19/04/2013
Signature, signature...
Le groupe Caisse d'Epargne, Banque Populaire se lance dans la signature électronique !
La "signature électronique" change de look ! A l'imitation de la DGFP, elle simplifie le processus, imaginé il y maintenant près de 20 ans pour les échanges dématérialisés.
Le "face à face" est obligatoire (ce qui oblige à une signature en agence) et la reconnaissance du signataire s'opère, soit par la Carte Nationale d'Identité (dont l'électronisation a été refusée par le gouvernement actuel !), soit par la validation d'un code numérique à 6 chiffres sur sms envoyé sur téléphone portable (ce que l'on appelle la "double authetification"), soit par la saisie du code secret de la carte bancaire... Toute fraude ne peut malheureusement être évitée, mais l'acte volontaire d'authentification serait encore meilleur, si l'on choisit au moins deux de ces trois moyens !
La "signature" sur tablette n'est qu'une formalité ! Ce qui est "capital" dans le processus, c'est le scellement du fichier signé par un calcul habituel de chiffrement et un horodatage d'un tiers de confiance, puis le stockage sur un serveur sécurisé, répondant à certaines normes de confiance...
Les banques sont déjà habituées à la signature "électronique" minimale par code numérique avec la carte bancaire. Aujourd'hui on compte un taux de fraude de 3% des transactions !
82.000 arbres "sauvés", quel exploit !
BPCE généralise la signature électronique de contrats en agence
01 Net du 18 avril 2013
Banque populaire et Caisse d’Epargne proposeront à leurs clients de signer des contrats en agence de manière numérique, plutôt que sur papier. Ce qui permet de gagner du temps, réduire les coûts de stockage et améliorer l’empreinte carbone.
Gilbert Kallenborn, avec AFP
Finis les épais fascicules de papier, en double voire triple exemplaire. Le groupe bancaire BPCE a commencé à déployer la signature électronique dans les 8 000 agences de ses réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne, nouvelle étape de son plan de développement numérique qui permet de supprimer les exemplaires de contrat sur papier. Concrètement, il sera possible de signer numériquement un contrat en agence (via une tablette graphique par exemple) et le document sera ensuite stocké sur un serveur sécurisé, sans avoir à être imprimé sur papier.
BPCE précise que ses deux réseaux consomment actuellement un milliard de feuilles par an, soit un équivalent de 82.000 arbres. Sans chiffrer les économies réalisées au total, Jean-Yves Forel, directeur général de BPCE chargé de la banque commerciale et de l'assurance, a souligné mercredi lors d'une conférence de presse que cela allait aussi permettre de réduire les coûts de stockage par exemple. « C'est une étape importante dans ce que peut être l'évolution du modèle de relation client (...) pour rendre les choses plus simples et plus pratiques », a fait valoir M. Forel.
Le déploiement de la signature électronique en agence dans les deux réseaux devrait s'achever d'ici la fin de l'année. Il restera néanmoins toujours possible de souscrire des contrats sur papier, mais les premiers essais effectués dans des agences pilotes ont montré que 70% des clients choisissaient la signature électronique, selon BPCE. Au niveau de Caisse d'Epargne, la mise en place de la signature électronique à distance, lancée fin 2012, a par ailleurs concerné 5.700 transactions au premier trimestre.
Un acte de signature en deux étapes
Techniquement, la signature électronique va s’opérer en deux étapes. Le client va d’abord s’authentifier, soit par une validation de sa carte nationale d’identité présentée à l’écran, soit par la saisie d’un code envoyé sur son portable, soit par la saisie du code de sa carte bancaire. Le consentement au contrat se fera ensuite soit par un clic, un double-clic ou une écriture manuscrite sur tablette tactile. Un certificat électronique est alors émis « à la volée », permettant de sceller le contrat et de lui conférer une valeur probante.
BPCE n’est pas le seul groupe bancaire à s’intéresser à la signature électronique en agence. La filiale Franfinance de la Société Générale a également mis en place un tel dispositif pour la souscription de prêts à la consommation. Il a été testé dans une dizaine de points de vente. BNP, de son côté, a développé la signature électronique en agence au niveau de sa filiale guadeloupéenne.
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