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16/09/2013

2.500 maisons "à raccorder" ?

Les "communes" doivent prendre en main le raccordement des "terrains privés" utilisés pour le camping !

Après le "bla bla bla" des réunions "à sens unique" du PLU, la Commune de Saint Pierre Quiberon, sous la direction de Madame G n'a rien fait pour l'assainissement collectif, en dehors de l'obligation pour les constructions neuves.

Une question "proritaire" est celle du contrôle de l'assainissement collectif des 3 camps de camping municipaux par un organisme indépendant, qui reçoivent pendant le mois d'aout une population importante... Celui de Penthièvre semble être "sous-équipé" et probablement responsable de fuites sur la partie Nord...

La "colonie" de la Presqu'île à Penthièvre présente sur le plan de l'assainissement un statut "suspect"... Plutôt que de détruire la maison du Garde-barrière, il serait plus éthique de demander à cette collectivité "étrange" une mise aux normes !

Pour les terrains privés, recevant des campeurs, la municipalité, après 40 ans d'inaction, doit fournir des possibilités de raccordement au système collectif. Ceci est "acté" par le Code de l'Urbanisme, lorsque le zonage prévoit des parcelles sous le régime AU ! Avant d'engager la construction de nouveaux logements sociaux, il serait plus intelligent d'améliorer l'assainissement de ces installations privées (près de 30% des habitations de la Commune !)

Lorsque l'on se targue d'être écolo et de protéger le "gravelot", il serait bon d'imiter les romains ! S'occuper du "cloaca maxima" de Saint Pierre !


Ostréiculture, les écueils de la transmission
Télégramme du 13 septembre 2013

La transmission des sociétés ostréicoles deviendra, dans les années à venir, une problématique complexe. Les professionnels en ont rappelé les écueils, hier au salon de la conchyliculture.

Avec 33 % de patrons d'entreprises ostréicoles âgés de plus de 50 ans, sur les 120 que compte aujourd'hui le département, la filière va connaître un fort taux de renouvellement. Ces chiffres ont été présentés hier lors du salon de la conchyliculture, par Alain Dréano, secrétaire général du Comité régional de la conchyliculture (CRC), pour introduire un atelier consacré à la transmission des entreprises. « Dans le contexte de crise que nous connaissons, cette transmission est devenue un élément majeur de préoccupations, que ce soit pour les exploitants ou les repreneurs, que ce soit sur le domaine public maritime ou sur le domaine privé », a expliqué Alain Dréano. Cet atelier, destiné à dresser les différents écueils de la transmission, que ce soit pour le volet légal, la partie comptable ou l'aspect patrimonial, a aussi permis d'aller contre des idées reçues.

Anticiper les transmissions
« On pourrait croire que la transmission familiale est la plus simple. On se trompe, c'est souvent la plus compliquée », a poursuivi Alain Dréano. En cause, « le paramètre affectif. On ne pense pas avec sa tête, mais avec son ventre. Il y a toujours, dans les transmissions familiales, des choses qu'on ne dit pas, parce qu'on n'ose pas forcément parler des choses. Le résultat, c'est que ça peut créer, parfois, de véritables bombes à retardement, qui mettent en péril les entreprises, mais aussi les familles ».Maître Haddad, notaire à Auray, a abondé en ce sens : « soit on agit de son vivant, soit on subit. Je peux vous citer l'exemple d'une famille déchirée, parce qu'il y a deux générations, un père a fait don de son entreprise à son fils. La soeur n'a rien eu. Elle a fini par réclamer sa part, plusieurs dizaines d'années plus tard. Et le conflit n'est toujours pas réglé ; Il faut absolument, au moment de transmettre, valoriser économiquement l'entreprise, et s'assurer, au sein d'une fratrie, d'éventuelles compensations. Il faut tout discuter devant le notaire ».De fait, « une transmission d'entreprises, ça s'anticipe », insiste Alain Dréano. Ainsi, pour un exploitant, une transmission se prépare « dans les cinq ans qui précèdent la cessation d'activité ». De même, il faut « un an pour un repreneur avant de se lancer. On nous dit parfois que c'est long, mais ça n'est rien au regard d'une activité professionnelle qui va durer quarante ans ».

Journées du patrimoine 2013, musique et visiteurs aux jardins du Rago
Télégramme du 16 septembre 2013

Les jardins du Rago étaient envahis, samedi après-midi, par une centaine de visiteurs à l'occasion des Journée du patrimoine. Il faut dire que l'association l'Agapanthe réservait une belle surprise avec la venue des Copains du bord, et leurs chants de marins. Côté découverte, ces deux journées ont tenus leurs promesses : centre de secours, sémaphore, musée, églises ou chapelles ont été visitées et découverts par des centaines de vacanciers ou de locaux.

Rivière de Crac'h, au chevet du malade
Télégramme du 16 septembre 2013

Parce qu'elles menacent la conchyliculture et le tourisme, les contaminations bactériennes sur les rivières de Crac'h et de Saint-Philibert sont devenues insupportables. La lutte s'organise. Voici comment.

Des plages interdites à la baignade à Carnac ou à La Trinité cet été encore. Des interdictions, de loin en loin, de ramasser certains types de coquillages. Des obligations de placer les coquillages en bassins de décontamination, etc. À mille lieux des cartes postales riantes, cette photographie-là est la face sombre, inquiétante et pourtant bien réelle du milieu aquatique en pays d'Auray. Elle est la conséquence des pollutions bactériennes, d'origine animale ou humaine.

