23/05/2013
La "démocratie" des données publiques !
Rennes, commune en avance, Saint Pierre Quiberon, en retard d'un siècle...
La démocratie n'est plus logée dans les élections ! Les "données publiques", dont l'abondance est soulignée, pourraient servir désormais de repères pour les projets territoriaux ! Un tonneau de poudre, pour des communes, qui se réfugient derrière la notion de "secret statistique", pour cacher la médiocrité des options économiques...
La difficulté d'aujourd'hui est de "géocaliser" ces données et de les organiser rapidement pour en faire une matière exploitable !
L'INSEE, dont la position inconfortable est avérée, aurait dû être le fédérateur et l'opérateur de ce "mix" de données.
Le représentant de l'Etat souligne, que la puissance publique n'a pas les moyens financiers de sa politique. L'alternance entre ouverture et secret statistique est l'exemple étonnant d'une réglementation contradictoire, accumulée depuis 1951 !
La "vraie question" est l'obsolescence rapide des données statistiques (l'INSEE propose ainsi des comparaisons communales de 2009 !) et le manque de moyens de traitement modernes pour mettre à disposition ces données publiques rapidement.
Le challenge est encore plus net, avec la concurrence sur ce terrain de sociétés privées, telles, Google, Apple, Facebook et Amazon, qui lorgnent le marché juteux de la vente de données agrégées...
Ici en Bretagne, on recherche "des sous", donc des entreprises pour financer les travaux de cette chaire de l'UBS ...
A Saint Pierre Quiberon, comme ailleurs aujourd'hui, les moyens informatiques ne sont pas à la hauteur de ce défi statistique ! la notion de "base de données" et de traitement en temps réel ne sont pas "le pain quotidien" de nos élus, qui broutent du chiffre à l'aide de tableaux EXCEL (merci le Père François)...
La médiocrité des responsables est telle, que cette conférence au Palais des Arts paraissait être aux antipodes des préoccupations de nos "tacherons locaux"...
Open Data en Bretagne, ouvrir les données publiques au public
Télégramme du 23 mai 2013
Serge Bossini, adjoint au secrétaire général de la Modernisation de l'action publique, intervenait hier, à Vannes, sur l'ouverture des données publiques (Open Data), dans le cadre d'un séminaire organisé par la chaire Connaissance et action territoriale de la Fondation universitaire de Bretagne-Sud.
Quel message êtes-vous venu porter à Vannes ?
L'ouverture des données publiques est un objectif de l'administration publique en France, pour toutes les administrations. C'est aussi un formidable levier au service de la modernisation de l'action publique, pour mieux informer le citoyen et simplifier ses démarches.
Qu'est-ce qui change dans l'exploitation des données publique ?
Ce qui change, c'est d'en faire un sujet en soi. Jusqu'ici, chaque administration exploitait dans son coin des données qui étaient officiellement accessibles au citoyen depuis 1978. Aujourd'hui, la technologie permet des échanges plus rapides. C'est dans ce sens que l'État a créé en 2011 le portail data.gouv.fr, une plate-forme française d'ouverture des données publiques, sur la démographie, la sécurité routière ou l'éducation.
Plus largement, quels sont les enjeux de cette ouverture des données publiques ?
C'est tout simplement de faire entrer le service public dans l'ère numérique. Il s'agit aussi, pour l'administration, de savoir comment utiliser ces données pour orienter son action : d'autres pays autorisent les connexions aux comptes Facebook des utilisateurs pour l'authentification sur des sites publics et/ou privés. Pour le secteur marchand, il y a aussi un enjeu économique : des start-up utilisent déjà ces données pour créer des services ou des applications pour smartphone.
Propos recueillis par Mathieu Pélicart
Données publiques, l'UBS au centre du territoire
Télégramme du 23 mai 2013
La chaire Connaissance et Action territoriale de l'UBS a présenté hier, lors d'un séminaire au Palais des arts, une plate-forme innovante de données publiques sur le territoire.
Comme toute chaire partenariale, la chaire Connaissance et Action territoriale, soutenue par la fondation universitaire de l'UBS, vise à fédérer les initiatives entre l'Université et le monde socio-économique. Elle repose sur l'association de quatre institutions publiques (conseil général, Vannes agglo, ville de Vannes, UBS) et de quatre entreprises (MGDIS, Charier TP, Saur et La Poste). Financeurs de la chaire, elles sont aussi fournisseurs de données pour la plate-forme innovante présentée hier, au Palais des arts, dans le cadre d'un séminaire sur l'ouverture des données publiques.
Démographie, mais pas que...
Comme le portail data.gouv.fr, créé par l'État depuis 2011, la plate-forme, développée par des étudiants et des chercheurs, sous la houlette du professeur Maurice Baslé, mutualise et exploite toutes sortes de données publiques sur le territoire. Sur la démographie (populations, inscriptions à l'école, emplois, impôts), mais aussi sur l'usage des ressources naturelles (le foncier, l'eau, la voirie) et l'impact des politiques publiques (aides aux entreprises, aux ménages, accès aux infrastructures). « L'intérêt est de pouvoir croiser les différentes données et de choisir ses paramètres et sa localisation », explique Béatrice Le Galès, du centre de recherches de l'UBS.
Appel à la société civile
La plate-forme s'adresse à la fois aux élus, aux étudiants et aux chefs d'entreprise. Mais elle pourrait être accessible à terme à tous les citoyens. « Dans un premier temps, différents niveaux d'accès seront définis, afin de garantir la confidentialité de certaines données, qui doivent rester non-personnelles ». La chaire se tourne désormais vers la société civile et lance un « appel au don de données » : « Plus nous aurons de données à exploiter, et plus la plate-forme sera riche et pertinente ».
Lire également page 8. Contact Site Internet : www.univ-ubs.fr
Données publiques et Connaissance au service de l'action territorialisée
Palais des Arts, le 23 mai 2013
www.univ-ubs.fr
www.data.gouv.fr (SGMAP)
Les Gafa : Google, Apple, Amazon, Facebook, ceux qui maitrisent les données privées.
Droit français :
17 juillet 1978 (CADA), Accès aux données publiques
7 juin 1951 : secrets administratifs dans le public !
6 janvier 1978 : Informatique et Libertés
Europe :
public service information
2005, INSPIRE
www.geocatalogue.fr
www.geobretagne.fr
Commentaires
BOF!
Écrit par : JPD | 23/05/2013
Il est vrai qu'en 1913, Rennes avait déja informatisé toutes ses données et les mettait en ligne pour que les poilus puissent les lire dans les futures tranchées
Écrit par : Connie la crevette | 23/05/2013
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