12/06/2013
Tenir la dragée haute aux chinois !
Des activités locales, de l'industrie, à l'artisanat et aux services, l'originalité et la force de caractère !
L'émir de Kerhostin, qui cherche toujours son inspiration "sous le sable" devrait se savonner tous les matins chez notre alchimiste local ! Ce dernier pourrait lui conseiller le meilleur rapport entre "nettoyant" et huiles extra-douces... et tant pis si les chinois ne lorgnent pas encore ce marché prometteur !
Il pourrait également suivre les conseils de Marianne, qui pourrait lui donner le coup de "paddle" approprié.
Bic malheureusement ne lui procurera aucune joie marine, tant les esquifs proposés aujourd'hui ne peuvent le contenir...
Par contre rien ne lui interdit de faire appel pour le stationnement de son camping-car aux logiciels adéquats de "Trackwave"...
Dans le domaine marin, des entreprises "originales" se développent dans la Région, malheureusement pas à Saint Pierre Quiberon... à moins que les chinois ne rachètent les terrains de l'Ecole Nationale de Voile !
entre nettoyant et huilesTRACKWAVE (Carnac) va proposer une nouvelle solution pour le stationnement des camping carseTic 56 juin 2013
C'est une réelle diversification qu'entame TRACKWAVE en mettant prochainement un nouveau logiciel permettant aux gestionnaires de places de stationnement de camping cars d'optimiser leurs capacités d'accueil, qu'il s'agisse d'aires collectives de stationnement, ou de places individuelles réparties sur le territoire.
Principalement dédiée aux collectivités locales (communes et groupements), l'application sera accessible au public via un nouveau site internet lancé avant l'été : camping-car-lib.com.
TRACKWAVE (Carnac) va proposer une nouvelle solution pour la gestion des aires de stationnement de camping cars
Principalement dédiée aux collectivités publiques (communes et groupements), l'application sera accessible au public via un nouveau site internet lancé avant l'été : camping-car-lib.com.
C'est une réelle diversification qu'entame TRACKWAVE en mettant prochainement un nouveau logiciel permettant aux gestionnaires de places de stationnement de camping cars d'optimiser leurs capacités d'accueil, qu'il s'agisse d'aires collectives de stationnement, ou de places individuelles réparties sur le territoire.
Basée depuis 2006 à Carnac, l'entreprise est avant tout connue pour son expertise en matière de développement de systèmes de géolocalisation par satellite, et de services de télécommunications mobiles. Cette offre a jusque-là positionné l'entreprise sur des marchés essentiellement liés à la navigation, qu'il s'agisse de plaisance, de compétition ou de suivi de flottes de pêche.
Contact : Philippe ROGER
SKYSAT & TRACKWAVE - Parc Activités de BOSSENO
56340 CARNAC - Tel : 02 97 52 14 52
Le surf industriel a 20 ans
Télégramme du 11 juin 2013
Bic Sport est l'une des entreprises emblématiques de Vannes. S'il y a 20 ans, elle n'avait pas lancé le premier surf industriel, l'usine du Prat n'existerait probablement plus. Retour sur une diversification qui lui a permis de rester dans le vent.
Pendant la Semaine du golfe, la renaissance de « France 1 », voilier de la coupe de l'America du baron Bich, a remis le célèbre industriel à l'honneur à Vannes. Après le stylo, le briquet et le rasoir, jetables, l'amoureux du nautisme a aussi voulu faire de la planche à voile une sorte de bicyclette de la mer : un sport simple et accessible à tous.
La vague asiatique
L'usine Tabur de Vannes est rachetée par le groupe dans cette optique. Aux grandes heures de la planche à voile, 80.000 unités sortent par an de l'usine du Prat. La France et l'Allemagne se partagent ce marché florissant. Mais progressivement, ce sport populaire glisse vers un sport de spécialistes. La vague de la planche retombe après une dizaine d'années. « De grandes marques comme Mistral ou Fanatic choisissent alors de délocaliser leur production en Thaïlande », explique Benoît Tréguilly, directeur de la communication de Bic Sport. La production asiatique inonde un marché en perte de vitesse. « Comme pour les briquets ou les stylos, qui sont toujours faits aux États-Unis et en Europe, il y a eu une volonté de l'entreprise de trouver un moyen de continuer à fabriquer localement ». La tentation du snowboard est grande. Mais les techniques de fabrication sont très différentes. Un autre sport nautique émerge lentement. En 1991, « Point Break » avec Keanu Reeves et Patrick Swayze fait un tabac. Pourquoi ne pas tenter l'aventure du surf ?
