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18/06/2013

Cloud et 4G, deux paramètres qui changent tout en informatique partagée !

La "révolution" de la mobilité aujourd'hui est dans le "réseau" et la centralisation dans le Cloud !

Le développement conjoint de la 4G (qui rappelons le est une connectivité IP classique) et des "nuages", facilement accessibles permet aux outils mobiles, d'être plus légers, plus réactifs et moins chers !

Le succès des tablettes (et surtout l'Ipad) est de fournir de manière simple et mobile ce qu'un PC portable d'il y a 5 ans distribuait déjà... La connectivité WiFi, au rayon d'action limité au bureau et à la maison, est désormais supplantée par celle de la 4G, dont les débits sont équivalents, avec un rayon d'accès, non limité !

La concurrence des "nuages" déclenche une guerre des prix entre les principaux acteurs (Apple, Amazon, Google et Microsoft) et offre ainsi des services à distance, aussi efficaces que les applications locales.

Comme toujours en informatique professionnelle, le choix d'aujourd'hui est partagé entre terminal "léger" et terminal "lourd"... Google, Apple préconisent l'utilisation de matériels les plus légers ! Microsoft reste le partisan d'une solution classique, ouverte et plus riche !

La "vraie" concurrence semble donc se dessiner dans les "nuages" et leur système applicatif ! L'universalité des réponses aux demandes devrait donc dépendre des compatibilités des "nuages" entre eux et des terminaux de toute sorte !


La 4G va donner une nouvelle vie aux tablettes
Les Echos du 17 juin 2013
Solveig Godeluck

Le très haut débit va ajouter un « deuxième moteur » à la croissance du marché des tablettes, grâce aux forfaits partagés.

Et si la 4G donnait un nouveau souffle aux tablettes « d'opérateur » ? Jusqu'à présent, le choix des consommateurs se porte massivement sur des tablettes uniquement connectables en Wi-Fi, pour lesquelles il n'est pas besoin d'acheter une prestation à un opérateur télécoms. Selon GfK, les tablettes 3G-4G n'ont représenté que 9,2 % des ventes en France l'an dernier. Car les internautes qui paient déjà un forfait 3G pour leur smartphone veulent limiter les frais. De plus, il n'y a pas assez de débit en 3G pour une navigation fluide. Du coup, ils se servent de leur tablette comme d'un ordinateur portable, et sacrifient les usages proprement mobiles, préférant le confort du très haut débit apporté par la box domestique ou par leur réseau d'entreprise.

Mais la 4G va balayer ces habitudes, espèrent les opérateurs. « Elle va mettre un deuxième moteur dans la croissance du marché des tablettes », parie Florence Paour, directrice marketing et terminaux chez Orange. Jusqu'à présent, seule la baisse des prix des tablettes a dopé les ventes, avec un prix moyen tombé de 417 euros en 2011 à 330 euros en 2012, selon GfK. Le cabinet s'attend à ce que 6 millions de tablettes soient vendues en France en 2013, contre 3,6 millions en 2012.

Dix fois plus rapide
Dix fois plus rapide que la 3G, la 4G change complètement les habitudes de consommation des internautes. « Pour télécharger un morceau de musique, vous ne devez plus attendre deux minutes : une seconde suffit. Cette rapidité change tout. Du coup, la consommation de vidéo double ou triple », a expliqué Delphine Ernotte, la patronne d'Orange France, la semaine dernière lors de la conférence Télécoms et Net des « Echos ». Et comme le débit montant est plus élevé, les internautes vont stocker leurs contenus dans le « cloud ». Tout cela devrait les rendre encore plus « accros » à leur tablette, y compris en mobilité.
Lors de la même conférence, Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom, a cité l'exemple de la Suède, déjà rodée à la 4G, où se côtoient trois catégories de forfaits très haut débit mobile : 3 gigaoctets de données (le plafond usuel en France en 3G), 7 Go et 10 Go. Avec des usages attractifs et des forfaits généreux, les mobinautes vont être incités à se servir de leur tablette dans le bus, le train, bref partout, même là où il n'y a pas de Wi-Fi. Même ceux qui se servent aujourd'hui déjà de leur smartphone pour connecter leur tablette vont aimer la 4G, souligne Olivier Roussat : « Une vraie connexion 4G, c'est mieux que le mode modem qui vide la batterie de votre mobile. »

Encore faut-il que le mobinaute puisse s'offrir un bon forfait de données. C'est pourquoi les forfaits partagés, moins onéreux que deux forfaits, devraient se développer. Chez SFR, cela fait deux ans que les abonnés peuvent souscrire une option « multi-SIM » permettant de connecter à la fois son smartphone et sa tablette. Le « tablonaute » SFR consomme déjà 1,1 gigaoctet de données par mois en 3G et 4G. Orange s'est lancé à son tour en avril : on peut souscrire une option multi-SIM pour tous les forfaits 4G. Un autre moyen de revaloriser les offres premium.

