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09/08/2013

Pour 125.000 euros...

Entre Mobil-home et "maisonnette" le cœur ne balance pas !

La mode des "parcs de loisirs" tout en tôle semble atteindre ses limites ! Sur la commune de Saint Pierre et de Quiberon, entre Saint Julien et le Rohu les "parcs de loisirs", soit en co-propriété, soit en bail civil ont fleuri sous la pression spéculative ! mais que dire de l'esthétique de lopins de terre de 200 mètres carrés avec mobil-home et maison de jardin avec 20 ans de recul ? Même s'il s'agit d'une promotion pour un campeur, condamné au 3ème rang d'un camp de camping "zonard", le passage vers l'habitation privée sur un terrain d'au moins 500 mètres carrés est fréquent !

A l'heure des réflexions sur l'aménagement de nos rivages, le PLU doit permettre de tracer "un avenir esthétique" de la construction et de l'intérêt économique pour la Commune.

Les "parcs de loisirs" sont fatalement une pépinière de résidences secondaires, fermées 10 mois sur 12, entrainant une augmentation de la saisonnalité économique...

Les "Basques" à Marzan montrent aux Bretons de notre côte, qu'ils attachent plus d'importance à l'esthétique des constructions futures, à condition de mettre la main à la poche...


Marzan, un village de bois pour accueillir les vacanciers
Télégramme du 9 août 2013

Près du barrage d'Arzal, un étrange village résidentiel est en train de naître. Que des maisonnettes en bois, style moulin à vent ou refuge de montagne. Un nouveau concept de parc résidentiel lancé par un rugbyman basque.

Village des Schtroumpfs, à moins que ce soit celui d'un conte de fées ? Dans la commune de Marzan, près du barrage d'Arzal, le Domaine du Téno commence à prendre forme. Une première maisonnette de bois a poussé comme champignon à l'automne. Elle a l'allure de ces cabanes construites sur pilotis en bord de mer, d'où les pêcheurs plongeaient autrefois leurs filets. D'autres auront la forme d'un moulin avec ses ailes, d'une grange, d'une hutte, d'un lodge, d'une rotonde, d'une cahute ou d'un refuge. En tout, vingt modèles mais qui se distingueront les unes des autres par quelques différences dans la conception et les couleurs.

Le Domaine du Téno est une nouvelle version des parcs résidentiels de loisirs. « Édouard Moïse, le maire de Marzan, ne voulait ni mobilehome, ni bungalow mais une hôtellerie quatre saisons haut de gamme. C'est une première », assure Armand Lopez, le responsable commercial. Les maisonnettes sont entièrement conçues en bois et vendues équipées. Elles font de 35 à 65 m², sur des parcelles qui vont de 250 à 450 m², à un prix moyen en pleine propriété de 125.000 €. Plus les charges locatives (estimées à 50/60 € par mois) pour l'entretien des espaces verts, des allées de boules, des jeux pour enfants, de la piscine couverte et le gardiennage.

Fait en Espagne
C'est un rugbyman basque qui porte le projet. L'ancien international Philippe Bernat-Salles, aujourd'hui président de la ligue de handball, est le patron de Côte Ouest, à Bayonne, société qui gère sept gros campings de 4.000 places dans le sud-ouest. Il est associé dans l'opération à une entreprise de construction de maisons en bois d'Angers, Arc Bois. Sur le chantier, on parle espagnol. Toutes les maisonnettes sont usinées dans une entreprise de Valence, en Espagne, dont Arc Bois est actionnaire, et montées à Marzan par des ouvriers de cette même société.

En pleine nature
Pourquoi le choix de Marzan ? Le Domaine du Téno est réalisé à partir d'un ancien projet que le maire voulait réactiver. L'endroit ne manque pas d'atouts, à l'entrée de la Bretagne, en bord de Vilaine, non loin du golfe du Morbihan et des plages. Et comme la commune n'est pas classée en zone littorale, on peut urbaniser sans nécessité de continuité avec une agglomération. Le projet est effectivement situé en pleine nature, sur 8 hectares. « Nous avons en plus une réserve foncière d'1,5 hectare et la possibilité d'acquérir 4 à 5 hectares supplémentaires », précise Armand Lopez. Car l'objectif est de construire 170 habitations d'ici deux ans. « On fera alors une halle alimentaire couverte », indique-t-il. Un objectif réalisable selon le promoteur. Sur le premier lot de 28 maisonnettes, 17 ont été vendues en quelques semaines.
Gabriel Simon

Commentaires

"Et comme la commune n'est pas classée en zone littorale, on peut urbaniser sans nécessité de continuité avec une agglomération."
Faut savoir lire, mon p'tit père, et comprendre, ce qui semble te poser des problèmes!

Écrit par : JPD | 09/08/2013

Monsieur JPD a raison, je ne vois pas dans l'article une quelconque allusions à la presqu'île, il arrive comme un cheveu sur la soupe.
Et pouvez vous nous expliquer, avant de prendre une retraite peut-être méritée (je ne sais....) dans la presqu'île, où aviez vous la chance et le privilège de prendre vos vacances ? à l'hôtel ou dans une de ces maisons fermées 11 mois sur 12. A moins que ce ne soit sur votre yacht utilisé alors 1 mois sur 12 dans le meilleur des cas.

Écrit par : connie la crevette | 10/08/2013

Les commentaires sont fermés.