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05/05/2013

Chômage, le poids des idées reçues !

Le "statut" de chômeur français est enviable...

Le revenu "net" d'un chômeur est de 1055 euros par mois, soit très au dessus du revenu d'un retraité moyen !
Obtenir 78% du revenu minimal "sans travailler" attire bien entendu de nombreux candidats...

La rupture conventionnelle (disposition très récente de 2008) est pourvoyeuse d'inscription au chômage...

La qualification professionnelle est inférieure au bac, le chômage étant le reflet de la dégradation de la qualité de l'enseignement primaire et secondaire en France...

Au fond, nos politiques pourraient s'inspirer de ces statistiques "éloquentes" : pourquoi "rémunérer" aussi généreusement un chômeur ? Former les "chômeurs" ne serait-il pas plus efficace que de les rémunérer ?

Revenir tout simplement à un principe libéral : ne rémunérer que le travail !


Qui sont les chômeurs
Le Monde.fr du 3 mai 2013
Par Jonathan Parienté

L'Unedic, l'organisme chargé de l'indemnisation des chômeurs, a publié, mardi 30 avril, une vaste étude détaillant le profil des quelque 2,5 millions de personnes indemnisées en 2011. En moyenne, les chômeurs touchent à hauteur de 1 055 euros nets par mois, ce qui représente 69 % de leur salaire net antérieur. Un taux qui augmente pour ceux qui avaient des revenus antérieurs plus faibles que la moyenne. Ainsi, ceux qui percevaient le smic sont indemnisés à hauteur de 78 % de ce salaire minimum.

La fin d'un CDD mène au chômage
En ces temps de crise, les projecteurs sont braqués sur les entreprises qui ferment. Or, les personnes arrivant au chômage après un licenciement économique ne représentent que 10 % de ceux qui sont indemnisés par l'Unedic. Le gros des troupes (38,7 %) est constitué de travailleurs dont le contrat à durée déterminée a pris fin. Cette proportion atteint quasiment les deux tiers (61,1 %) si l'on ne considère que les chômeurs âgés de moins de 25 ans, auxquels il faut ajouter les 15,6 % de jeunes qui pointent au chômage après la fin d'une mission d'intérim.

La rupture conventionnelle
Autre enseignement de l'étude : plus d'un chômeur indemnisé par l'assurance chômage sur dix a conclu une rupture conventionnelle avec son employeur. Il s'agit d'une procédure mise en place en 2008 autorisant employeur et employé en CDI à se séparer à l'amiable, en négociant une indemnité.
Ces ruptures conventionnelles n'ont concerné que 4,7 % des chômeurs de moins de 25 ans. Ce qui est parfaitement logique dans la mesure où les jeunes sont moins enclins que leurs aînés à décrocher un CDI.
Depuis qu'elle est en vigueur, la rupture conventionnelle connaît un certain succès que cette étude confirme. Mais cette dernière ne précise pas s'il s'agit d'un réelle rupture négociée ou d'un licenciement déguisé.

La moitié des chômeurs indemnisés n'a pas le bac

Selon cette étude, plus de la moitié (55,2 %) des chômeurs ont un niveau inférieur au bac. Parmi ceux-là, ce sont les non-diplômés de plus de 50 ans qui sont le plus représentés – ils sont 69,7 % de cette catégorie.
Globalement, les diplômés ne représentent qu'une mince proportion des chômeurs indemnisés.
Niveau d'étude des chômeurs indemnisé


Jonathan Parienté

Commentaires

Qu'il est facile en bon retraité égoïste dont l'épouse est fonctionnaire à l'EN de vouloir priver les chômeurs d'indemnités.
PSA, Petroplus, Florange et j'en oublie : tous des fainéants§

Écrit par : Eva Danlemur | 06/05/2013

Vous avez raison, il y en a marre de ces chômeurs qui se complaisent dans l'inactivité.
nous sommes comme le disait votre petit chéri Schumpeter a la fin d'un des grands cycles industriels : après une innovation majeure, l'informatique , l'économie est entrée dans une phase de croissance (créatrice d'emplois), dans la phase de dépression, où les innovations chassent les entreprises 'dépassées' et provoquent une destruction d'emplois. Alors est-ce de la faute des chômeurs s'ils sont au chômage ....oui bien sur, ils n'avaient qu'à avoir des parents fortunés qui auraient pu leur payer des cours en école de commerce et leur laisser des héritages.
Je suppose que vous voudriez qu'on les supprime tous ces chômeurs, qu'on les stérilise et au lieu de "transférer le revenu des producteurs vers les non-producteurs" en leur donnant ces grasses allocations, qu'on les mette dans des camps et qu'on les fasse travailler à casser des cailloux.

je suis sure que dans votre extrème sagacité, vous faites partie des personnes qui ont créé des entreprises innovantes qui ont offert un travail sur et gratifiant à beaucoup de gens. Si vous nous parliez de votre expérience personnelle en ce domaine !

Écrit par : Connie la crevette | 07/05/2013

Monsieur Hennel a été l'inventeur du cornichon à poils mous qu'il ne faut pas confondre avec le cornichon à poils durs plus commun sous nos cieux bretons.
Après avoir déposé son brevet à l'INPI, il a mis au point la version internet le e-cornichon constitué de fibres toutes aussi digestes que son ancêtre traditionnel.
Reconnaissant cette avancée majeure pour l'économie, la commune consacre enfin son génie et a décidé de baptiser le fameux "double huit du rohu" le rondpoint JB Cornichon Hennel.
Bluffant hein madame la crevette ?

Écrit par : Marcel Demer | 07/05/2013

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