles ne sont pas des lieux de loisirs ou festifs, car il y a de la sélection -et de la vraie- à coups d'examens et de notation impitoyables. On y rentre sur dossier, examens et concours. Je sais de quoi je parle... Ces gens ont leur vie et celles de leurs camarades entre leur mains. Alors on les forme bien et d'une manière dense. Après on est toujours à l'aise professionnellement. Si on est pas bon, alors on est viré sans états d'âme. J'ai vu des promo d'électroniciens par exemple où 6 élèves sur 20 avaient leur premier brevet. Ce qui conditionnait la suite de leur carrière: courte (3ans) , ou longue (30 ans et plus) en fonction du rang de sortie. ( je suis issu d'une de ces filières.) Il y avait tant de monde à vouloir y entrer que la Marine triait sans se gêner!.
Pour l'Ecole nationale de voile, il me semble qu'elle fonctionnait auparavant à Antibes-Cap d'Ail vers la fin des années 1950. A cette époque des instructeurs en voile et matelotage avaient été demandés à la Marine nationale par le ministère de la jeunesse et des sports. La Marine avait alors détaché des instructeurs qui avaient été choisis du fait de leurs compétences en manœuvre et en navigation. Ils avaient été extraits des ecoles,de la Marine : Ecole de Manœuvre à Brest, ecole de Maistrance à Brest , CIN de St Mandrier et de Porquerolles. Mon propre père, ancien de l'Armorique s'y était retrouvé: Il avait trouvé que cette école était une fumisterie où on rigolait plus qu'on faisait de la voile, lui qui etait fin boulinard... Il avait alors redemandé à être réaffecté en unité opérationnelle. Ce qu'il fait qu'il est retourné à Arzew au CIOA à l'issue. Cette école a été transférée ici grâce à M. Missoffe vers 1963, il était alors ministre des sports et de la jeunesse du Général. C'est en 1964, il me semble que l'EV Tabarly avait gagné la course transatlantique et que cela avait été le détonateur de l'expansion de la plaisance en France. Cette ecole de voile depuis quelques années est en chute inexplicable à première vue: il faut la conserver, pas la fermer et aliéner ses locaux, mais lui donner une nouvelle jeunesse et même la développer en la transformant.
Les jeunes ne nous pardonneront pas de laisser filer la chaîne par le bout : ce serait minable... Les politiques s'il y en a encore par ici doivent se démener pour la conserver.
Kenavo!
Écrit par : Patrick LUCO | 11/11/2013
Bonjour à tous.
Et si on créait un collectif pour militer pour un changement de destination d'enseignement de l'ENV, vers les métiers de la mer .
Les interlocuteurs présents sur cette liste de commentaires pourraient ainsi apporter un oeil nouveau sur la manière dont va s'effectuer la mutation de cette école, car à coup sûr, elle ne va pas rester en l' état.On ne pourra hélas pas compter sur la municipalité dont le maire a toujours défendu , bec et ongles ( mais plus, ongles vernis, tout de même) la position du collectif des enseignants de cette école, qui, par ailleurs font toujours la pluie et le beau temps dans cette enceinte.
Osons porter nos idées auprès de la mairie.
Henry
Écrit par : henri | 12/11/2013
Y aurait-il des débouchés ? Des sections de B T S ont
fermé dans les années 1995. Dans le Morbihan, il ne
reste plus que les Lycées professionnels de Port-Louis et d'Etel, plus le Lycée Maritime à Etel. Et l'apprentissage est à bout de souffle (cfa). Il est
difficile de remplir les sections.
Pêche : rarification de la ressource, quotas imposés par Bruxelles.... La flotte se réduit.
Marine Marchande : je donne un exemple que je
connais bien = sur un navire, 3 officiers français, tout
le reste de l'équipage est étranger et réduit au maximum.
Quant aux bateaux de croisière luxueux, combien
d'emplois à la clé ?
F. DASSIER.
Écrit par : DASSIER | 12/11/2013
Merci à tous pour vos commentaires vifs et documentés ! Je ne suis pas sûr qu'une branche "pourrie" soit la solution pour une reconstruction vers une école de haut niveau !
Il serait plus judicieux de construire un lycée avec hébergement chez les particuliers à Plouharnel, de façon à éviter des trajets considérables aux lycéens de la presqu'île et des îles.
Le besoin d'emplois "privés" à SPQ est fondamental !
Écrit par : jeanbart | 12/11/2013
pour moi ,il n'y a pas photo,il faut faire une thalasso,avec hotel luxueux,,avec devant une marina pour vedettes et yacks!les gens riches se feront un plaisir d'y venir et sa rapporteras beaucoup d'argent à la commune:un fils de marin:Kenavo!
Écrit par : jeanzyscan | 12/11/2013
Une marina au Rohu?
Quand on voit le résultat de PH en 50 ans d'exploitation je ne pense pas que ce serait une solution. En effet cela "consomme' du paysage, de l'espace, de l'environnement pour un gain (si gain il y a !) qui de toutes façons ne serait pas pour nous ni nos descendants.... Sans compter sur l'intérêt maritime. Le Rohu serait définitivement gâché lui aussi.
Écrit par : Patrick LUCO | 12/11/2013
Fermer l'école de voile? C'est sans importance, cela ne sert à rien. cela fera des économies. Cet établissement est une planque où on ne fait rien. C'est du gaspillage des deniers publics. Il faut vendre cela à un promoteur qui en tirera quelque chose.
Écrit par : Jean Rohu | 12/11/2013
L'ENV étant une école NATIONALE et le terrain appartenant à l'état et non à la commune, je crois que toutes les propositions d'activités PRIVEES sont inutiles, ce ne sont que des "ya qu'à"
Écrit par : connie la crevette | 15/11/2013
cette ENV est à l'image du pays : quelque chose de bien ruiné par les syndicats et le socialisme
Écrit par : Fanch | 15/11/2013
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