01/07/2013
Eloigner le citoyen du centre de décision...
La création de l'Intercommunalité au 1er janvier 2014 suscite des poussées de fièvre démocratique !
A Saint Pierre Quiberon, la voix des démocrates est étouffée ! Par une majorité de Gauche ! Le processus administratif de désignation des représentants de la Commune à Saint Pierre Quiberon est une véritable honte. Rien ne dispose effectivement que ce soient le Maire et le Premier adjoint qui soient les représentants officiels, puisqu'ils doivent faire leur valise en mars 2014 !
Roland Le Sauce et Jean-Claude Harry, communistes et front de Gauche, sont plus démocrates que le Parti Socialiste local, représenté à Saint Pierre par Madame G. A ce propos on ne peut que "supputer" sur l'origine d'un bulletin nul et d'un bulletin incomplet à SPQ...
Au fond, cette intercommunalité est en train de se construire, très loin des citoyens et dans l'obscurité la plus totale. A l'aube d'un élection communale, où tout est possible en 2014, que fera-t-on des "potentats déchus" et des anciens élus, qui déclarent ne pas se représenter...
La source démocratique des élus d'aujourd'hui est utilisée comme un "paravent bancal", alors que celle d'une nouvelle élection est aujourd'hui "bafouée" et "cachée" ! Vivement 2014 !
Conseil de Saint Pierre Quiberon, intercommunalité et école au programme
Télégramme du 29 juin 2013
Comme leur homologue des 23 autres communes de la future grande communauté de communes, les élus saint-pierrois ont désigné leurs représentants lors du dernier conseil municipal. Jeudi soir, le contrat d'association de l'école Saint-Joseph a également été voté, tout comme la convention pour l'accueil de loisirs sans hébergement. Pas de surprise : le maire, Geneviève Marchand, avait proposé, dans la continuité du travail entrepris depuis de long mois, de désigner les personnes déjà impliquées dans les diverses commissions. Ainsi, excepté un bulletin nul et un bulletin ne pourtant que le nom du maire, les quatre candidats étaient bien désignés sur les 14 autres bulletins. Siégeront donc comme titulaires Geneviève Marchand et François Dubois, et comme suppléants, Jacques Le Hyaric et Georges Pruvost.
Contrat simple avec Saint-Joseph
Une demande de contrat d'association a été adressée par le directeur diocésain en faveur de l'école Saint-Joseph. Après un accord donné par L'inspecteur académique, la commune sera dans l'obligation de prendre en charge les frais de fonctionnement pour les classes élémentaires (calculé sur la base des frais à l'école publique). Par contre les élus ont eu à se prononcer sur la prise en compte dans ce contrat d'association des élèves de maternelle. À l'unanimité, moins l'abstention de Jean-Pierre Le Duvehat, le conseil a voté de maintenir un « contrat simple » comme précédemment pour les maternelles. C'est l'adjoint aux affaires scolaires qui sera le référent pour participer aux réunions de l'organe de gestion de l'établissement.
Accueil de loisirs : modification
Suite à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée de septembre à Quiberon, la commune doit modifier la convention concernant l'accueil de loisirs sans hébergement (ALSH). Une garde sera donc organisée sur la commune le mercredi de 7 h 30 à 11 h 45. Un forfait de 1 € par jour et par enfant a été voté pour ce temps saint-pierrois. La garde de l'après-midi continuant de se faire à Quiberon et avec une facturation distincte. Portage des repas. La Carsat va être sollicitée pour l'obtention d'une subvention dans l'optique de l'achat d'un véhicule réfrigéré nécessaire pour assurer le service de portage de repas auprès des personnes âgées. Le tennis club de Kerbourgnec recevra 1.060 € pour l'organisation du tennis scolaire.
Intercommunalité, une trentaine de personnes à la réunion de Carnac
Télégramme du 1er juillet 2013
Une réunion d'information publique sur la nouvelle intercommunalité était organisée, jeudi 27 juin, par l'Association des citoyens de Carnac présidée par Jean-Claude Harry. Une trentaine de personnes sont venues écouter des exposés de présentation sur les trois grands types de compétences (obligatoires, optionnelles ou facultatives) et la date correspondante de reprise ou de transfert par les communes des compétences visées. La complexité du dossier, notamment ses incidences fiscales, n'a échappé à personne.
Intercommunalité, une réunion publique « citoyenne »
Télégramme du 25 juin 2013
Ex-adjoint redevenu conseiller municipal après son échec aux législatives sous les couleurs du Front de gauche, Roland Le Sauce milite toujours. Il organise une réunion « citoyenne » consacrée à l'intercommunalité.
Qui est l'organisateur de cette réunion citoyenne ?
Roland Le Sauce : J'ai sollicité des Alréens pour constituer un collectif de gauche dans le but de s'interroger sur la façon de s'impliquer dans les échéances électorales futures et sur la place de l'Alréen dans la cité. Nous sommes une petite trentaine de personnes.
Pourquoi le mot clé citoyen et pas Front de gauche ?
C'est une discussion que nous avons eue entre nous. Certains ont considéré que Front de gauche, ce n'était pas assez ouvert. Nous sommes dans une démarche d'interrogation et de construction : comment les citoyens peuvent-ils se rencontrer et travailler ensemble ? Nous avons des élus et des institutions mais ils ne sont pas toujours représentatifs de la population.
Vous êtes vous-même élu et membre du PC et vous affichez de la défiance pour les partis...
Ce n'est pas de la défiance, mais il faut regarder les choses en face. Sur Auray, les militants PC se comptent sur les doigts de deux mains. Pour faire en sorte que la démocratie soit tout de même saisie par les gens, il faut élargir.
Quel sera le déroulé de la soirée ?
Je vais faire un exposé sur la nouvelle intercommunalité du pays d'Auray, qui sera le thème central de cette première réunion. Ensuite nous échangerons avec la salle. C'est un sujet d'autant plus important que demain les citoyens vont élire leurs conseillers communautaires. Ce projet a été porté par les élus, mais à aucun moment les citoyens n'ont été associés, ni même informés, si ce n'est pas voie de presse.
En quoi la mise en place de l'intercommunalité vous inquiète-t-elle ?
Le plus gros grief qu'on peut lui faire est d'éloigner le citoyen du centre de décision. On n'a pas non plus de visibilité sur le projet commun. Et on veut aussi affirmer la primauté du service public sur le privé. En matière de service à la personne par exemple, j'ai peur qu'on refile tout à des marchands de soupe après la mutualisation. Pratique Réunion citoyenne sur l'intercommunalité en pays d'Auray vendredi 28 juin (20 h), salle du Penher.
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