Un puriste
À l'époque, les surfs sont faits quasiment à l'unité et à la main par des « shapers ». Bic Sport convainc un de ces spécialistes de lui dessiner une planche : Gérard Dabaddie. « Mes parents habitaient au pied de la dune à Hossegor. J'ai commencé le surf dès 1969 », raconte-t-il. Champion d'Europe en 1975, il fabrique ses surfs dans le garage familial. Pour rassurer tout le monde, il passe un diplôme de pharmacien, avant de devenir... shaper professionnel. « En 1993, il n'y avait que des planches très techniques pour l'élite. Du coup, c'était un sport de glisse ingrat, difficile à apprendre. Car contrairement au snowboard où l'on choisit ses bosses pour débuter, en surf on ne choisit pas la vague... ». L'idée de participer à la démocratisation de son sport l'intéresse et il accepte la proposition de Bic. « Le cahier des charges était simple : imaginer une planche d'apprentissage pour un gabarit moyen de 65-75 kg », se souvient le Landais. Il l'a déjà dans la tête. « Mais on se demandait bien ce qu'allait donner le produit. On était sceptique sur la construction ». Jamais un surf n'avait été fabriqué de manière industrielle. Bic Sport choisit l'une de ses techniques : le polyéthylène extrudé-soufflé. Le prototype du Natural Surf 7.9 existe toujours ! Assez vite, il séduit les écoles de surf. Dans la foulée, deux autres modèles sont proposés. Et Gérard Dabaddie quitte son atelier pour intégrer l'entreprise vannetaise. Il est aujourd'hui chef de produit et responsable vente des surfs Bic Sport sur toute la France. « En 1993, on était des pionniers. Aujourd'hui, nous faisons face à une concurrence chinoise. Mais la pratique du surf croit toujours, doucement mais sûrement, contrairement à la planche à voile », constate le shaper.
Nouveaux créneaux
« Nous avons longtemps été perçus comme le grand méchant Bic dans le monde assez fermé du surf », rappelle Benoît Tréguilly. Qu'importe. Bic Sport s'est fait un nom et surtout une expérience grâce à cette toute première diversification. Aujourd'hui, les nouveaux surfs sortent de son propre service de recherche et développement. Et l'entreprise s'est lancée sur d'autres créneaux pour faire face au déclin persistant de la planche à voile : seulement 5.000 par an en 2012.
Bic Sport tient la dragée haute aux Chinois
Depuis cette première diversification en 1993, Bic Sport a gardé le nez au vent pour sentir les nouveautés nautiques et les évolutions de la société.
Le surf, seul, n'aurait pas permis à Bic Sport de compenser la quasi-extinction des planches à voile. Mais au tournant des années 2000, l'entreprise vannetaise négocie judicieusement deux « révolutions ». « Comme le VTT a relancé le vélo, une nouvelle catégorie de planches à voile, issue de la compétition, avec une carène élargie, rend le parc obsolète en 1999 », raconte Benoît Tréguilly. La nouvelle Techno 2.83 se vend alors à 10.000 exemplaires. Et Bic Sport est champion du monde de funboard en 2000. « Ça nous a vraiment relancés d'autant que l'Asie n'avait pas la capacité de production pour répondre à la demande. » En parallèle, les Vannetais se lancent sur un autre créneau encore réservé à des « spécialistes » : le kayak.
