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18/09/2013

Couts de fonctionnement et montant de l'investissement...

La navette "Intra rade" de Lorient n'a pas encore démontré la justesse de ce choix !

Investir beaucoup pour économiser ensuite, investir peu pour dépenser plus, dépend essentiellement de la durée de vie "estimée" de cet investissement !

Les "optimistes" vous démontreront que la durée de vie dépend du bon entretien de cet investissement. Les "pessimistes" regarderont le cout financier réel de l'investissement, qui est rarement payé sur fonds propres...

Les changements de technologie sont rarement économes et demandent souvent des compétences pointues. Il est vrai qu'en rade de Lorient les distances sont courtes et protégées...

Agglo "riche", investissements de riches !


Lorient, le transrade zéro CO2 inauguré ce soir
Télégramme du 18 septembre 2013

Inauguré ce soir à Lorient, Ar Vag Tredan -120 passagers- assurera ses premières liaisons transrades demain. Ce bijou technologique - une propulsion électrique avec zéro émission de CO2 - a été conçu et construit au chantier naval STX de Lanester (56).

C'est un bateau unique en son genre qui sera inauguré ce soir, à Lorient : le transrade Ar Vag Tredan (le bateau électrique, en breton) ne dégage aucune émission de carbone pour sa propulsion. Rechargé en quatre minutes, le navire embarque à chaque rotation l'énergie suffisante pour assurer un aller-retour.Si le procédé - des condensateurs « super capacités » - est éprouvé dans les domaines ferroviaire et aéronautique, c'est la première fois qu'il est adapté au transport maritime.Et c'est une entreprise locale, le chantier naval lanestérien STX (1), qui l'a imaginé et mis en oeuvre.

Un investissementde 3,4 M€
C'est en 2008 que la communauté d'agglomération de Lorient a lancé un appel d'offres pour renforcer son parc de navires transrades (2).Le cahier des charges est clair : la collectivité veut un moyen de transport propre. « On n'imaginait même pas que le zéro émission de CO2 était possible », rappelle Nathalie Le Maguéresse, vice-présidente chargée des transports maritimes à Lorient agglomération.L'investissement est conséquent : 3,4 millions d'euros. « Mais les frais de fonctionnement sont considérablement réduits par rapport aux autres bateaux de la flotte », souligne l'élue. « Les condensateurs ont la même durée de vie que le navire... à la différence de batteries classiques ». Autre économie de fonctionnement : « Le coût du carburant, tout simplement ».

Pleine commercialisation en 2015
Ar Vag Tredan est donc une première technique et environnementale. Dont la mise en service aura pris près d'un an de retard. Initialement prévu à l'automne 2012, le transport des passagers ne débutera effectivement que demain. La prouesse technologique de la propulsion électrique n'est pas en cause ; c'est une panne mécanique sur le propulseur qui a retardé le projet.Cet été, lors du Festival interceltique, des « balades découvertes » ont été organisées sur l'Ar Vag Tredan. Avec succès. C'était l'occasion pour les pilotes de prendre en main ce nouveau navire.En 2012, lors de la mise à l'eau, Jean Roche, directeur général de STX Lanester, ne prévoyait pas « une pleine commercialisation de ces bateaux électriques avant 2015 ». Les premiers bords lorientais achèveront peut-être de convaincre d'autres collectivités.

(1) Le site du Rohu, à Lanester, est l'un des deux chantiers navals de STX France (ex-Chantiers de l'Atlantique). Il emploie 110 salariés.(2) 800.000 passagers par an empruntent les cinq lignes maritimes assurées par quatre navires entre Lorient, Locmiquélic, Port-Louis et Gâvres.
• Claire Marion

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