UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/04/2013

Formation post-bac ?

L'industrialisation des cours "online" doit-elle compléter ou remplacer les cours magistraux ?

Il était courant de partir aux Etats Unis pour compléter une formation "grande école" ou une formation universitaire, pour réussir un "master of quelque chose"...

Est-il aujourd'hui nécessaire de suivre la même voie pour se former ? La grande facilité de se connecter à COURSERA ou EDX depuis son "home" chéri est accessible partout, évite bien des frais, mais ne remplace pas le "bain linguistique et culturel" du séjour à l'étranger...

Les offres franco-françaises se multiplient... Les MOOC sont aujourd'hui une nouvelle branche de formation !


Peut-on se former efficacement avec les MOOC
Les Echos du 15 avril 2013
Geraldine Dauvergne

De nombreuses universités françaises préparent une offre de cours en ligne, ouverts à tous et gratuits, pour la rentrée 2013.

Suivre un cours sur la finance d'entreprise de Wharton ou se (re)mettre aux mathématiques avec l'Ecole polytechnique, sans examen, sans sélection et gratuitement ? C'est le miracle des MOOC (« massive open online courses »). Le concept de ces cours en ligne, ouverts à tous, gratuits et dispensés par des professeurs de renom, s'est répandu à une vitesse fulgurante. Les plus grandes universités américaines ont développé en moins d'un an deux plates-formes de cours, vitrines de leurs savoirs et savoir-faire : Coursera et edX. Des cours magistraux filmés, plutôt généralistes et académiques, assortis de quiz. « Sur Coursera, l'offre devient plus pointue, surtout dans le domaine de l'entrepreneuriat et de l'innovation », observe toutefois Stéphan Bourcieu, directeur général du Groupe ESC Dijon Bourgogne, qui mène actuellement une recherche sur le sujet. Un MOOC se déroule sur six semaines et nécessite de trois à dix heures de travail par semaine pour les plus assidus. « Ce sont de vrais enjeux d'agenda », prévient Stéphan Bourcieu. Avant de s'interroger : « Un cours ouvert à des milliers d'auditeurs peut-il correspondre au niveau d'attente de chacun ? »

Sur le mode participatif
Un tout autre genre de MOOC, dit « connectiviste », a vu le jour en France, sur le mode participatif. Ce fut d'abord ITYPA (« Internet : Tout Y est Pour Apprendre »), organisé d'octobre à novembre 2012 par les enseignants de plusieurs grandes écoles d'ingénieurs, et le MOOC « gestion de projets », conçu par un professeur de l'Ecole centrale de Lille, de mars à avril 2013.

Annie Gourbillon-Faucher, directrice des systèmes d'information chez Louis Latour à Beaune, s'est inscrite à ce dernier, en proposant comme cas pratique son propre projet : la création d'un outil Internet pour capitaliser l'ensemble des connaissances dans son entreprise. « Beaucoup d'internautes viennent en dilettante, constate-t-elle, mais j'espère en trouver qui s'intéresseront à mon projet et participeront. » La démarche d'Annie Gourbillon-Faucher est personnelle. « Le MOOC est très adapté aux stratégies de formations individuelles », analyse Christine Vaufrey, rédactrice en chef de Thot Cursus et coconceptrice du MOOC ITYPA. « Il est sans risque, et valorisable en entreprise, même sans diplôme. Un simple certificat d'une institution très prestigieuse est toujours très bien vu, et l'application de nouveaux savoirs en entreprise amène une forme de reconnaissance. »

Les commentaires sont fermés.