UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/10/2013

La marche, le vélo, le co-voiturage et l'auto-partage...

La "presqu'île" de Quiberon est un véritable cas d'école pour les transports publics !

Le département du Morbihan organise les cars TIM, qui sont essentiellement conçus pour le transport scolaire. En dehors des deux tranches horaires de l'aller et du retour, les cars sont vides... Il faut dire que l'itinéraire "ramasse miettes" qui consiste à relier Quiberon à Auray par Carnac, Saint Philibert et Crach n'est pas le plus rapide, même s'il est très touristique ! le casse-tête des horaires résulte du double pari, d'assurer la correspondance avec les "ferrys" de Belle-Ile et les TGV d'Auray...

La Région finance le "Tire-bouchon", qui fait partie des lignes SNCF "en mauvais état'. La vitesse est limitée à 60 kilomètre à l'heure. En été, les cars TIM modifient leurs trajets, pour assurer le "goutte à goutte" du rail !
La "correspondance TGV" est en effet la seule source de trafic ! La "voie" est unique, obligeant à un croisement à Plouharnel gare...

La commune de Quiberon propose en été le Quib'bus sur un circuit ville-plages ! Arrêt terminal à Saint Julien, limite communale oblige... La coopération inter-communale est ici à son plus bas niveau !

La commune de Saint Pierre Quiberon propose le "taxi" du jeudi, avec un succès très mitigé !

Les deux communes rivalisent dans l'achat d'un bus (mini) pour les enfants des écoles... Qui détient le plus beau bus ? Leur utilisation à des fins privées est délicate...

La "marche" ne dispose plus de chemins "continus" et hors route, aussi bien à Quiberon qu'à Saint Pierre... elle devient donc dangereuse et pénible pendant les périodes d'été. Le "balisage" est absolument nul des deux côtés !

Le "vélo" est dans le même cas, malgré les efforts affichés par les deux communes (voie pseudo verte)...Le passage en 2016 à Penthièvre est l'exemple le plus frappant de l'inertie des conseillers municipaux, qui roulent tous en grosse caisse...

Le co-voiturage est inconnu sur le presqu'île, ainsi que l'auto-partage !

Reste la "voiture individuelle", seul moyen de transport efficace, mais dangereux ! La commune de Saint Pierre a choisi les "sinusoïdes" , alors que celle de Quiberon préfère "les coussins de grand-mère" !


Les transports publics, toujours plus chers, toujours moins rentables
Le Monde.fr du 9 octobre 2013

Le ratio recettes /dépenses ne cesse de se dégrader". C’est un cri d’alarme lancé ce mercredi 9 octobre, lors d'une conférence de presse, par les acteurs du transport public, SNCF, RATP, Keolis ou Transdev, qui gèrent les réseaux locaux ou régionaux (à lire dans Ville, rail et transport). Selon l’Union des transports publics (UTP), qui réunit les professionnels du secteur, "la demande de transport croît plus vite que les recettes". Le fameux ratio est passé de 39% en 2002 à 31,5% en 2012, alors qu’en Allemagne, qui fait toujours figure de référence, en France, quand on parle efficacité, le même ratio est passé de 41,9% à 49,1% pendant la même période.

Disette
Les trois sources de financement qui permettent aux bus, métros et tramways de circuler se tarissent peu à peu, détaille l’UTP.

1/ Le "versement transport", cet impôt assis sur la masse salariale et versé par les employeurs au motif que les transports publics permettent aux salariés d’aller au travail, n’augmente plus. Les collectivités qui se risquent à donner un coup de pouce au taux du "VT" se heurtent aux récriminations du patronat local et du Medef (détails ici). En outre, "la moitié des trajets ne concerne pas les allers-retours entre domicile et travail. Il n’est pas forcément légitime de faire payer les employeurs", reconnaît Jean-Marc Janaillac, PDG du transporteur Transdev et président de l’UTP.

