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27/02/2013

La "momification" de l'ancien Maire d'Auray !

Tintin au "pays des soviets", ou Michel Le Scouarnec, sénateur, conseiller municipal...

La "critique" est interdite dans cette petite ville bourgeoise, défigurée par des zones "9-3", construites au cours des mandats successifs de ce maire, instituteur, devenu par la poussée politique rose et rouge de 2012, sénateur de la République... un homme sympathique, que l'on rencontre avec son petit sac chaque semaine dans la gare Montparnasse... et dont l'influence éclabousse les jeunes "blanc-bec" de la nouvelle gauche...

Les finances, sous la houlette d'un" prof d'histoire", sont mal gérées ! Les dépenses de personnel sont excessives et les cautions bancaires pour cause de logement social sont menaçantes, en cas d'insolvabilité...
un vrai pétard pour les successeurs de 2014 !

L'entretien quotidien est approximatif. Seul point positif récent : la rénovation de Saint Goustan et de son éco-système.

Faut-il donc mettre l'ancien Maire dans un mausolée de verre sur la place rouge d'Auray ?


Conseil à Auray, finances, toujours des incertitudes
Télégramme du 27 février 2013

Après un exercice 2011 particulièrement positif, la ville a continué de dégager un excédent financier d'1,8 M€ en 2012, même si les incertitudes liées au contexte national continuent de peser sur le budget 2013.

Avant le vote du budget, le 25 mars, les conseillers se sont pliés lundi soir au passage obligé du débat d'orientation budgétaire. Après un exercice 2011 remarquable, 2012 a marqué un léger infléchissement. « L'excédent dégagé, de 1,8 M€, est légèrement inférieur », a commenté l'adjoint aux finances Yves Roquet. En 2012, les dépenses de fonctionnement (13,3 M€) ont reculé de 0,75 %. Les recettes de fonctionnement (15,9 millions €) ont également reculé de 4,2 %, notamment en raison de la baisse des dotations de l'État (- 4,4 %).

Si, du côté des dépenses de fonctionnement, la hausse des coûts de l'énergie s'est ressentie sur plusieurs lignes (+ 4,66 % pour les dépenses d'électricité), « ces hausses sont compensées par des économies dans d'autres domaines », a poursuivi Yves Roquet. Sans surprise, ce sont les dépenses de personnel qui pèsent le plus lourd, (8,1 M€), même si, pour Yves Roquet, « la progression n'est que de 1,09 % ». Du côté des recettes, alors que les taux sont restés stables, la fiscalité directe (6,8 M€) est en progression de 4,6 %.

Pas d'augmentation des impôts
Reste que la tendance 2012 se retrouve pour l'exercice à venir, avec le gel des dotations de l'État. Cependant, « la municipalité, si la situation le permet, entend construire le prochain budget sans augmenter les taux d'imposition locale ». Concernant l'investissement, Yves Roquet a expliqué le souhait de la municipalité de « poursuivre les actions engagées sur l'accessibilité, les économies, le cadre de vie, les équipements publics et municipaux. Il s'agira aussi d'accompagner la réalisation des programmes lancés les années précédentes et de préparer le passage à la grande intercommunalité ».

L'opposition attaque sur le logement
À la suite de l'adjoint aux finances, c'est Alain Bourneau qui est venu apporter le point de vue de l'opposition, entraînant le débat du côté du logement social. « Il ne vous a pas échappé que le revenu moyen des Alréens, 844 € contre 1.274 € pour des villes de même strate, est plus bas qu'ailleurs. Ceci sans compter les cautions pour les logements sociaux, à hauteur de 3.900 € par habitant. La politique de récession qui s'annonce nous met donc en demeure d'avoir un axe majeur pour consolider le revenu des ménages, avec des économies de charges, diminution de certains impôts locaux... Et là, désolé, je ne vois pas d'économie. Votre conclusion politique ne prend pas de risques en souhaitant soutenir une politique d'investissement raisonnée. Mais encore faudra-t-il donner à nos habitants les moyens financiers de subvenir à leur train de vie. Le moment venu nous ne manquerons pas de saisir la population de nos propositions ». Il y a déjà comme un petit air de campagne au sein du conseil municipal.
• Marc Revel
Écoles : concertation et divergences de vues
Alors qu'une décision doit être prise avant le 31 mars, l'application de la réforme du temps scolaire est revenue dans les débats hier soir, entre poursuite de la concertation et volonté de prendre son temps.
Le maire le répète : « Il n'y a rien d'arrêté, nous sommes toujours dans une phase de concertation, je veux que les gens puissent travailler sereinement. Si on doit reporter à 2014, on reportera ». En tout état de cause, et si la décision doit être prise avant la fin du mois de mars, le flou semble demeurer sur la mise en place de la semaine de quatre jours et demi dans les maternelles et les primaires. Et au sein du conseil, les avis divergent. Pour Roland Le Sauce, « nous assistons à un ajustement par quart d'heure le matin, le midi et le soir, pour parvenir à comptabiliser les trois heures à reporter au mercredi matin. La pause méridienne va être rallongée pour être portée à 2 heures quart, ce qui est trop long ». L'élu du Front de Gauche a estimé que « sans une consultation large et une concertation entre tous les acteurs de la sphère éducative (élus, enseignants, éducateurs, agents territoriaux dont les Atsem, parents, et au-delà avec les associations qui assurent des activités le mercredi aujourd'hui), sans en connaître le coût réel pour nous élus, sans savoir ce que feront les écoles privées, il n'est pas possible, de mon point de vue, de mettre en place les conditions optimales de réussite des élèves à la rentrée prochaine. Pour toutes ces raisons, il faut du temps, et il nous est permis d'en disposer en reportant la mise en oeuvre de ces nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2014 ».

Décision dans un mois
Un avis partagé par Michel Le Scouarnec, plutôt enclin à « décaler d'un an », à ceci près que l'ancien maire juge que « l'école le samedi matin, c'est excellent, ça évite de prolonger le week-end ». « Je ne suis vraiment pas sûr que le samedi soit l'idéal », a à l'inverse jugé Daniel Gentil, notamment par rapport aux familles recomposées. Contradictions dans la majorité, mais inquiétudes partagées par l'opposition, notamment par Didier Le Bras : « Cette réforme va avoir un véritable impact sur la vie associative, mais aussi le rythme de vie des parents, des entreprises. Il faut bien réfléchir, et il y a beaucoup de choses à inventer à Auray, pour ce qui est des activités ludiques ou artistiques. Enfin, je regrette que l'opposition n'ait pas été plus impliquée dans la concertation ». La décision devrait être présentée au conseil le 25 mars.
• M.R.
Michel Le Scouarnec vers l'honorariat
Michel Le Scouarnec pourrait bientôt devenir maire honoraire d'Auray. L'honorariat est conféré par le préfet aux anciens maires qui ont exercé des fonctions municipales pendant 18 ans au moins. Une condition que remplit l'ancien maire, élu conseiller municipal en 1989, maire en 1995, redevenu conseiller municipal en juin 2012. Le conseil municipal a en tout cas apporté son soutien au sénateur dans sa demande au préfet. (Photo archives Le Télégramme)

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