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16/06/2013

Sentier littoral ?

Saint Pierre Quiberon "préfère" le patin à roulettes plutôt que la marche à pied !

Madame G a ses préférences... les randonneurs en ont d'autres !

Le scandale du contournement Est en bordure de littoral est dans le même état, qu'il y a douze ans. Du Sud au Nord, Beg Rohu, Kerbourgnec, Kermahé, le Port d'Orange, Kerhostin sont privés de la "bande des 3 mètres", dite servitude de passage des piétons le long du littoral (SPPL).

Même dans le bourg "rénové", le passage littoral est rétréci par une rampe de garage privée, une station de relevage de la SAUR... A tel point que lorsque le boulevard Chanard "explose", Orange est dans la tristesse et la désolation.

Les points "noirs" de ce sentier commencent à l'ENVSN, où le "bricolage" d'un sentier du littoral permet de rejoindre la route ! Et pourtant des travaux récents, visant à construire une plateforme pour "le café" près de la cantine pour les 83 résidents travailleurs, étaient préparés pour la visite du Ministre... L'Etat ne peut rester sourd à des prescriptions légales, n'est-ce pas ? Un nouveau Directeur arrive le 1er juillet...

A Kerbourgnec et Kermahé le sentier manque de vitalité, alors que la municipalité pourrait en échange proposer l'effacement du réseau électrique des années 50 !

A Kerhostin le recul des propriétés privées et des escaliers privés doit se faire dans la contrainte, tant la morgue et l'esprit de clocher sont ridicules.

Aller à pied du Petit Rohu au Fort Penthièvre en bordure de rivage, un bon programme intelligent pour 2014 !


Men Er Bellec, la fin du "sentier de la honte"
Le Journal des Propriétaires de la baie de Quiberon N° 57 mai/juin 2013

Il n'y avait pas une semaine sans que j'entende parler d'une plainte, d'une intervention de la gendarmerie ou d'une altercation à propos de ce fameux sentier de Men Er Bellec, explique le Maire de Saint Philibert, Didier Robic. Avec la réouverture aux piétons et grâce à des aménagements, tout le monde espère l'apaisement.
La bonne nouvelle est venue de l'arrêté préfectoral, qui a suivi l'enquête publique, portant sur la modification du tracé et des caractéristiques de la servitude de passage des piétons le long du littoral (SPPL).
Dorénavant, les piétons vont pouvoir profiter du paysage sur l'ensemble du sentier côtier à la pointe de Men Er Bellec, explique le Maire. Il y avait eu des manifestations, des pétitions, une agitation, qui rendait conflictuelle cette promenade pourtant si agréable. Il fallait trouver une solution.

Le sentier côtier initial à la pointe de Men Er Bellec avait été dévié. Un nouveau cheminement avait été réalisé. Le Texte officiel définit le sentier littoral comme un espace de déambulation piétonne en bordure du domaine maritime. Les propriétaires riverains du domaine public maritime (DPM) sont alors grevés d'une servitude de passage sur une bande de trois mètres.

Le sentier avait été interrompu à Men Er Bellec du fait de la présence d’un chantier ostréicole. Une déviation perpendiculaire au tracé initial avait été réalisée… Et il avait été rapidement surnommé « le sentier de la honte » par les opposants. Didier Robic ajoute : « Le Préfet nous a reçu et a chargé son secrétaire d’établir une servitude sur les 300 m, qui manquaient en bordure de mer. Les discussions avec une des riveraines ont été très ardues. Avec le chantier ostréicole, on a trouvé facilement un terrain d’entente pour faire des aménagements ».

Depuis les travaux diligentés par la DDTM (Direction départementale des territoires et de la Mer) de Lorient et la municipalité sont allés bon train et ils devraient être achevés fin avril. Le coût est de 25 000 € pris en charge en grosse partie par la Commune.

Commentaires

Un tel programme n'intéresse que vous.
Une question à laquelle vous ne répondrez surement pas : d'où viendront les fonds pour le procès et les dédommagements des propriétaires pour lesquels vous faites preuve de tant de vindicte ?

Écrit par : Ella Le Moral | 16/06/2013

La je suis tout a fait d'accord avec toi "Jeanbart",toutes les propriétés sur la cote ont étées construites par des gens bourrés de fric,chefs d'entreprise,de laboratoires,médecins ,avocats,ils ont fait construire des murs énormes avec des escaliers qui empiéttes sur le domaine maritime,travaux effectués en hiver,ni vu ,ni connu ,et l'affaire est dans le sac,les maires successifs n'ont rien dit,le garde du littoral ne passe jamais par la,certains perces des roches devant chez eux pour attacher leurs annexes!tout va bien quoi!

Écrit par : jeanzyscan | 16/06/2013

C'est presque impossible de trouver bien informée personnes A propos sujet , mais vous sembler vous savez ce que vous parlez! Merci

Écrit par : Michel | 10/07/2013

Je suis propriétaire d'un terrain en Normandie soumis à cette servitude de passage.

Au niveau des constatations les plus inquiétantes est une accélération de l'érosion. Lors de la tempête de mars 2013, la mer a emporté la partie où la végétation avait été détruite par le piétinement répété des randonneurs. Comme une ligne de fracture nette qui épouse le tracé du sentier.
J'ai demandé expressément à la DDTM le retrait du sentier plus à l'intérieur de mon terrain et non sur le trait côte. En réponse, j'ai eu droit au plus grand mépris et une fin de non recevoir de l'administration alors que loi prévoit de telles dispositions en cas de recul prévisible du trait de côte.
Je ne suis cependant pas étonné par l'attitude de la DDTM car tout ce qui pourrait faire reconnaître un lien entre l'érosion et le sentier littoral exposerait la DDTM a des dédommagements envers les propriétaires privés sur l'ensemble des côtes françaises. Donc il n'est pas question de refaire une enquête publique pour ouvrir un dossier car tout va bien dans le meilleur des mondes selon la propagande officielle.

