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19/03/2013

Roland Le Sauce, le poil à gratter des socialistes d'Auray ?

Le "troisième tour" est-il proche à Auray ?

Les anciens de l'équipe "Le Scouarnec" sont grisâtres : Guy Roussel, Yves Roquet et Daniel Gentil sont les "cheminots noircis", qui ont conduit Auray du statut de ville bourgeoise vers l'enfer du 9 3... avec des réalisations immobilières sociales, qui minent l'attractivité de la cité. Les zones commerciales externes sont en train de vider le Centre-ville de toute activité. Auray, entre Lorient et Vannes, devient l'arrêt de train facultatif pour la SNCF, offensant devenir d'une cité cheminote...

Roland Le Sauce, avec son intelligence naturelle, a tout appris en région parisienne. Viré, comme un malpropre par ses amis, il est prêt à utiliser la brèche politique, qui réduit l'importance du Parti Socialiste... les Verts, qui détruisent patiemment l'aéroport de notre Premier Ministre ! La division de Gauche, qui se profile, risque d'être fatale à l'équipe de Guy Roussel, l'homme qui porte le chapeau !

L'excitation est à son comble à Auray ! Hier, les pantins du "Pays d'Auray" étaient tous sur la scène du Petit Théâtre !


Municipales de 2014 à Auray, la gauche peut-elle perdre
Télégramme du 19 mars 2013

Après trois mandats et un renouvellement progressif jusqu'au sommet de la liste, l'équipe municipale paraît solidement installée à Auray. Elle devrait avoir face à elle une droite pour une fois unie.

Suffisant pour la faire trébucher ?
Ne dites pas à un membre de la majorité municipale que le Sénat est une chambre inutile. L'élection de Michel Le Scouarnec au Palais Bourbon a en effet permis de régler, deux ans avant la fin du mandat, la difficile question de la succession de l'homme qui avait réussi l'exploit de faire basculer la ville à gauche en 1995. Stratégiquement, ce fut une aubaine. Car sinon la question serait encore sur la table, avec son cortège d'ambitions individuelles et de tensions potentielles. Et la majorité n'aurait qu'un ancien adjoint à offrir en tête de gondole. Et franchement, ça change tout. Il n'est qu'à voir la mue individuelle de Guy Roussel, passé de « l'homme au chapeau » à « monsieur le maire ».

Daniel Gentil repart
L'ex-premier adjoint repartira avec une équipe forcément remaniée, mais dont les principaux poids lourds devraient continuer l'aventure : ce serait notamment le cas de Kaourintine Hulaud, d'Yves Roquet et de Daniel Gentil. Après trois mandats, ce dernier s'est en effet laissé convaincre de repartir pour un tour, notamment dans la perspective de jouer un rôle important dans la grande intercommunalité. Même sans Anne-Marie Boudou, qui « n'a pas démissionné pour redevenir adjointe », Europe Ecologie Les Verts entend également participer à l'œuvre collective, avec l'espoir de retrouver le poids du mandat précédent (trois conseillers).

Deux listes à gauche ?
Reste une inconnue à gauche : le positionnement du Front de gauche et de son leader local Roland Le Sauce, ex-adjoint démissionnaire. L'ancien candidat aux législatives, dont les remarques critiques agacent bon nombre de ses anciens collègues ira-t-il jusqu'à créer une liste pour défendre ses idées ? Trouvera-t-il un accord, quitte à devoir en rabattre sur les idées et la libre expression ? C'est l'une des principales clés du scrutin de mars 2014. En 1995, 2001 et 2008, la gauche unie l'avait emporté face à une droite divisée. Si la gauche était cette fois divisée ça changerait forcément les choses... Si la droite était réunie aussi !