2/ Dans un contexte de vaches maigres, le budget que les collectivités consacrent aux bus et autres trams est contraint. Il n’y a, en la matière, rien à attendre de l’État. "Les dotations de l’État sont gelées jusqu’en 2016", rappelle l’UTP.

3/ Reste le prix du ticket. Là, on touche à quelque chose d’ultra-sensible. "Le bus est trop cher", "Tu te rends compte, le prix d’un carnet a encore augmenté", entend-on souvent. L’UTP affirme le contraire, chiffres à l’appui. Le prix moyen du ticket unitaire, entre 2003 et 2013, est tombé un peu en-dessous de 1,20€, en euros constants. Le prix de l’abonnement mensuel a baissé de 1% et celui de l’abonnement annuel de 6%. En 10 ans, le prix moyen des bus et cars (courbe orange ci-dessous) a baissé, alors que les autres services publics marchands (toutes les autres courbes) ont augmenté plus ou moins nettement.

Étalement urbain
L’une des raisons de ce déficit réside dans l’extension infinie des réseaux urbains. En 2002, 19,5 millions de personnes, en France, étaient desservies par un réseau local. En 2012, ils étaient 21,5 millions. Mais dans le même temps, la surface concernée est passé de 22546 km² à 34947 km². L’étalement urbain, ça coûte cher !

Cars vides
Pour rééquilibrer l’économie du secteur, l’UTP veut favoriser "le report modal", c'est-à-dire amener des automobilistes à prendre les transports en commun. En effet, pourquoi étendre le beau tramway jusque dans les quartiers périurbains, comme c’est le cas par exemple à Montpellier, si personne ne monte dedans ? A quoi servent des cars départementaux dans lesquels ne voyagent que trois passagers ? Pour cela, l’UTP et les élus en charge des transports, regroupés au sein du GART, comptent notamment sur le transfert des amendes de stationnement aux municipalités. Cela permettrait de dégager de la place, et accessoirement des ressources, pour les transports publics. La mesure a été votée en première lecture par le Parlement, mais attend encore une seconde lecture, prévue en décembre. Le processus parlementaire demeure toutefois incertain (voir les enjeux ici).

Alternatives
L’UTP évoque aussi, un peu mollement, les "modes de déplacement à savoir la marche, le vélo, le covoiturage ou l’autopartage. Là encore, faut-il vraiment prolonger une ligne de bus de 3 km si une partie des habitants peuvent effectuer le trajet à vélo ? Selon l'économiste Frédéric Héran, "à débit identique, une piste cyclable est 200 fois moins chère qu’une autoroute urbaine, 50 fois moins chère qu’un métro lourd et 25 fois moins chère qu’un tramway".

Commentaires

Je constate avec plaisir que la maison de retraite avec soins pour inadaptés visuels (et du reste ) se prépare pour toi .
Au cours de l'été 2013 une dizaine de bénévoles ce sont relayes pour balisés les chemins de randonnées de SPQ .
Ceci pour se mettre en conformité avec les dépliants et du pays d'Auray et de la FFR .
Si tu as besoin de conseil sur un sujet rassure toi ,nous sommes tous la pour t'aider ( jpd ,connie , jeanzyscan etc .. )
Kenavo Vieux

Écrit par : papy | 11/10/2013

Il reste vraiment du boulot dans ce domaine...Les moules restent accrochées à Portivy !

Écrit par : jeanbart | 11/10/2013

Tu a raison , ceux qui ont bon gout ne se mélange pas
avec les vieux mollusques du Rohu .
Surtout que nous ne confondons pas intelligence et Culture ,mais connais tu c'est deux mots ?
Ha ... Dommage , pour t'aider a biens vieillir une vieille citation française.
" évolue ,achète un âne "

Écrit par : papy | 11/10/2013

pouvez vous nous expliquez l'allusion à Portivy,Votre réponse est plutot hermétique et ne veut absolument rien dire.
Mon doudou me dit d'ajouter "comm'd'hab'"

Écrit par : connie la crevette | 11/10/2013

Les commentaires sont fermés.