On peut aborder la question des randonneurs. Combien de fois, je me suis fait insulter pour avoir fait une remarque à un randonneur qui coupait à travers mon terrain pour rejoindre le sentier littoral ? Combien de vélos empruntent le sentier alors qu'ils sont expressément interdits par la loi ? Que dire de la commune qui regarde ailleurs au lieu de faire appliquer la loi.
Le pire est sans doute désormais l'activisme de certains. On rappellera que le tracé du sentier littoral fait l'objet d'une enquête publique, puis le tracé du sentier est validé par un vote du conseil municipal, et enfin le sentier est indiqué sur le terrain pas des marques visibles. Il faut ajouter qu'en raison d'exceptions prévus par la loi, le sentier littoral ne correspond pas forcément à la règle des trois mètres. Cependant, il n'est plus rare de voir des gens s'introduire sur des terrains privés prétextant la règle des trois mètres pour faire sauter chaînes, cisailler des grilles, ou détruire tout obstacle qui les empêcherait de passer. Ceci, bien que le propriétaire des lieux ne soit pas soumis à la servitude de passage.
J'ai surpris quelqu'un qui commençait à couper la végétation et m'a textuellement affirmé qu'un fonctionnaire de la DDTM joint par téléphone lui avait confirmé qu'il en avait le droit. Mes voisins m'alertent que de plus en plus, ils voient des randonneurs qui passent par la plage pour pénétrer dans leur jardin.
Il faut s'attendre à tout. En juin, le panneau sens interdit installé peu de temps avant par la mairie à l'attention des vélos a été coupé volontairement à la base. La personne qui a commis cet acte a envoyé un signal clair, "il n'y a aucune raison d'interdire le sentier aux vélos".

Quand vous avez une administration aussi inconséquente que la DDTM qui ne cesse d'expliquer que le sentier littoral correspondrait au chemin des douaniers. Que des méchants propriétaires les auraient expropriés. il ne faut pas s'étonner que de tels débordements apparaissent.
Mais qui peut croire de telles sornettes. Vous croyez réellement que dans un pays avec deux siècles de cadastre, l'administration aurait permis une expropriation sans contrepartie ? Est-il si compliqué de comprendre que le trait de côte évolue, et que le chemin des douaniers a été avalé par la mer ou se s'est retrouvé à quelques dizaines de mètres à l'intérieur des terres. Mais cette version ne risque pas de plaire à tout le monde.
Cependant cela permet de justifier une expropriation de fait par l'Etat pour satisfaire des demandes récréatives. L'administration et le public vivent sur un nuage, avec des méchants d'un coté et des gentils de l'autre. Si nos anciens ont abandonné les chemins des douaniers, c'était aussi après avoir pris conscience que le trait de côte est fragile. Sa fréquentation entraînera d'avantage d'érosion et des risques de submersion accrus pour les terrains inondables ou qui le deviendront bientôt si la terre recule encore. J'ai moi-même des pressions de mes propres voisins qui craignent pour leur maison et qui m'enjoignent d'enrocher un terrain dont la propriété m'est contesté tous les jours sauf quand il faut payer pour sa défense, un comble !

Il ne faudrait pas oublier que les plages sont accessibles à tous et qu'elles permettent déjà aux randonneurs de circuler sur le littoral. Mais c'est vrai, le sable dans les chaussures et l'inconvénient d'être parfois submergées lors des grandes marées quelques heures dans l'année sont rédhibitoires aux amoureux de la nature qui veulent jouir de leur jouet à tout moment de la journée, les pieds au sec, et sans aucune contrainte. Comme si la nature devait se plier à leur emploi du temps et non l'inverse (pendant qu'on est dans l'absurde, à quand une loi qui empêcherait de pleuvoir sur le sentier ?).

Je crois qu'avec le temps, la montée des incivilités qui ne cessent de prendre de l'ampleur, et surtout les conséquences sur la nature elle-même, la carte postale idyllique va bientôt se déchirer battant en brèches cette unanimité de façade ne tolérant aucune critique.

Écrit par : Pacary | 30/09/2014

Pacary, la nature et donc la mer sont heureusement plus fortes que le droit ou l,interprétation du droit. Votre maison disparaitra un jour que nous souhaitons le plus proche possible sauf si vous avez comme a saint pierre construit un mur de défense sur le domaine public maritime. Idem a Quiberon, Casteron en particulier.
Profitez temps qu'il est encore temps. Nous nous continuerons a avoir du sable dans les chaussures du moins si a pleine mer votre propriété ne nous empêche pas de marcher sur la Greve.

Écrit par : morglas | 30/09/2014

Il n'y a aucune raison de "dédommager" des personnes qui ont obtenu, acquis, hérité des emprises publiques en des temps où on n'était pas très regardant sur les emprises illégales sur le domaine public maritime. Le préfet doit exercer sans hésitation son pouvoir pour restituer à la communauté ce qu'il lui a été pris.

Écrit par : Jean Rohu | 30/09/2014

Ces abus ont été autorisés pa Leporz et par Kervadec. Par copinage et par complaisance. Kervadec a été le pire. il n'a fait que des conneries soit comme maire soit comme consriller general.il voulait ses paces pour magouiller. maintenant il va a la messe ce profiteur.

Écrit par : Adolfo Ramirez | 06/10/2014

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