A 30 ans, Cegid bâtit son avenir dans le cloud Les Echos du 18 juin 2013
Romain Gueugneau

Le numéro un français des logiciels de gestion a pris du poids.

Dassault Systèmes n'est pas le seul représentant de l'industrie du logiciel à la française. D'autres acteurs ont réussi à s'imposer dans le paysage hexagonal du numérique. C'est le cas du lyonnais Cegid. L'éditeur de progiciels de gestion célèbre aujourd'hui son trentième anniversaire. Une longévité qui mérite d'être signalée, alors que la France peine à faire grandir ses pépites technologiques. « Cegid est l'un des leaders de l'industrie en France. Même s'il ne jouit malheureusement pas d'une visibilité en rapport avec son poids économique », regrette Loïc Rivière, secrétaire général de l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels). La société, qui emploie 2.040 salariés, figure chaque année dans le Top 5 des éditeurs français : l'an dernier, son chiffre d'affaires s'élevait à 258,1 millions d'euros.

« C'est la rencontre d'une technologie et d'un marché qui ont permis la naissance de Cegid », se souvient Jean-Michel Aulas, son président fondateur. En 1983, à l'époque où les premiers PC débarquent dans les entreprises, celui qui présidera aussi aux destinées de l'Olympique Lyonnais a pour ambition de créer le premier éditeur français de logiciels de gestion. La Compagnie Européenne de Gestion Par l'Informatique Décentralisée est née. Le succès sera rapidement au rendez-vous.

Dès 1986, la société s'introduit en Bourse. Outre les outils pour experts-comptables, Cegid se spécialise au fil des ans dans les logiciels de fiscalité, de paie ou encore de ressources humaines. Fort de sa proximité avec ses clients, le groupe lyonnais parvient à croître malgré la concurrence de géants comme Microsoft, SAP ou Oracle. L'acquisition de son premier concurrent CCMX, annoncée en 2004 mais finalisée deux ans plus tard, lui permet de passer un cap important en termes de chiffre d'affaires, mais aussi pour le développement futur de l'activité : « CCMX a apporté les compétences et l'expertise nécessaires pour construire nos offres actuelles de "cloud computing" », rappelle Patrick Bertrand, le directeur général de Cegid.

Nouveaux horizons
L'avenir de l'éditeur de logiciels se joue aujourd'hui dans le « nuage ». Depuis cinq ans, Cegid a beaucoup investi pour se convertir au Saas, ce nouveau mode de distribution et d'utilisation du logiciel à la demande. C'est aujourd'hui l'un de ses principaux axes de croissance : l'an dernier, le chiffre d'affaires « cloud » a bondi de 40 % pour se hisser à 38 millions d'euros. « Cette année, cette activité sera plus importante que celle générée par la vente de licences logicielles », prévient Patrick Bertrand. La migration vers le « cloud », qui implique une évolution du modèle économique, n'est pas sans conséquences sur les résultats financiers. L'an dernier, le bénéfice d'exploitation a reculé de 22 %, à 22,7 millions. A terme, le modèle Saas devrait néanmoins garantir une plus grande récurrence en termes d'activité et générer davantage de rentabilité.
L'international sera un autre levier de croissance à l'avenir. Après une première implantation aux Etats-Unis en 2005, Cegid a décidé d'accélérer son développement à l'étranger en ouvrant au cours des derniers mois des bureaux au Brésil, en Russie et à Dubaï. L'objectif est de faire croître le chiffre d'affaires à l'étranger d'au moins 30 % chaque année. Le groupe devrait en particulier se développer dans le domaine de la distribution : plus d'un tiers des revenus dans ce secteur sont réalisés à l'étranger. Pour accélérer son développement, l'éditeur lyonnais n'a pas abandonné ses ambitions de croissance externe. La liste des cibles paraît restreinte, tant en France qu'en Europe. Les acquisitions seront néanmoins nécessaires pour franchir un nouveau cap.
Romain Gueugneau

Commentaires

JBH en adoration devant le Dieu Informatique!
Aucun sens critique; la dévotion totale! comique ou triste?

Écrit par : JPD | 18/06/2013

le claud=le nuage,
que voulez vous ? le nébuleux, ça le connait

Écrit par : jeremy | 22/06/2013

Les commentaires sont fermés.