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15/01/2013

L'emploi n'est pas une variable, elle est la conséquence de l'activité !

Le traitement "social" du chômage s'apparente à une rente économique, dont les bénéficiaires sont toujours plus nombreux !

L'accord "Employeurs/Syndicats représentatifs" du 14 janvier 2013 est la victoire "de la bêtise économique"...

Comment peut-on penser qu'un employeur, qui n'y est pas contraint, utiliserait plutôt des contrats "courts", qui coûteront plus cher qu'un contrat "long" ?
Le résultat immédiat sera une méfiance accrue des agents économiques dans leur rapport de travail. Le contrat "court", qui permettait de faire face à des pics d'activité, sera délaissé, avec de nouveaux agents "sans travail"...

Si la situation de l'emploi était "normale", ces nouvelles dispositions auraient un faible impact récessif... ce qui est beaucoup plus grave, ce sont les "droits rechargeables", qui vont entrainer une amplification du chômage et un alourdissement des charges de l'assurance chômage... avec une conséquence "terrible", soit un appel à cotisation supplémentaire des entreprises, soit une réduction des allocations, soit un dispositif de consolidation financière, type CSG CRDS...

La machine "institutionnelle" de fabrication des crétins est en route : l'obligation de cotiser ne donne aucun droit sur la résolution effective du problème...On ne recherche plus un emploi, mais une "rente" la plus longue possible, afin de surnager dans un univers économiques, où les employeurs ont peur d'embaucher...

Le marché de l'emploi est de plus en plus déséquilibré, car les obligations deviennent sous la pression de l'Etat totalement "asymétriques"... Depardieu n'est que l'avant-garde des bataillons de chefs d'entreprise, qui voudront travailler dans un esprit de liberté !


Assurance chômage, le déficit se creuse
Ouest France du 15 janvier 2013

L'Unedic s'attend à indemniser 180 000 chômeurs de plus en 2013. Elle révise sa prévision de déficit à 5 milliards.

Trois jours après un accord très important entre patronat et syndicats, qui modifie son financement, l'assurance chômage a fait connaître, hier, des prévisions alarmantes sur son endettement.

Créée en 1958, l'Union nationale interprofessionnelle pour l'emploi dans l'industrie et le commerce (Unedic) gère l'assurance chômage par délégation de service public, en coopération avec Pôle Emploi. La convention d'assurance chômage qui lui sert de cadre est renégociée tous les deux ou trois ans avec l'État. La convention actuelle reste en vigueur jusqu'à la fin de l'année.

Année « extrêmement difficile »
Déjà, l'Unedic a relevé de 4,1 à 5 milliards sa prévision de déficit pour 2013 car, selon elle, le nombre de chômeurs va continuer de croître. À un rythme moins élevé qu'en 2012 cependant. La dette totale atteindrait ainsi 18,3 milliards d'euros en fin d'année. « 2013 va rester une année extrêmement difficile », commente Jean-François Pilliard, le président de l'Unedic, qui prévoit 174 000 destructions d'emploi.

Ces calculs sont basés sur une prévision de croissance de 0,1 %, en 2013, alors que, jusqu'à présent, l'Unedic tablait sur 0,5 %. Cela se traduirait par une augmentation du nombre d'inscrits de 185 500 chômeurs sans aucune activité (catégorie A). Ce qui porterait le nombre de chômeurs à 3,32 millions en fin d'année. Côté allocations chômage, l'Unedic prévoit une hausse de 178 800 chômeurs indemnisables, dont la moitié seulement au titre de l'assurance-chômage.

L'accord sur le marché du travail signé vendredi prévoit des cotisations patronales plus lourdes pour les contrats courts et une exonération pour les CDI des jeunes de moins de 26 ans pendant les trois premiers mois. Elles entreront en vigueur le 1er juillet. Là encore, le manque à gagner devrait être plus important que les nouvelles recettes. La prochaine convention intégrera, par ailleurs, un système de droits rechargeables, c'est-à-dire que l'on conservera tout ou partie de ses droits aux allocations chômage non utilisés pour les utiliser en cas de nouvelle perte d'emploi.

Jean-François Pillard estime que l'accord « devrait être bénéfique en termes d'emploi, mais il faut être lucide, cela présuppose deux choses : un retour à la croissance et des changements du comportement des entreprises, qui ne vont pas se faire du jour au lendemain sur un claquement de doigts ».

Commentaires

"L'emploi n'est pas une variable, elle est la conséquence de l'activité !"
expliquez nous un peu : l'emploi étant un mot masculin, est-ce la variable qui est la conséquence de l'activité !!!!

Écrit par : johan | 16/01/2013

On est dans une économie sovietique qui mène tout droit ce pays à la ruine. Et le dire cela gene tous les socialos cocos. En esperant que cela dégenère très vite pour les liquider ces salopards (cgt, socialistes, cocos et autres dégénéres)

Écrit par : SUD | 16/01/2013

Félicitations, JBH, pour déclencher des réactions comme celle de SUD!

Écrit par : JPD | 17/01/2013

Travailler dans un esprit de liberté!
Quelle liberté de quoi? Celle qui règne dans la jungle?

Écrit par : JPD | 17/01/2013

Les commentaires sont fermés.