Dans le sillage écolo
Au milieu des années 2000, une nouvelle diversification va aussi permettre à l'entreprise de mettre en avant un nouvel argument de vente. Face à l'optimist, vaillant sexagénaire, les Vannetais proposent une alternative : l'Open Bic. Le dériveur pour enfant reçoit le prix du « bateau bleu » de la fédération de l'industrie nautique en 2007 pour sa conception et sa fabrication, respectueuses de l'environnement. « Contrairement aux idées reçues, le polyéthylène est écolo, plaide Benoît Tréguilly. Nous avons toujours recyclé nos déchets, qui rentrent à nouveau dans la fabrication après broyage. Nos techniques reposent sur des cycles de fabrication courts et consomment peu d'énergie : quelques minutes de chauffage suffisent pour une planche. Les pains de mousse viennent de Bannalec, nos moules en aluminium de Muzillac... ». Ce sont ces moules, conjugués à l'explosion du stand up paddle, qui font que Bic Sport va bien. Investissements lourds pour l'entreprise, ils lui permettent de faire une planche en une heure, là où cinq personnes ont besoin de dix heures en Chine.
Moins cher
« Grâce aussi à l'augmentation du niveau de vie des travailleurs asiatiques, nous sommes aujourd'hui beaucoup moins chers qu'eux ! », se réjouit Benoît Tréguilly. Et malgré la crise, Bic devrait bénéficier cette année de la vague du Made in France.
Bic sport en chiffres
Quelques dates clefs pour l'entreprise 1979 : création de l'entreprise. 1980 : lancement de la première planche à voile Dufour « Wing ». 1997 : fabrication de la millionième planche à voile Bic Sport. 2000 : Bic Sport est sacré Champion du Monde de funboard. 2002 : lancement du premier kayak « sit on top » « Bilbao ». 2006 : sortie de l'Open Bic, le dériveur pour enfant. 2009 : lancement de la nouvelle annexe Bic 245 et des kayaks gonflables YAKKAir. 2010 : sortie du premier stand up paddle en polyéthylène. Quelques chiffres de l'entreprise Bic Sport compte aujourd'hui 120 salariés à Vannes. Son usine du Prat couvre 20.000 m², complétés par un hangar de stockage dans la zone industrielle vannetaise. En 2012, Bic Sport a réalisé un chiffre d'affaires de 23,7 millions d'euros (en incluant sa filiale de vente américaine), dont deux tiers sont réalisés à l'export dans quelque 90 pays. Ce chiffre d'affaires est en augmentation de 27 %, notamment grâce à l'explosion du stand up paddle (photo Benjamin Thouard). Seule la partie confection de certains produits (voiles et coques gonflables) est réalisée en Chine et non à Vannes. Ce qui représente environ 5 % du chiffre d'affaires.
Bic Sport. Au coeur de l'usine du Prat
Dans son usine de 20.000 m² du Prat, Bic Sport produit toujours des planches à voile, mais aussi des surfs, des kayaks de mer, des dériveurs ou les très à la mode planches de stand up paddle. De l'usine d'origine subsiste aussi une production d'annexes en plastique. Dans l'atelier, pas d'odeur : le polyéthylène ne génère pas d'émanation. Pas beaucoup de monde non plus pour une entreprise de 120 salariés. Et pour cause, pour garder les moules à température, l'usine tourne en 3 x 8.
« En 1993, on était des pionniers. Aujourd'hui, nous faisons face à une concurrence chinoise ».
Gérard Dabaddie, chef de produit chez Bic Sport.
La savonnerie du Manémeur
Ouest france du 4 juin 2013
http://www.savonnerie-alchimiste.com
l'alchimiste et sa savonnerie
Martin Suenson est Danois. C'est à Bruxelles qu'il rencontre Gwennaëlle, sa future femme, de père belge et de mère belle-îloise. Après avoir vécu dans plusieurs pays en Europe, ils se sont installés à Quiberon en 2012, dans le village du Manémeur.
Lobbyiste pour le Parlement européen
Doctorat d'ingénierie chimique et mathématiques du Massachusetts institute of technology en poche, Martin Suenson a tout d'abord été embauché dans un groupe de raffinage, où il s'occupait de conseils techniques, de recherche et de finance. « Ce fut la Suède, puis les Pays-Bas, la Norvège, de nouveau les Pays-Bas, la France, et la Belgique où j'ai été lobbyiste pour le Parlement européen. Les postes à l'étranger faisaient partie intégrante de ma carrière dans l'entreprise. »
Fin 2009, lui et sa femme arrivent en Angleterre. Martin lance alors une entreprise pour conseiller les PME sur les risques de pollution. Puis le couple décide de s'installer à Quiberon.