Un diagnostic des contaminations
Les acteurs du territoire, conchyliculteurs, professionnels du tourisme et élus, en sont tellement conscients désormais que l'indispensable opération reconquête est en marche. Les rivières de Crac'h et de Saint-Philibert, qui irriguent les principales zones conchylicoles et touristiques, sont au cœur des préoccupations.

En 2012, les dix communes concernées par ce bassin versant ont sollicité le syndicat mixte du Loc'h et du Sal, afin qu'il étende son champ d'investigation à un territoire qui n'avait jusque-là pas fait l'objet d'une étude globale. Pendant plus d'un an, deux techniciens du syndicat ont arpenté les rives des 120 km de cours d'eau afin d'établir un diagnostic des contaminations. Nicolas Rollo est l'une des deux « fourmis » ayant recensé les « 342 rejets potentiels, dont 99 % ne posent pas de problème ». Il remettra aujourd'hui (*) officiellement les résultats de l'étude. Ce travail de cartographie très précis a permis d'isoler des secteurs homogènes et de déterminer dans chacun d'entre eux si la pollution est d'origine animale, ou si elle est due à la défectuosité d'un poste de relevage ou à un assainissement défaillant, voire absent.« L'idée est de déterminer des secteurs d'interventions prioritaires en fonction de plusieurs critères : la proximité des parcs ostréicoles, la récurrence des pollutions et la quantité de bactéries relevées », explique Bernard Heinry, vice-président du syndicat mixte du Loc'h et du Sal.

Déterminer les priorités
Cette base de travail déterminera les priorités d'action des dix communes ainsi que des deux syndicats mixtes en charge de l'assainissement sur le secteur. Parfois, il faudra agir sur l'assainissement collectif (postes de relevage), parfois sur l'assainissement autonome (mise en conformité) et d'autres fois sur l'agricole (mesures pour empêcher le ruissellement des tas de fumier ou pour trouver une alternative à l'abreuvement des bêtes directement à la rivière).

La menace du préfet
Il ne faut pas se le cacher : la partie s'annonce difficile, au regard d'une législation rendant exceptionnelle la contrainte en matière d'assainissement. Mais il n'y a plus le choix : six mois de l'année, les ostréiculteurs de la rivière de Crac'h sont contraints de passer leurs coquillages en bassins de décontamination avant de les commercialiser. Et c'est un moindre mal pour l'instant : si la qualité des eaux ne s'améliore pas d'ici l'été prochain, un déclassement allant jusqu'à l'interdiction totale n'est pas à exclure. Lors d'une réunion avec les conchyliculteurs en juin, le préfet avait indiqué que sans amélioration des analyses, une interdiction totale de pêche des coquillages fouisseurs serait prise avant l'été prochain dans le secteur de la baie de Quiberon. On imagine les conséquences pour les professionnels, mais aussi l'impact sur le tourisme.

(*) Le comité de pilotage « Rivières de Crac'h, Saint-Philibert » se réunit cet après-midi à l'espace Les Chênes à Crac'h. Il réunit élus, professionnels et associations.

Les grands moyens pour sauver la rivière
Sécurisation des réseaux, nouveaux raccordements, réhabilitation des stations d'épurations : depuis quelques années, les collectivités mettent le paquet pour reconquérir la qualité de l'eau.
Pendant longtemps « on » n'a rien fait. Mais dans la société d'Internet et du risque zéro, la politique de l'autruche qui a longtemps prévalu ne pouvait plus durer : le tourisme et l'activité conchylicole, soit les deux principaux moteurs de l'activité au pays d'Auray, n'y auraient pas survécu.

La fin des lagunes
Heureusement, depuis cinq ans les collectivités ont réagi fortement en investissant massivement dans l'assainissement : 15 M€ pour la station d'épuration de Quiberon, inaugurée en 2008, 7 M€ pour celle de Carnac-La Trinité (2011), 8 M€ pour celle de Kerran (Saint-Philibert, Crac'h, Locmariaquer) en fonction depuis juin dernier et près de 11 M€ pour celle de Plouharnel, dont les travaux ont commencé la semaine dernière, et qui devrait être opérationnelle en juin prochain. Comme les stations de Kerran et de Kergouellec (Carnac), il s'agira d'un système membranaire, beaucoup plus efficace que le lagunage qui prévalait jusque-là. La dernière station de ce type, celle de Ploemel, va d'ailleurs disparaître, via un raccordement des eaux usées de la commune à la station de Kergouellec.
Dans le même temps, les deux syndicats mixtes gérant l'assainissement ont entrepris de sécuriser les postes de relèvement, afin d'éviter que la moindre panne mécanique génère des pollutions.

Raccordements en zone sensible
Reste un (gros) problème à régler : celui de l'assainissement non collectif. Dans les dix communes concernées par le bassin versant, 2.500 maisons sont dans ce cas (pas toutes sur ce bassin versant, cependant). Toutes, bien sûr, ne seront pas raccordées : des assainissements non collectifs bien réalisés et éloignés des cours d'eau ne posent pas de problèmes. Mais dans les zones les plus sensibles, le syndicat mixte ABQP a d'ores et déjà choisi d'intervenir : d'ici l'été, pour 600.000 €, 53 maisons et bâtiments professionnels seront raccordés dans le secteur de Kernivilit sur la commune de Saint-Philibert, tout près du pont de Kerisper. Le chantier continuera ensuite sur le secteur de Kersolar jusqu'à Crac'h.
B.S.

Commentaires

"Cloaca maxima"?
Y aurait-il un lien avec à ta présence en ces lieux?

Écrit par : JPD | 16/09/2013

Vous avez raison de parler de cloqaue, vous semblez en être un grand spécialiste

Écrit par : connie la crevette | 16/09/2013

Les commentaires sont fermés.