22/06/2013
Des retraités à l'ENV ?
"On ne ressort pas indemne de plus de 3 ans à l'ENVSN"...
Le Bilan de Monsieur Coppé, directeur de l'ENV, est modeste. Après la gifle, infligée par un rapport de la Cour des Comptes, l'activité de cette école d'Etat de 83 membres et 7 hectares est toujours en sommeil et sans véritable Direction. Les rapports avec le voisinage du Petit Rohu sont inexistants et les apports pour la Commune inconsistants.
Le personnel a vieilli depuis 1960 et les "pots" célèbrent plutôt les départs en retraite, que les succès dans la Course au large, qui est partie à Lorient...Réduire aujourd'hui la "voile" aux apprentissages en dériveur est un archaïsme évident !
Seul, un véritable "coup de torchon" et un changement d'activité pourraient donner du souffle à une école, qui se souvient encore d'Eric Tabarly...
L'arrivée d'une nouvelle Directrice devrait permettre d'envisager le "contournement de Beg Rohu" par le chemin littoral, obligation impérative dans le respect de la réglementation actuelle...
Le "Big Bang", cher à nos jeunes physiciens, est pour bientôt !
Beg Rohu, l'élite des étudiants en physique réunie
Télégramme du 15 juin 2013
Pendant deux semaines, 50 étudiants et chercheurs du monde entier ont séjourné à l'école nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN). S'ils ont bénéficié de l'encadrement de l'ENVSN pour pratiquer des sports nautiques, leur programme était surtout l'étude de « la physique des systèmes désordonnés ». Du très haut niveau scientifique pour ces étudiants triés sur le volet de la « Beg Rohu summer school ». Cela fera 30 ans l'an prochain que le Beg Rohu est associé à la physique fondamentale. Cette année encore, seul les meilleurs ont pu venir : « Ma sélection s'est faite sur CV et lettre de recommandation, insiste Giulio Biroli, le coordinateur de cette summer school, chercheur en physique des statistiques et enseignant à Polytechnique. Nous n'avons pu prendre qu'un étudiant sur trois. La notoriété des cours d'été du Beg Rohu est reconnue internationalement. Cette année, nous avions Giorgio Parisi, Boris Altshuler, deux candidats aux Nobels, comme professeurs ! »
Depuis 1984
L'histoire de ces « Beg Rohu summer school » date en fait de 1984. C'est Claude Godrèche, physicien passionné de voile, qui avait souhaité concilier ces deux mondes. Il avait eu l'occasion de découvrir l'ENVSN en 1968 et grâce à sa passion et sa rigueur, l'aventure avait pu commencer. Plusieurs sessions seront ainsi proposées à des physiciens du monde entier et leur notoriété avait rapidement gagné la sphère scientifique pour la qualité de l'enseignement. « Les échanges sont nombreux et la proximité entre les enseignants et les étudiants est un atout supplémentaire, ajoute Giulio Biroli. Les cours sont très intensifs avec un très haut niveau d'enseignement. Et si nous faisons de la voile, nous le faisons aussi avec un regard de physicien ».
École nationale de voile, le directeur part en retraite
Télégramme du 22 juin 2013
Jeudi, à l'École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN), il y avait un pot de départ un peu particulier. En effet, le directeur Jean-Léopold Coppé quitte l'établissement public. Il a choisi de faire valoir ses droits à la retraite, tout comme Monique Potevin. Sophie Barré, ingénieur de recherche, a quant à elle choisi d'autres horizons.
Nouveaux défis pour tout l'équipage
Jean-Léopold Coppé était visiblement ému de faire ses adieux à ses collègues, même s'il a affirmé qu'il reviendrait souvent, tant il a apprécié les qualités humaines de chacun : « On ne ressort pas indemne de plus de trois ans à l'ENVSN, a-t-il expliqué. Ensemble, nous avons contribué à écrire une page de cette école ». Après avoir évoqué les difficultés qu'il a fallu surmonter, il a invité chacun à relever les nouveaux défis qui leur seront demandés. Pour sa retraite, Jean-Léopold Coppé repart en Corse. C'est sur cette île qu'il avait passé six ans comme directeur régional adjoint de la Jeunesse et des sports, avant de venir sur la presqu'île. À partir du 1er juillet, l'école accueillera une nouvelle directrice, Isabelle Eynaudi. Monique Potevin part également après une très longue carrière passée au Beg Rohu, à un poste au secrétariat-comptabilité. « Les derniers temps, je ne travaillais plus qu'à mi-temps, explique-t-elle. La transition s'est donc faite en douceur ». Pour Sophie Barré, ce n'est qu'un changement de cap. Elle va rejoindre le Creps (Centre régional d'éducation populaire et de sport) des Pays-de-la-Loire.
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