Droite : l'union en marche
Cette fois, l'hypothèse semble crédible. Une dynamique d'union et de rapprochement des ego a été enclenchée il y a déjà plusieurs semaines. Le trio Modem (Monique Fichet, Fabrice Thomas, Didier Le Bras) et Alain Bourneau s'accordent sur la nécessité absolue de ne faire qu'une seule liste. Bien que non contactée jusqu'ici, Christine Le Bellego pourrait en être. En tout cas, la dernière rescapée de la liste de Jean-Marc Alexandre en 2008 « ne fera rien pour contrarier l'union ». A priori cette fois, le spectre de la division à droite semble bel et bien écarté, d'autant qu'Alain Bourneau ne revendiquerait pas la tête de liste. Didier Le Bras non plus, même s'il semble qu'il l'accepterait volontiers.

Quelle tête de liste ?
« Mais il faut de nouvelles têtes », dit un des animateurs du projet. Jusqu'au sommet de la liste ? C'est tout le problème. La droite aurait eu une tête de liste toute trouvée si Philippe Le Ray s'était lancé dans la bataille. Entièrement tourné vers l'intercommunalité, il s'en est bien gardé. Sans lui, et à moins de l'apparition peu probable d'un(e) homme (femme) providentiel(le) les chances de la droite se situent moins dans l'adhésion que dans le rejet de la gauche : mécontentement au niveau national, usure locale, division peut-être... « Et puis rappelons-nous que Philippe Le Ray était majoritaire sur Auray (50,13 % NDLR) aux dernières législatives », veut s'encourager un acteur de la liste unique en préparation.
Benoit Siohan

Pays d'Auray, nouvelle donne et nouvelles têtes
Dans le pays d'Auray comme ailleurs, le changement des règles électorales et de désignation des délégués communautaires changent la donne. Quelques têtes vont également changer.
Si le Front de gauche songe à monter une liste à Auray (ci-dessus), ce n'est pas - ou pas seulement - pour des questions d'ego ou de personne. Mais aussi parce que les élections de 2014 vont marquer un changement démocratique important : désormais les délégués communautaires ne seront plus désignés par les municipalités élues mais directement, et à la proportionnelle, par les électeurs. A condition de faire un score honorable, les oppositions auront donc une place à la table de l'intercommunalité, où se jouent de plus en plus d'enjeux important. La volonté du Front de gauche est clairement d'exister sur ce terrain et donc « de participer à des listes, partout où ce sera possible ». Soit à Carnac, où Jean-Claude Harry (PC) tentera de mener une liste de gauche, à Belz, à Landévant, voire à Pluvigner.

La fin du panachage

Autre changement des règles électorales : le panachage, autorisé jusqu'ici dans les communes de moins de 3.500 habitants ne concernera plus que celles de moins de 1.000 habitants.

Autrement dit partout (sauf à Houat et Hoedic) il faudra faire des listes complètes.
Ce qui devrait au final diminuer le nombre de listes. A un an du scrutin, dix des 28 maires du pays d'Auray ont déjà annoncé qu'ils ne repartiraient pas et au moins deux autres sont proches de l'arrêt. Le renouvellement est certain dans quatre des cinq plus grosses communes en dehors d'Auray : Pluvigner, Brec'h, Pluneret et Carnac. A Pluvigner, Françoise Evanno « ne fera rien contre ceux avec qui (elle) travaille depuis 18 ans ». La première adjointe est clairement candidate à la succession. Idem à Carnac avec Marc Le Rouzic. A Pluneret et Brec'h la situation n'est pas encore décantée dans les équipes en place. Mais une opposition est déjà active avec à sa tête Fabrice Robelet. C'est l'une des seules déjà organisée et visible sur l'ensemble du territoire avec celle de Bernard Hilliet, qui affrontera Jean-Michel Belz à Quiberon. A Carnac, outre les listes de Le Rouzic et Harry, il devrait y en avoir une troisième. Avec Olivier Lepick à sa tête ? Enfin à Etel une originalité flotte dans l'air. Le maire actuel, Jo Nigen, pourrait finalement repartir mais en laissant la tête de liste à son adjoint Daniel Bozec. Un autre adjoint, Guy Hercend, pourrait également monter une liste.
B.S.

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