Une recette pour chacun
« Gwen, ma femme, a la peau très sensible, précise Martin. Dès qu'il y a des colorants, des parfums, ou des conservateurs, elle réagit. Je lui ai dit OK, je vais te faire un savon à l'huile d'olive pure. Comme il n'était pas très nettoyant, j'ai rajouté des huiles jusqu'à trouver la recette qui lui convient. »
Dans le cercle des parents et amis du couple, beaucoup ont voulu essayer, trouver la recette de savon idéale à leur peau. « Le bouche à oreille a vite fonctionné. Cela devenait une activité. Je me suis demandé comment être en règle. La réglementation européenne prévoit les points à respecter pour fabriquer et vendre des cosmétiques. J'ai fait le saut, et entrepris des démarches pour mettre les choses en ordre. »
Les analyses de toxicologie, dermatologie et chimie ont été concluantes. Martin Suenson peut fabriquer et commercialiser ses savons. Il propose un entretien individuel pour évaluer les besoins et les attentes, puis des échantillons, qu'il réajuste ensuite. « Je ne m'adresse pas au marché du grand public. Ce que je trouve fascinant, en tant que chimiste, c'est trouver la recette pour chaque personne, et observer les caractéristiques des huiles et leurs interactions. Un savon est un compromis, il faut regarder tous les paramètres en même temps, nettoyant, hydratant... Sans oublier le principe fondamental : un savon doit laver. »
Contact : tél. 02 97 50 24 10, www.savonnerie-alchimiste.com, info(arrowbase)savonnerie-alchimiste.com
Marianne Grégoire
Ouest France du 12 juin 2013
monitrice à l'école
Evolution 2
2 baie de Quiberon
Le stand-up paddle se pratique à Penthièvre
Les plages de Penthièvre sont connues pour leur adaptation au char à voile, au kite-surf et au surf. Désormais, on peut aussi y pratiquer du stand-up paddle (littéralement pagayer debout).
Evolution 2 baie de Quiberon est une école qui propose le stand-up paddle. Elle est ouverte au public toute la semaine. Dotée de locaux adaptés, l'école Evolution 2 affiliée à la Fédération française de surf met à disposition du matériel : planches et combinaisons. L'idée étant de permettre une pratique sportive agréable pour tous.
Les moniteurs de l'école axent leur enseignement sur la sécurité et sur la découverte et le respect de la nature comme en témoigne la présence le 22 juin prochain lors des portes ouvertes du centre, des gardiennes de gravelots et des gardiens du littoral qui prodigueront des conseils aux visiteurs.
Evolution 2 surf center, 1, route de Saint-Malo, tél. 02 30 91 50 01 http://surfcenter.evolution2-baiedequiberon.com/
Commentaires
merci Monsieur Hennel
Sans votre extrème sagacité nous ne saurions pas qu'il y a des entreprises innovantes aux alentours.
merci de pointer du doigt l'inactivité des St Pierrois. la municipalité devrait vous prendre comme conseiller spécial. Vous sauriez j'en suis sure attirer les industries de pointe sur notre presqu'île bien aimée. Vous sauriez aussi après les avoir recrutés, obliger l'état à abandonner le terrain du Fort du Rohu. Vous sauriez chasser de nos terres les salariés de l'école de voile.
Mon voisin m'a demandé l'autre jour pourquoi, puisque vous n'aviez pas encore l'age de la retraite et que vous êtes supérieurement intelligent, vous n'aviez pas, Vous, monté une de ces entreprises moderne et dynamique. Votre background et vos réussites avérées vous qualifiaient absolument pour le faire.
Écrit par : Connie la crevette | 12/06/2013
Un excellent moment passe a vous lire, merci bien pour cette excellente.
Écrit par : Travailler a Domicile | 13/07/2013
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